Quand Halilhodzic compare le Maroc a l'algerie!

Quand Halilhodzic compare le Maroc a l'algerie!
En conférence de presse, le sélectionneur national D' Algérie a préféré ne pas s'étendre sur le sujet, mais son exaspération était à peine dissimulée : «C'est mieux que je ne réponde pas à la question (sur l'état de la pelouse). Je ne*me soucie pas pour moi mais pour mes joueurs. J'ai été il y a quelques jours à Tanger (Maroc), le stade et le terrain étaient exceptionnels. Certains se fâchent quand je dis la vérité, mais à un moment, il faut dire pas mal de vérités pour espérer voir le football algérien remonter. Il faut que certaines personnes comprennent que pour côtoyer le plus haut niveau, il faut songer à faire autre chose... Mais je ne préfère pas m'étaler sur le sujet afin d'éviter de dire des 'bêtises'
 
L’herbe est elle plus verte ailleurs ?
Ce n’est pas vraiment sorti mais il fallait que ça sorte, ce n’est pas vraiment sorti mais Vahid Halilhodzic l’a pensé très fort. Tout en retenu, crispé, exaspéré, le sélectionneur national n’a pas voulu parler de l’état de la pelouse de Blida et, plus globalement, des pelouses algériennes.

Alors que la conférence de presse se focalisait jusqu’alors sur le match contre la Tunisie, que le sélectionneur semblait plutôt content de ses troupes, détendu (ce qui, dans le langage de Vahid, signifie la mâchoire légèrement desserrée), il a fallu qu’un journaliste présent pose LA question qu’il ne fallait pas poser...

Alors cette pelouse ? Le regard noir, le coach répond sèchement qu’il ne veut pas répondre à cette question pour ne pas s’énerver. « Coach Vahid » qui refuse de répondre à une question qui n’a pourtant rien de méchant, cela a de quoi surprendre. Difficile de compter le nombre de fois ou un sélectionneur, un joueur, en professionnel ou en amateur, a pu parler de l’état du terrain après un match, mais là, visiblement, c’était la question taboue.

Mais Vahid Halilhodzic reste tel qu’il est, tel que tous les clubs et sélections qui l’ont connu ont pu le voir, il ne pouvait pas esquiver la question, il a essayé pourtant mais quoi de mieux alors que cette comparaison avec la superbe pelouse de Tanger. Oui, il y avait de l’amertume, il n’a pas choisi de parler des nombreuses autres pelouses qu’il a vues mais de celle d’un pays avec qui il existe une rivalité sportive, et qui nous a sortis de la course à la qualification pour la CAN. Sans donner l’impression de répondre, il a choisi de titiller l’orgueil national. Nul besoin d’aller chercher bien loin, le voisin fait mieux, et s’il peut le faire nous n’avons pas d’excuses. Bien sûr, le coach est resté sur son terrain, il a exprimé de l’inquiétude pour ses joueurs avant tout. Il ajoutera une touche de projection en disant que, pour atteindre le haut niveau, il y avait déjà un minimum de pré-requis, mais finira par dire qu’il ne veut toujours pas répondre pour ne pas dire de bêtises...
 
Pour nous, observateurs, supporters, passionnés, chroniqueurs, jamais une absence de réponse ne nous a paru plus appropriée que celle-ci. Que ce serait-il donc passé si Vahid Halilhodzic avait répondu que l’état des pelouses algériennes était une honte, qu’elles mettaient en péril les organismes de sportifs de haut niveau, qu’à quelques pas de là, dans d’autres pays pas forcément plus riches ou structurés que nous, les pelouses étaient meilleures ? Branle-bas de combat dans les ministères, qu’est ce donc que ces thermomètres qui, plantés dans les pelouses de Blida ou d’Alger, indiquent une température négative ? Deux choix s’offrent donc à nous, supprimer ces thermomètres ou les remplacer en utilisant nos propres unités de mesure !

Et puis, qu’est ce qui importe : les conditions de jeu, les infrastructures ou bien l’image que nous pouvons renvoyer ? Parce qu’à travers notre chaine satellitaire diffusée un peu partout sur cette planète, la vénérable Canal Algérie, les spectateurs ont pu entendre, durant toute la retransmission, le commentateur vanter les mérites d’une pelouse exceptionnelle. Les plans larges aidant, l’illusion était parfaite…. Oui l’herbe était verte et bien verte, et nul besoin de savoir si elle était plus verte ailleurs ou si elle était, en réalité, incompatible avec la pratique du football de haut niveau.

En définitif, nous ferons donc comme le sélectionneur, nous refuserons de faire un édito pour parler de l’état désastreux des pelouses algériennes, nous refuserons de parler du risque de blessure qu’elles peuvent engendrer, nous refuserons également de dire que chez nos voisins tunisiens ou marocains, les pelouses sont de meilleure qualité parce que, tout comme Vahid Halilhodzic, nous avons peur de dire des bêtises. *
 
Faudrait améliorer vos terrains si vous voulez pas voir Halilhodzic (dur à écrire :D) partir...
vraiumernt une grande nation de foot comme l agerie(3 fois au mondial) championne d afrique en 1990 et pas un seul stade ni pelouse convenable
mais ou va donc l argent du petrole? ds la poche des generaux véreux , à coup sûr....
 

PhiberOptik

I have a dream
Je regrette les 5 minutes que j'ai gaspillé pour lire un tel article.
On a construit deux briquets, on va faire trembler la planète, Le Japon a construit pas mal des aéroports sur la mer, et c'est passé silencieux.
Arrêtons de jouer l'autruche.
 

oldboy

doumta mountadah wa himah
vraiumernt une grande nation de foot comme l agerie(3 fois au mondial) championne d afrique en 1990 et pas un seul stade ni pelouse convenable
mais ou va donc l argent du petrole? ds la poche des generaux véreux , à coup sûr....

non il va dans l agriculture, dans les champs de patates :D
 
Haut