Le patron de l'entreprise familiale spécialisée dans les installations électriques, Daniel Hager, s'inspire de l'Allemagne, où le système est bien rôdé, pour former et tester pendant plus de deux ans l'apprenti avant de l'embaucher.
LE FIGARO. - Vous dirigez une entreprise familiale spécialisée dans les installations électriques (11.400 salariés, dont 3400 en France, 1,76 milliard d'euros de CA). Est-il plus facile de recruter en France ou en Allemagne?
Daniel HAGER. - En Allemagne où nous recrutons plus d'une centaine de personnes par an, le challenge consiste à recruter des ingénieurs expérimentés. En France, où nous recrutons 200 personnes par an, il n'est pas évident de trouver des profils à double compétence, des technico-commerciaux, des techniciens de maintenance avec de l'expérience et même un bon commercial. Nous recherchons actuellement des ingénieurs en R&D, des designers, un webmaster, des spécialistes du marketing et de la qualité.
Vous venez d'acquérir l'italien Bocchiotti et êtes présent dans 80 pays. Continuez-vous d'investir et de recruter en France?
Nous renforçons nos équipes avec la cinquantaine de salariés de la filiale française de Bocchiotti. Nous investissons chaque année dans nos quatre usines et plus de 20 millions d'euros dans un forum à Obernai qui présentera nos innovations à nos clients du monde entier. Il ouvrira à la mi-année. Ces investissements et recrutements nous préparent au mieux à la reprise lorsqu'elle se présentera.
Vous formez 80 apprentis par an en France. Faut-il développer l'apprentissage?
L'entreprise et le jeune sont gagnants. Nous nous inspirons de l'Allemagne, où le système est bien rodé. Notre entreprise peut former et tester pendant deux à trois ans l'apprenti avant de l'embaucher. Celui-ci apprend un métier.
http://www.lefigaro.fr/emploi/2015/...ersonnes-par-an-en-france-et-en-allemagne.php
mam
LE FIGARO. - Vous dirigez une entreprise familiale spécialisée dans les installations électriques (11.400 salariés, dont 3400 en France, 1,76 milliard d'euros de CA). Est-il plus facile de recruter en France ou en Allemagne?
Daniel HAGER. - En Allemagne où nous recrutons plus d'une centaine de personnes par an, le challenge consiste à recruter des ingénieurs expérimentés. En France, où nous recrutons 200 personnes par an, il n'est pas évident de trouver des profils à double compétence, des technico-commerciaux, des techniciens de maintenance avec de l'expérience et même un bon commercial. Nous recherchons actuellement des ingénieurs en R&D, des designers, un webmaster, des spécialistes du marketing et de la qualité.
Vous venez d'acquérir l'italien Bocchiotti et êtes présent dans 80 pays. Continuez-vous d'investir et de recruter en France?
Nous renforçons nos équipes avec la cinquantaine de salariés de la filiale française de Bocchiotti. Nous investissons chaque année dans nos quatre usines et plus de 20 millions d'euros dans un forum à Obernai qui présentera nos innovations à nos clients du monde entier. Il ouvrira à la mi-année. Ces investissements et recrutements nous préparent au mieux à la reprise lorsqu'elle se présentera.
Vous formez 80 apprentis par an en France. Faut-il développer l'apprentissage?
L'entreprise et le jeune sont gagnants. Nous nous inspirons de l'Allemagne, où le système est bien rodé. Notre entreprise peut former et tester pendant deux à trois ans l'apprenti avant de l'embaucher. Celui-ci apprend un métier.
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