« harcèlement de rue » : des étudiantes résignées et épuisées

thitrite

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Les campus nord-américains sont dorénavant parsemés de gros boutons rouges sur lesquels appuyer pour alerter un poste de sécurité lorsqu’une étudiante (plus souvent qu’un étudiant) se sent suivie, harcelée ou redoute simplement de rentrer seule chez elle le soir.
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En France, l’existence de ce qu’il est convenu d’appeler un « harcèlement de rue » à l’égard des jeunes femmes est de plus en plus souvent dénoncée : coups de klaxon, sifflets, commentaires à connotation sexuelle, invitations pressantes, obstructions de passage, voire insultes, gestes déplacés ou obscènes.
Dans le cadre de son master 1 en sociologie à l’université de Lorraine, Pauline Pélissier a mené une enquête sur ce thème auprès des étudiantes de Metz. Son mémoire, intitulé « Contribution à une sociologie des rapports de genre dans l’espace public », a été l’un des quatre travaux universitaires primés, mardi 14 juin, à l’issue du 25e concours de l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE) de Paris.

Harcèlement « intégré et banalisé »
Sur les 308 jeunes femmes qui ont répondu à son questionnaire, 87 % disent avoir été victimes de ce qu’elles considèrent comme de « petits harcèlements », en plein jour comme de nuit, souvent aux abords de l’université ou de la gare de Metz. « Il s’agit d’une accumulation et d’une répétition d’actions importunes » perpétrées par des hommes différents « qui épuisent les femmes et génèrent un environnement hostile »,commente Pauline Pélissier.

Au-delà de la fréquence d’un phénomène constaté récemment dans d’autres mémoires (celui de Capucine Coustère, de l’Institut d’études politiques de Toulouse, notamment), Pauline Pélissier souligne la « résignation »des personnes interrogées face à un harcèlement « intégré et banalisé ».
Elle en appelle au concept d’« intériorisation d’une contrainte objective », développé par Pierre Bourdieu.

Lors des entretiens semi-directifs qu’elle a menés, ses interlocutrices ont décrit les stratégies qu’elles ont adoptées pour « avoir la paix » dans l’espace public : éviter d’attirer l’attention par sa tenue vestimentaire ou son maquillage ; limiter la marche ou s’y résoudre mais en groupe ; mettre des baskets au cas où il faudrait courir ; dormir chez des amis plutôt que de rentrer seule à la nuit tombée ; garder ses clés en main pour se défendresi nécessaire, etc. Mais 1 % seulement des étudiantes interrogées se sont déclarées mobilisées contre ce type de harcèlement.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/campus/articl...ment_4950986_4401467.html#blFBBScq7EqeJTZC.99
 

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LaKabyle75

Orientalement vôtre
En France il y a des régions plus sujettes au harcèlement de rue
L'île de France par exemple

En revanche dans les villes comme Montpellier je n'ai jamais vu ce genre de problème
Les hommes sont indifférents à la nudité là bas

Les hommes qui harcèlent les femmes sont ceux qui perçoivent la Femme que sous son aspect sexuel
Femme = baise

C'est affligeant

Personnellement je suis résignée
J'ai capitulé et changé ma tenue vestimentaire pour avoir la paix ( je m habille comme un sac )
 
En France il y a des régions plus sujettes au harcèlement de rue
L'île de France par exemple

En revanche dans les villes comme Montpellier je n'ai jamais vu ce genre de problème
Les hommes sont indifférents à la nudité là bas

Les hommes qui harcèlent les femmes sont ceux qui perçoivent la Femme que sous son aspect sexuel
Femme = baise

C'est affligeant

Personnellement je suis résignée
J'ai capitulé et changé ma tenue vestimentaire pour avoir la paix ( je m habille comme un sac )
Comme ça?
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Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Bonjour bent nass @thitrite ! :timide:

Les mecs, quels brokons! :fou:
Metz, c’est ma ville depuis 15 ans, alors je connais, et leurs conclusions sont bidons, où alors ils ont choisi des filles qui tapent à l’œil comme on en voit pas partout. Tu peux squatter une rue du centre ville des jours ou des heures avant d’être témoins d’une scène. À moins qu’elles n’aient compté ceux qui se retournent sur elles, et même ça c’est rare, je le vois disons deux à trois fois par mois.

Des attitudes louches sur le même thème (connotation sexuelle) mais pour d’autres raisons, j’en subit de temps en temps, et je n’en fait pas tout un fromage. Mais bon, les comportements des hommes dominateurs qui plaisent aux femmes (ou les ténébreux, comme elles appellent ça) et des femmes elles‑mêmes, ça n’intéresse pas trop les féministes …

Pour le reste, voir la vidéo du précédent message. Je suis d’accord avec elle, il ne faut pas prendre n’importe quoi pour n’importe quoi (le sens de la mesure).
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
De la même auteur que la vidéo l’avant‑précédent message. Elle explique (ça semble basique, mais comme le féminisme cultive les maladies mentales et la paranoïa …) que un « bonjour » ou un compliment, n’est pas du harcèlement, que la différence est dans l’intention qui se détermine facilement aux mots et au ton et aux gestes. C’est surtout vers la moitié de la vidéo.

 

Hermes

Hail to the King
VIB
De la même auteur que la vidéo l’avant‑précédent message. Elle explique (ça semble basique, mais comme le féminisme cultive les maladies mentales et la paranoïa …) que un « bonjour » ou un compliment, n’est pas du harcèlement, que la différence est dans l’intention qui se détermine facilement aux mots et au ton et aux gestes. C’est surtout vers la moitié de la vidéo.

Whaaa je me suis perdu dans son regard... J'ai regardé les 11 minutes et ça m'a pris 11 minutes pour m'en remettre...
 
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