La guerre secrète de l'Algérie contre le Mali

La Situation politique et sécuritaire au Nord

Rebellions, chantages, pression économique, refus de coopérer contre le terrorisme, torpillage diplomatique… La guerre secrète de l'Algérie contre le Mali


Deux pays ont apporté une contribution inestimable au FLN dans sa lutte pour libérer l'Algérie du joug colonial français : le Maroc et le Mali. Affranchi du protectorat français, le premier, sous le haut commandement de Sa Majesté le Roi Mohammed V, lui fournissait des armes et son territoire pour permettre aux fellaghas de se replier après leurs attaques ou actes de sabotages perpétrés contre les positions de l'occupant. Le second, qui venait d'accéder fraîchement à l'indépendance, n'avait pas d'armes à offrir aux combattants algériens, mais son territoire leur servait également de base de repli. Qui plus est, c'est par là que transitait, depuis le port de Conakry, l'armement généreusement octroyé par l'Union soviétique et convoyé par l'armée malienne jusqu'aux maquis algériens. L'actuel président de l'Algérie, Abdelaziz Bouteflika, portait le nom de guerre de "Abdelaziz le Malien " parce que chef de la zone de commandement sud, il avait son QG (quartier général) à Gao et c'est ce bâtiment, où il a vécu sept ans, qui abrite le consulat d'Algérie.[/b]



Seulement voilà : leur pays libéré en juillet 1962, les fellaghas eurent tôt fait de retourner leurs armes contre leurs bienfaiteurs. Presque concomitamment, la toute première rébellion touarègue dans la région de Kidal, derrière laquelle se profilait l'ombre des nouveaux maîtres de l'Algérie et la guerre des sables opposant l'Algérie et le Maroc éclatent. C'est pourtant le président Modibo Kéita qui, tout en s’efforçant de mâter le soulèvement touareg, fera la paix entre l'Algérie et le Maroc, à la faveur de la conférence de Bamako de 1963.



Un officier supérieur de l'armée malienne à la retraite, qui a fait le front lors de la première rébellion touarègue et est resté, depuis, un observateur vigilant de la situation au Nord-Mali, confie : " Sous les dehors d'une amitié irréprochable, d'une entente sans faille avec le Mali, l'Algérie a été constamment derrière toutes les rébellions dans la région de Kidal, depuis la première République, sous Modibo Kéita, à la troisième sous Alpha Oumar Konaré d'abord, ATT ensuite, en passant par la deuxième sous Moussa Traoré. Tous les stratèges militaires vous diront qu'une rébellion dans cette partie du pays est impossible sans l'appui de l'Algérie. C'est elle qui conçoit, finance, organise toutes les attaques armées dirigées contre le Mali pour se poser après comme médiateur ou réconciliateur. Plus faux et hypocrites que les Algériens, tu meurs "



[uLa meilleure illustration est donnée par la double mutinerie qui s’est produite dans les garnisons de Kidal et Ménaka, le 23 mai 2006. Immédiatement après les attaques, l'état-major de Bamako a tenté de joindre celui d'Alger, conformément à des accords liant les deux pays, pour verrouiller la frontière algérienne afin d'accroître les chances des troupes maliennes de pourchasser et neutraliser les mutins. Pendant toute une semaine, silence radio. Durant cette période et bien plus tard, les insurgés des camps militaires de Kidal et de Ménaka, auxquels s'étaient joints des dizaines de jeunes gens désoeuvrés, recrutés par Ibrahima Ag Bahanga, se rendaient librement dans le sud algérien pour refaire leurs stocks de vivres, de carburant, d'armes de guerre et de munitions ou se faire tout simplement soigner dans les hôpitaux avec la générosité incommensurable des autorités algériennes.[/u Conséquence de cette collusion entre l'Algérie et les insurgés, la signature de l'humiliant Accord d'Alger du 4 juillet 2006, ressentie comme une blessure profonde par tous les patriotes attachés à l'unité nationale, à l'intégrité du territoire et la souveraineté de la nation. Et pour cause : voici l'Algérie qui, après avoir mis à genou l'armée malienne face à une poignée de renégats, s'attribue la prérogative de participer directement et pleinement à la gestion d'une région du Mali sur tous les plans et dans tous les domaines : politique, militaire, économique, financier, social, culturel, etc.
 
