Hicham Ben Abdellah El Alaoui, Meilleur allié de la monarchie.

Le problème des analyses, c'est qu'elles portent en elles, une modélisation qui les orientent d'entrée de jeu. S'il n'y a de science que du général, le terme monarchie, nom commun, souligne des ressemblances de forme tout en occultant les dissemblances de fond. Vu sous cet angle, dresser une analogie entre la monarchie marocaine et koweïtienne me parait non seulement hasardeux, mais occulte la genèse de ces dernières comme les liens qui les inscrivent dans l'histoire des populations au delà de la résistance à la colonisation et de la commanderie des croyants pour le Maroc.
Distinguer libéralisation de démocratisation, c'est certain, car c'est deux mots différents portant des sens distincts, reste à savoir ce qui est entendu par ces mots et à ce niveau l’ambiguïté prend sa véritable dimension.
Démocratie importée ou autochtone émergent de l'histoire et de la volonté du peuple ? Concevoir la société marocaine telle qu'elle est ou bien telle que l'analyste la souhaite, en mettant en œuvre ses référents propres ? Parle-t-on du Maroc traditionnel, celui du quotidien, ou de celui de la tour d'ivoire des intellectuels ?
 
Y'a pas de problèmes. Toute analyse reste, sans aucun doute, sous influence.
Ce qui est intéressant dans ce que propose Hicham Ben Abdellah c'est qu'il essaye d'intégrer dans sa fonction tous les facteurs faisant du Maroc ce qu'il est. L'économie, le pouvoir, les richesses, les lois, etc...Le but est de tomber sur les bonne corrélations pour s'approcher d'un modèle viable, juste et équitable.
 
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