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AFGHANISTAN. L'armée française partie, reste les traducteurs. Et ils ont peur
Un collectif d'avocats exhorte François Hollande à intervenir personnellement pour accueillir 50 anciens interprètes afghans qui ont servi aux côtés de l'armée française et s'estiment aujourd'hui menacés
Ils ont servi le drapeau tricolore. Ils risquent le pire. Après le retrait de l'armée française d'Afghanistan fin 2012, quel sort attend les auxiliaires afghans, souvent des interprètes, qui ont travaillé, parfois pendant des années, pour nos militaires sur le champ de bataille ? Alors que les islamistes talibans regagnent chaque jour du terrain, ce sera, pour ces "collabos", ces "traîtres", ces "parias", la mort sans doute.
Sur quelques 200 demandes, certains, 73 (et leurs familles) ont, à ce jour, obtenu, parfois difficilement, des visas pour la France. Mais au moins 56 d'entre eux n'arrivent toujours pas à obtenir l'asile en France. Déposés depuis des mois, leurs passeports sont toujours bloqués à l'ambassade de France à Kaboul.
Lettre ouverte à François Hollande
Une trentaine de ces oubliés, qui s'estiment menacés pour s'être engagés aux côtés des forces françaises, ont manifesté en mars devant l'ambassade, selon Joël Bronner, correspondant de Radio France internationale en Afghanistan. A Paris, un collectif d'avocats vient de se créer pour défendre ces auxiliaires afghans.
Les avocats ont envoyé une lettre ouverte à François Hollande (ci-dessous) et vont lancer une pétition citoyenne. En Grande-Bretagne, sous la pression de l'opinion publique, les autorités ont fini par accueillir les auxiliaires de l'armée britannique d'Afghanistan
http://tempsreel.nouvelobs.com/mond...ie-reste-les-traducteurs-et-ils-ont-peur.html
Un collectif d'avocats exhorte François Hollande à intervenir personnellement pour accueillir 50 anciens interprètes afghans qui ont servi aux côtés de l'armée française et s'estiment aujourd'hui menacés
Ils ont servi le drapeau tricolore. Ils risquent le pire. Après le retrait de l'armée française d'Afghanistan fin 2012, quel sort attend les auxiliaires afghans, souvent des interprètes, qui ont travaillé, parfois pendant des années, pour nos militaires sur le champ de bataille ? Alors que les islamistes talibans regagnent chaque jour du terrain, ce sera, pour ces "collabos", ces "traîtres", ces "parias", la mort sans doute.
Sur quelques 200 demandes, certains, 73 (et leurs familles) ont, à ce jour, obtenu, parfois difficilement, des visas pour la France. Mais au moins 56 d'entre eux n'arrivent toujours pas à obtenir l'asile en France. Déposés depuis des mois, leurs passeports sont toujours bloqués à l'ambassade de France à Kaboul.
Lettre ouverte à François Hollande
Une trentaine de ces oubliés, qui s'estiment menacés pour s'être engagés aux côtés des forces françaises, ont manifesté en mars devant l'ambassade, selon Joël Bronner, correspondant de Radio France internationale en Afghanistan. A Paris, un collectif d'avocats vient de se créer pour défendre ces auxiliaires afghans.
Les avocats ont envoyé une lettre ouverte à François Hollande (ci-dessous) et vont lancer une pétition citoyenne. En Grande-Bretagne, sous la pression de l'opinion publique, les autorités ont fini par accueillir les auxiliaires de l'armée britannique d'Afghanistan
http://tempsreel.nouvelobs.com/mond...ie-reste-les-traducteurs-et-ils-ont-peur.html