IbnSalah
الله اكبر
"Un groupe parmi les musulmans propage au sein de la communauté musulmane, une théorie selon laquelle il serait le groupe sauvé, se servant à cet effet d’un hadith qui énonce dans son apparence cette idée de division ou d’éclatement de la communauté de l’islam en 72 groupes égarés voués à l’enfer. Bien évidemment, le résultat de cette idéologie, est que les suspicions frauduleuses apparurent au sein de la communauté et que chacun d’entre nous essaye de démontrer qu’il n’est pas concerné par les groupes déviant tout en taxant les autres de l’être. Ce hadith en question est le suivant : « Les juifs se sont divisés en 71 groupes, les chrétiens en 72 groupes, et ma communauté se divisera en 73 groupes », rapporté par Ahmed. Dans la version d’ibn Maja il y est ajouté : « tous seront en enfer à l’exception d’un groupe. » Dans la version de Tabarani « à l’exception de ceux qui suivent ma voie et celle de mes compagnons. »
Ce hadith fut rapporté par différentes voies, avec différents textes ou contenus, mais tous précisent cette division, malgré cela il atteint le degré d’authenticité, mais ceci nécessite une explication. Malgré ses nombreuses versions ce hadith n’est cité dans aucun des authentiques ni dans sahih el boukhari ni dans sahih mouslim, il fut répertorié par contre dans d’autres livres de hadith tel le musnad de l’imam Ahmed, ou les sunan ibn Maja, ou encore sunan Atirmidi, sahih ibn hiban, sunan abou Daoud, moustakrak el hakim, sunan Anasa-i, musnad Adarimi. Par ses nombreuses variantes et donc la multiplication de ses voies, ce hadith atteint le degré d’authenticité. Mais toutes les versions rapportés sont faibles à l’exception d’une, ce hadith fut donc classé parmi les hadiths sahih li ‘ayrihi (son authenticité est due à d’autre hadith) en non pas li datihi (par lui-même).
1- Celui rapporté par Abou Hourayra, détient dans son sanad (chaine de transmission) Muhammad ibn ‘Amrou ibn ‘Iqlima qui est reconnu unanimement faible.
2- Celui rapporté par Mou’awiya détient dans son sanad Azhar ibn ‘AbdouAllah al Houzini qui est un Nasibi (qui ressent de l’animosité à l’égard de ahlou el bayt).
3- Celui rapporté selon Anas ibnou Malik, par 7 voies différentes sont toutes faibles, aucune d’elle n’est exempte d’être constitué d’un rapporteur faible ou inconnu.
Ce hadith fut rapporté par différentes voies, avec différents textes ou contenus, mais tous précisent cette division, malgré cela il atteint le degré d’authenticité, mais ceci nécessite une explication. Malgré ses nombreuses versions ce hadith n’est cité dans aucun des authentiques ni dans sahih el boukhari ni dans sahih mouslim, il fut répertorié par contre dans d’autres livres de hadith tel le musnad de l’imam Ahmed, ou les sunan ibn Maja, ou encore sunan Atirmidi, sahih ibn hiban, sunan abou Daoud, moustakrak el hakim, sunan Anasa-i, musnad Adarimi. Par ses nombreuses variantes et donc la multiplication de ses voies, ce hadith atteint le degré d’authenticité. Mais toutes les versions rapportés sont faibles à l’exception d’une, ce hadith fut donc classé parmi les hadiths sahih li ‘ayrihi (son authenticité est due à d’autre hadith) en non pas li datihi (par lui-même).
1- Celui rapporté par Abou Hourayra, détient dans son sanad (chaine de transmission) Muhammad ibn ‘Amrou ibn ‘Iqlima qui est reconnu unanimement faible.
2- Celui rapporté par Mou’awiya détient dans son sanad Azhar ibn ‘AbdouAllah al Houzini qui est un Nasibi (qui ressent de l’animosité à l’égard de ahlou el bayt).
3- Celui rapporté selon Anas ibnou Malik, par 7 voies différentes sont toutes faibles, aucune d’elle n’est exempte d’être constitué d’un rapporteur faible ou inconnu.