… suite

L'Accord d'Alger fut pour le Mali ce que fut Canossa pour l'empereur Henri IV

Chantage

L'Algérie s'est toujours servie de la question kidaloise pour faire chanter les autorités maliennes. On ne sait pas avec exactitude si celle-ci a joué un rôle quelconque dans la reconnaissance par le Mali de la fantomatique " république arabe sahraouie démocratique " dans les années 80. Ce qui est certain, c'est que l'Algérie a entrepris, depuis un certain temps, d'utiliser le dossier de Kidal pour obliger le Mali à maintenir cette reconnaissance. L'observateur peu averti ne s'en est peut-être pas rendu compte ; mais la position du Mali a sensiblement évolué par rapport au Sahara dit occidental. Sous la deuxième République traoréenne, les émissaires du polisario et de la fameuse " RASD " défilaient régulièrement à Bamako, étaient reçus avec tapis rouge au palais et dans les ministères, se répandaient en déclarations interminables à la télévision. En somme, ils se sentaient aussi bien à l'aise à Bamako qu'à Alger, leur capitale d'adoption. Aux Nations Unies, à l'OUA, dans les fora tiers-mondistes, le vote du Mali s’alignait automatiquement sur celui de l'Algérie : en faveur de la " RASD " et contre le Maroc.

Les choses ont bien changé depuis l'effondrement de la dictature militaro-udépémiste et l'avènement de la démocratie. Le Mali, qui a résolu de pratiquer une politique d'ouverture sans exclusive, se veut ouvert à tous les vents fécondants pour sortir son économie du marasme et sa population de la misère. Il veut coopérer dans la paix, la bonne entente, la solidarité et l'intérêt réciproque avec tous les pays, à commencer par ceux de son espace naturel, la région sahélo-saharienne. Le Maroc fait partie de ces pays et la reconnaissance par le Mali de Moussa Traoré de la prétendue " RASD " a été une insulte aux liens séculaires entre les deux pays. C'est pourquoi Alpha Oumar Konaré d'abord, ATT ensuite, ont entrepris de corriger cette faute historique en normalisant les relations entre Bamako et Rabat. Une normalisation qui passe par l'abandon de la reconnaissance de la " RASD " par le Mali.


Pour le moment, nous n'en sommes pas là mais, déjà, le Mali a adopté une position de neutralité sur la question. Il ne vote plus dans les rencontres internationales ni pour le Maroc, ni pour la " RASD ". Il ne reçoit plus les représentants du polisario et/ou de la soi-disant " RASD " dans un cadre officiel. Voilà qui met Alger dans une fureur noire au point d’oser proposer ce chantage sordide à un haut dirigeant malien : " Ecoutez, nous, nous pouvons vous débarrasser en quelques heures de la rébellion à Kidal. Mais en contrepartie, le Mali doit revenir à sa position initiale par rapport à la RASD".

Le dirigeant malien a vu dans cette proposition la preuve que l'Algérie manipule la «rébellion touarègue». Et n'a pas manqué de le dire à son interlocuteur algérien. Depuis, tout va de travers entre Alger et Bamako.



Pression économique

Le Nord du Mali est une immense région désertique enclavée entre le Niger, l'Algérie et la Mauritanie, où l'activité économique est marginale. La région de Kidal, en particulier, respire par le sud algérien, principalement Tamanrasset. C'est par là qu'arrivent les produits vivriers et toutes sortes de marchandises. Périodiquement, l'Algérie s’évertue à rappeler au gouvernement malien que la survie de la région de Kidal dépend d'elle et d'elle exclusivement.

Quand une décision se fait trop attendre de Bamako, elle ferme la frontière, mettant les Kidalois au bord de l'asphyxie. Dès que Bamako se montre compréhensif, elle rouvre la voie à la circulation des marchandises. Ainsi va la vie au quotidien à la frontière entre l'Algérie et le Mali dans la région de Kidal.
 
… suite et fin

Refus de coopérer contre le terrorisme

Régulièrement les journaux algériens aux ordres de Bouteflika dénoncent la passivité, voire la complicité du gouvernement du Mali et du président ATT avec le terrorisme et les réseaux criminels, en particulier les trafiquants de drogues. Par ces accusations, ils montrent le très peu de respect qu'ils éprouvent pour leurs lecteurs.


S'il y a un pays qui manifeste un manque total d'intérêt dans la lutte contre le terrorisme et les réseaux criminels, c'est bien l'Algérie.


