Haro sur la corruption au Maroc

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Bladinaute averti
Pour Marie-Noëlle et Nicolas Farrié, couple de Marseillais installé à Casablanca depuis 5 ans, le rêve d’investir au Maroc s’est transformé en cauchemar.

A Dar Bouazza, à une vingtaine de kilomètres au sud de la capitale économique, Lô Beach, la plage privée dans laquelle ils ont investi, est quasi déserte.

«Nous n'en pouvons plus. Nous avons mis tout ce que nous avions dans ce projet, près de deux millions de MAD (environ 180 000 €). Après nous avoir laissé faire les travaux de rénovation, puis encaissé douze mois de loyers, le propriétaire du site, Tarek Cherradi, tente aujourd’hui de nous mettre dehors par tous les moyens, explique Nicolas Farrié. Harcèlement, sabotage, vol, menaces de mort, faux témoignages. Il va même jusqu’à appeler nos fournisseurs et décommander nos clients ! Et il se targue d’avoir des relations en haut lieu !».

Les deux Français sont choqués et désemparés.

« Tarek a payé le personnel de la plage pour porter plainte contre les patrons. Il nous a demandé de dire que nous n'avions pas reçu nos salaires, que les patrons étaient racistes. J’ai refusé de faire un faux témoignage. Il était furieux. Il m’a dit que j’allais le regretter, qu’il me ferait envoyer en taule et pire encore », raconte Hatim Lamallem, en charge des achats et du contrôle de gestion à Lô Beach. Le jeune homme craint aujourd’hui pour sa sécurité.

« J’ai refusé de témoigner. Je n’ai pas d’arriérés de salaires ! Alors monsieur Tarek m’a menacé. Il m’a dit : si tu n’es pas avec moi, c’est que tu es contre moi », confirme Olivier Wandji, responsable de salle.

« Nous avons tapé à toutes les portes, explique Marie-Noëlle Farrié. Une avocate nous a même dit qu’elle connaissait ce monsieur Cherradi, qu'il s'agissait d'un personnage peu recommandable et qu’il était préférable de laisser tomber ! », s’insurge t-elle.


Les investisseurs espagnols montent au créneau

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