La Terre est un paradis pour le non musulman, et une prison pour le musulman... Pourtant de l'intérieur, la prison du musulman est plus délicieuse que le paradis du mécréant.
(Cor. 2,45-46) : "Commanderez-vous aux gens de faire le bien, et vous oubliez vous-mêmes de le faire, alors que vous récitez le Livre ? Etes-vous donc dépourvus de raison ? Et cherchez secours dans l’endurance et la Ṣalāt : certes, la Ṣalāt est une lourde obligation, sauf pour les humbles, qui ont la certitude de rencontrer leur Seigneur (après leur résurrection) et retourner à Lui seul."
Le jeûne, la çalât, la zakât, nous apprennent à dominer nos pulsions et devenir plus forts, plus indépendants. Comme un katana travaillé avec amour et violence, la patience affûte l'âme et les sens. La perception du Monde s'élève et l'introspection s'approfondit perpétuellement. Malgré l'apparence de nous brider, toutes les contraintes apparentes des lois nous rendent plus forts, nous purifient des sentiments incontrôlés. Le musulman est la personne la plus libre, car son front ne se baisse que devant le Tout-Puissant. Comme la pureté du diamant qui ne se dévoile qu'après une taille minutieuse, le Paradis commence au coeur du musulman-même, fût-il dans un brasier à l'extérieur. Il se révèle avec un travail sur soi soutenu, et la Lumière du Seigneur de Lumière.