C'est une évidence que seule la coopération sécuritaire entre les Etats se partageant la bande sahélo-saharienne peut venir à bout de ces fléaux. L'ayant compris, le Mali a autorisé ses voisins, y compris l'Algérie, à poursuivre sur son sol tous les terroristes, narco-trafiquants et preneurs d'otages ayant commis des actes répréhensibles sur le leur. Seul le Niger, à ce jour, a exercé ce droit de poursuite qui lui a été concédé par Bamako. Alger n'en a eu cure. Il avait accepté également la proposition malienne de créer des patrouilles mixtes pour sécuriser leur bande frontalière commune pour se rétracter ensuite au nom de sa " souveraineté nationale "

Le drame d'Abéïbara donne une idée de ce qu'est la coopération militaire algérienne. Ragaillardie par une première victoire sur les bandits armés, l'armée malienne s'était lancée à leurs trousses. Mais s'étant trop éloignée de sa base, elle se trouva en manque de nourriture. Elle sollicita l'aide de l'armée algérienne et, pour toute réponse, ne reçut que quelques bidons d'huile, boîtes de sardines et miches de pain. C'est l'ancien président des Etats-Unis, George Bush, qui sauvera les militaires maliens en leur faisant parvenir des vivres à bord d'un Hercule C 130 qui essuiera du reste les tirs des bandits armés.



Torpillage diplomatique

Le Mali s'échine pour organiser, depuis deux ans, une "conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans la bande sahélo-saharienne". Elle n'aboutit pas pour une raison bien simple : Alger n'en veut pas. Dans un premier temps, il a exigé et, hélas, obtenu du Mali que le Maroc, pourtant Etat sahélo-saharien s'il en est, n'y prenne pas part. Dans un deuxième temps, il a demandé que la CEDEAO, la famille naturelle du Mali, ne participe pas au sommet, sauf à se contenter d'un statut d'observateur muet.


Pour une fois Bamako a dit non à son puissant voisin. Trop, c'est trop ! Et, au final, on semble s'acheminer vers une conférence internationale où il y aura tous ceux que les Algériens ne veulent pas voir : le Maroc, bien sûr, mais aussi la CEDEAO, l'Union africaine, l'Union Européenne, les Etats Unis d'Amérique. L'Algérie en sera-t-elle la grande absente ? Ce n'est pas à écarter.


Saouti Labass HAIDARA
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
Est ce que l'Algérie terminera un jour son éternelle crise d'adolescence ?

L'Algérie est brouillée avec la France, le Maroc, le Mali, l'Egypte, les USA, etc.... !

Ses relations avec les autres pays de l'UE ne sont guére brillantes , en particulier avec l'Espagne !

Heureusement qu'il lui reste ....la RASD et depuis peu la Tanzanie !:D
 
Pour un ado qui a perdu plus de 100.000 membres de sa famille depuis les début le début des années 90.....je trouve qu'il s'en sort plutôt bien !

Vous n'avez vraiment pas d'autres chats à fouetter !!!!! :rolleyes:

Ouai l'ado a été traumatisé tellement traumatisé par les français et les terroristes.
C'est normal qu'elle se défoule contres ses frères marocains et maliens.

Une thérapie lui ferai du bien.
 
Ouai l'ado a été traumatisé tellement traumatisé par les français et les terroristes.
C'est normal qu'elle se défoule contres ses frères marocains et maliens.

Une thérapie lui ferai du bien.

tu veux un mouchoir ?

Nous avons des gamins aux pouvoirs,des incompétents....faut attendre qu'ils passent la main ....patience l'ami !:rouge:
 
tu veux un mouchoir ?

Nous avons des gamins aux pouvoirs,des incompétents....faut attendre qu'ils passent la main ....patience l'ami !:rouge:


Merci pour le mouchoir.
Se faire planter des couteaux dans le dos c'est clair ca fait mal.

Et oui on patiente. on attend que les gamins grandissent et ne se mêle plus dans les affaires qui ne leur regardent pas.
 
L'Algérie est brouillée avec la France, le Maroc, le Mali, l'Egypte, les USA, etc.... !

Ses relations avec les autres pays de l'UE ne sont guére brillantes , en particulier avec l'Espagne !

Heureusement qu'il lui reste ....la RASD et depuis peu la Tanzanie !:D

Malheureusement, ils ont réussi à avoir le soutien de l'Afrique du Sud et ce n'est pas négligeable car c'est un pays démocratique. Si non effectivement la junte militaire fln au pouvoir sont des psychopathes qui réagissent avec leurs tripes au lieu de réfléchir avec leur tête, voilà pourquoi ils ne peuvent pas accepter la proposition d'autonomie du Sahara, dans leur tête c'est comme si ils se couchaient devant le Maroc...:rouge: Voilà ce que le palais royal à en face, malheureusement. J'espère qu'une nouvelle génération éclairé arrivera bientôt au pouvoir en Algérie.
 
salam

http://www.monde-diplomatique.fr/IMG/jpg/artoff563.jpg


ce genre de probléme n'est pas dûe qu'à cette région de la planéte .

ce n'est que le résultat que de la tactique colonialiste qui s'efforce à semer la division par la corruption et l'injustice afin d'avoir une main mise sur le monde et les différentes régions .
ces divisions sont liés à des litiges frontaliers qui souvent voit la naissance de mouvements indépendants ou de graves troubles intérieurs qui part la suite vont évolué en conflits , guerres civiles... et quand il n'y en a pas , des conflits internationaux voyent le jour ... et un nouveau cycle recommance ...

en somme je ne crois pas que ce genre de probléme est spécifique à un pays ou un autre ... mais qu'il est la conséquence d'une politique colonialiste qui a vu et réalisé qu'elle ne pouvait dominé sur chaque pays (indépendance) ... de ce fait elle a adopté le meme systéme mais à une échelle régionale ... ainsi agissant en arriére plan et à distance , n'étant pas au centre des conflits , cela permet une manoeuvre plus efficace et sans éveiller les soupçons ... ainsi pouvons nous dire que la colonisation est terminé ? à mon sens elle a juste évolué à une échelle plus grande ... au lieu de monter plusieurs tribus ou région d'un meme pays les uns contre les autres en donnant le pouvoir et l'avantage à l'une d'elle ... elle agit de meme , dans une région comprenant plusieurs pays afin de favorié une au dessus des autres afin de les monter les uns contre les autres ...
 
Ah si completement.Le type qui a ecrit cette article n'est pas objectif,il ne dit pas que le Mali et le Maroc souffrent de l'independance politique et economique de l'Algerie et ne peuvent que lancer désepérement des attaques médiatiques.

Le Maroc ne souffre de rien du tout et encore moins de quoi que ce soit venant d'Algerie.
 
Les agents du systeme feodale n'arretent pas de pluernicher pour que Alger ouvre la frontiere, c'est lamentable.

Ça c'est vrai, je suis d'accord avec toi, et je trouve ça dommage.

Mohamed VI en personne n'arrête pas de quémander l'ouverture de la frontière.

Alors que ça changera rien à la vie de la majorité du peuple marocain.

Ou peut être qu'il fait ça intelligemment, pour montrer que c'est l'Algérie qui nourrit les mauvaises relations entre le Maroc et l'Algérie.
 
Ça c'est vrai, je suis d'accord avec toi, et je trouve ça dommage.

Mohamed VI en personne n'arrête pas de quémander l'ouverture de la frontière.

Alors que ça changera rien à la vie de la majorité du peuple marocain.

Ou peut être qu'il fait ça intelligemment, pour montrer que c'est l'Algérie qui nourrit les mauvaises relations entre le Maroc et l'Algérie.

Le probleme est que le Maroc est un pays faible, avec 55% d'illetrés et des terres a vendre aux riches etrangers, l'Algerie est plus riche et donc plus independante et donc plus forte et n'a pas besoin du Maroc.
 
Le probleme est que le Maroc est un pays faible, avec 55% d'illetrés et des terres a vendre aux riches etrangers, l'Algerie est plus riche et donc plus independante et donc plus forte et n'a pas besoin du Maroc.

Il me semble que le taux d'analphabétisme n'est pas meilleur en Algérie.

Et le Maroc non plus n'a pas besoin de l'Algérie.
 
Le probleme est que le Maroc est un pays faible, avec 55% d'illetrés et des terres a vendre aux riches etrangers, l'Algerie est plus riche et donc plus independante et donc plus forte et n'a pas besoin du Maroc.

Ca c'est pas l'affaire de l'Algerie.
Tout comme le problème du Sahara.

Qu'elle arrête de manipulé des rebelles Sahraouis contre le Maroc et les rebelles touaregs contre les maliens. C'est tout ce qui est demandé.
 

firar

VIB
salam

http://www.monde-diplomatique.fr/IMG/jpg/artoff563.jpg


ce genre de probléme n'est pas dûe qu'à cette région de la planéte .

ce n'est que le résultat que de la tactique colonialiste qui s'efforce à semer la division par la corruption et l'injustice afin d'avoir une main mise sur le monde et les différentes régions .
ces divisions sont liés à des litiges frontaliers qui souvent voit la naissance de mouvements indépendants ou de graves troubles intérieurs qui part la suite vont évolué en conflits , guerres civiles... et quand il n'y en a pas , des conflits internationaux voyent le jour ... et un nouveau cycle recommance ...

en somme je ne crois pas que ce genre de probléme est spécifique à un pays ou un autre ... mais qu'il est la conséquence d'une politique colonialiste qui a vu et réalisé qu'elle ne pouvait dominé sur chaque pays (indépendance) ... de ce fait elle a adopté le meme systéme mais à une échelle régionale ... ainsi agissant en arriére plan et à distance , n'étant pas au centre des conflits , cela permet une manoeuvre plus efficace et sans éveiller les soupçons ... ainsi pouvons nous dire que la colonisation est terminé ? à mon sens elle a juste évolué à une échelle plus grande ... au lieu de monter plusieurs tribus ou région d'un meme pays les uns contre les autres en donnant le pouvoir et l'avantage à l'une d'elle ... elle agit de meme , dans une région comprenant plusieurs pays afin de favorié une au dessus des autres afin de les monter les uns contre les autres ...

Toujours la faute de l'autre.

Le colonialisme aura encore le dos large dans deux ou trois siècles.

Il faut tourner la page et regarder en face notre situation.

Nous en sommes responsable sinon redemandons le protectorat.

Ps je me demande pourquoi les espagnols ne rejettent pas leurs situations actuelles sur l'invasion arabe qui fut en son temps un sacré colonialisme mais qui ne nous gène pas et même plutôt nous parait glorieux.
 
Toujours la faute de l'autre.

Le colonialisme aura encore le dos large dans deux ou trois siècles.

Il faut tourner la page et regarder en face notre situation.

Nous en sommes responsable sinon redemandons le protectorat.

Ps je me demande pourquoi les espagnols ne rejettent pas leurs situations actuelles sur l'invasion arabe qui fut en son temps un sacré colonialisme mais qui ne nous gène pas et même plutôt nous parait glorieux.


Je suis d'accord.
C'est un problème intra-maghrebin.

Si l'Allemagne et la France sont aujourd'hui partenaires
après deux guerres mondiales et une concurrence dans tous les domaines.

L'Algerie et le Maroc, deux pays arabo-berbères devraient faire mieux.
 

ould khadija

fédalien
Contributeur

thitrite

Contributeur
Contributeur
Le probleme est que le Maroc est un pays faible, avec 55% d'illetrés et des terres a vendre aux riches etrangers, l'Algerie est plus riche et donc plus independante et donc plus forte et n'a pas besoin du Maroc.

reveilles toi petit et gardes les pieds sur terre :je t'offre cette analyse d'un specialiste algerien lucide Docteur Abderrahmane MEBTOUL, Professeur d’Université en management stratégique
Nous reste-t-il vraiment du pétrole ?

1- Dans son édition du 28 février 2010, un important quotidien national à la UNE reprend les propos d’un expert qu’il ne cite pas , démentant catégoriquement les propos du Ministre de l’Energie et des Mines et le président directeur général par intérim de Sonatrach, qui avaient déclaré officiellement que des découvertes importantes de gaz ont été réalisées à Tiaret et dans d’autres régions.

Ces propos contradictoires reproduits largement dans la presse internationale spécialisée nuisent à l’image internationale de l’Algérie surtout que les hydrocarbures représentent 98% des recettes en devises, permettent le fonctionnement de la majeure partie des secteurs de l’économie nationale via la dépense publique (300 milliards de dollars ente 1999/2009 et une programmation de 140 milliards de dollars entre 2010/2013) et font donc vivre la majorité de la population algérienne.

2- Beaucoup plus grave, qui s’ajoutent aux scandales financiers de Sonatrach, cet expert affirme que les réserves de gaz ne seraient pas de 4500 milliards de mètres cubes gazeux (qui étaient d’environ 3% des réserves mondiales) mais serait fin janvier 2010 que de 2500 milliards de mètres cubes gazeux.

Si pour le pétrole, le consensus, à moins d’un miracle d’une découverte à l’instar de Hassi Messaoud, est que l’épuisement serait dans 16/18 ans ( fonction du vecteur prix et coût ), pour le gaz cette nouvelle donne, si elle venait à être vérifiée, donnerait au vu des exportations prévues de 85 milliards de mètres cubes gazeux en 2012 et d’environ 65/70 milliards de mètres cubes gazeux pour la consommation intérieure-2015- également un épuisement dans 16/18 années et l’Algérie ne pourrit remplir ses engagements internationaux pour ses contrats à moyen et long terme. Alors pourquoi pousser vers cet l’épuisement accéléré sacrifiant la consommation intérieure ?

3- IL appartient donc au Ministère de l‘Energie et des Mines et à la direction de Sonatrch d’éclaircir l’opinion publique, soit de confirmer ces informations soit de les démentir catégoriquement. Pour cela ces responsables doivent montrer clairement que les données qu’ils annonçaient en 2002 de 4500 milliards de mètres cubes gazeux de réserves de gaz, données reprises par le même Ministère en 2009, au vu des exportations et de la consommation intérieure durant cette période,( devant donc soustraire ces quantités) que des nouvelles découvertes rentables entre 2002/2009 ont été réalisées. Car, précision de taille pour éviter des polémiques inutiles, les gisements ne sont rentables financièrement qu’en fonction de la durée de vie des gisements, du coût d’exploitation, (un débat sur les coûts est stratégique permettant une gestion transparente de Sonatrach car la publication de comptes consolidés par Sonatrach a peu de significations ), du vecteur prix au niveau international tenant compte de la concurrence et des énergies substituables, et en prenant en compte également la concurrence du gaz non conventionnel qui a fait chuter récemment les prix sur le marché libre. Car l’on peut découvrir des milliers de gisements mais non rentables.

4- Car 16/17 ans c’est demain et qu’adviendra t-il des générations futures sans le pétrole et le gaz sans que l’on ait préparé l’après hydrocarbures se contentant de dépenses monétaires sans se préoccuper tant de la gestion que d’une vision stratégique ? Nous serions alors sans énergie et sans ressources financières, si le statut quo actuel perdure dans la politique socio-économique,.... ............un pays des plus pauvres de la planète.............

Il y va donc de la sécurité nationale et c’est pour cela que j’ai proposé dans les colonnes de la presse algérienne un large débat sur la production de la gestion de la rente des hydrocarbures y compris les réserves de change, propriété de toute la Nation.
 
Il faut cesser de parlementer avec ses traitres d'algeriens tant que Mr 90% est au pouvoir et tant que la populass n'a pas clairement signifié a son gouvernements la fin du soutien au terrorisme polizbalien. Wait and see ET VIVE LE MALI
 
Ca c'est pas l'affaire de l'Algerie.
Tout comme le problème du Sahara.

Qu'elle arrête de manipulé des rebelles Sahraouis contre le Maroc et les rebelles touaregs contre les maliens. C'est tout ce qui est demandé.

En politique, tous le monde manipule tout le monde, cela fait partie du jeux et les barons et autres marocains le savent tres bien.
 
Ouais...tellement faible que l'UE vient de lui accorder le "Statut avancé" !
C'est une juste une belle preuve que les elites marocaine ont vendu le pays et son peuple à la finance internationale et aux interets des multi et du capiltal franco germanique, demandez aux peco à la Grece et aux iberiques et bientot aux irish.
Tant mieux pour elle ...et bonne chance dans ses démarches pour rayer son nom de la fameuse "blacklist" !
Etre détester par israel les US et le reste de l'axe du bien est un compliment pour tout musulman et resistant au nouvel ordre mondial, le contraire est la preuve d'une soumission.
 
reveilles toi petit et gardes les pieds sur terre :je t'offre cette analyse d'un specialiste algerien lucide Docteur Abderrahmane MEBTOUL, Professeur d’Université en management stratégique.

On ne verra jamais un tueur de masse de palestiniens,un criminel contre l'humanité,un exterminateur au phosphore blanc, foulé le sol de l'Algerie et rien que pour ça, j'ai du respect pour ce pays qui est loin d'etre juste.
 
Haut