Hillary Clinton s'est entretenue avec El Othmani

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Le ministre marocain des Affaires étrangères Saad Eddine Othmani et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton se sont entretenus, dimanche à Rabat. Les relations entres les Etats-Unis et le Maroc de même que le problème du Sahara étaient au cœur de cet entretien.

Le ministre marocain des Affaires étrangères Saad Eddine Othmani et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton ont entamé leurs entretiens dimanche à Rabat, dernière étape d'une tournée au Maghreb de Mme Clinton.

Il s'agit du premier entretien officiel entre cette dernière et un membre du gouvernement d'Abdelilah Benkirane, mais avant ses entretiens avec son homologue, qui devaient être suivis d'un déjeuner de travail, Mme Clinton a rencontré Taieb Fassi Fihri, conseiller du roi Mohammed VI.

Venant d'Alger, Mme Clinton clôture à Rabat une tournée dans les pays du Maghreb, commencée à Tunis où elle a participé à une réunion des pays “amis de la Syrie”.

Samedi à Alger, où elle s'est entretenue avec le président Abdelaziz Bouteflika, Mme Clinton a incité la Tunisie, l'Algérie et le Maroc à entretenir l'élan démocratique du Printemps arabe en approfondissant les réformes politiques.

“Je viens de Tunisie et demain je serai au Maroc, mon message est le même: les peuples du Maghreb (...) ont besoin et méritent de pouvoir décider pour eux-mêmes”, a-t-elle déclaré.

L'autonomie du Sahara selon Clinton

Washington et Rabat entretiennent des relations politiques étroites. Les États-Unis soutiennent notamment une autonomie sous souveraineté marocaine dans le conflit vieux de plus de 35 ans au Sahara occidental.

“Les États-Unis d'Amérique soutiennent les efforts visant à trouver une solution mutuellement acceptable à la question du Sahara. L'initiative d'autonomie est sérieuse, réaliste et crédible. Elle est de nature à permettre aux Sahraouis de gérer leurs affaires par eux-mêmes.”

Hillary Clinton, lors d'un point de presse à Rabat hier.

Après la victoire du parti Justice et développement aux législatives de novembre, Mme Clinton, avait offert l'aide des États-Unis au nouveau Parlement marocain, “afin de renforcer l’État de droit, élever le niveau des droits de l'Homme, promouvoir une gouvernance transparente et responsable, et travailler à asseoir des réformes démocratiques durables”.

Le Maroc maintient également des rapports étroits avec les États-Unis en matière de défense, Rabat ayant commandé il y a quatre ans 24 chasseurs F-16 dont quatre ont été livrés en août dernier, et les 20 restants devant être livrés au cours de cette année.

Depuis janvier, le Maroc a été élu membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour une période de deux ans. Un haut responsable américain qui accompagne Mme Clinton a rappelé dimanche que c'est le Maroc qui a présenté au nom de la Ligue arabe le projet de résolution sur la Syrie, auquel la Russie et la Chine ont opposé leur veto.

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Hillary Clinton salue les progrès démocratiques au Maroc


Le Maroc a fait "d'importants progrès sur la voie de la démocratie", s'est félicitée dimanche la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, en visite officielle à Rabat, dernière étape de sa tournée régionale.

Evoquant la nouvelle Constitution adoptée en juillet, à la demande du roi Mohamed VI, et les législatives qui ont suivi en novembre donnant pour la première fois la victoire aux islamistes modérés, Mme Clinton a indiqué que ces évènements constituaient d'"importants progrès sur la voie de la démocratie".

Le Maroc est "un très bon modèle pour d'autres pays", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse avec son homologue marocain Saad Eddine Othmani.

"Beaucoup de choses ont changé depuis ma dernière visite au Maroc", il y a quelques années, sauf "notre engagement dans notre amitié" envers ce pays, a-t-elle poursuivi.

Le ministre marocain a pour sa part déclaré que la viste de Mme Clinton était "une occasion pour le renforcement des relation au niveau sécuritaire. Il y a un nouveau contexte et des menaces réelles auxquelles nous devons faire face".

"Nous avons beaucoup discuté de la question sécuritaire, notamment au Sahel. Nous voulons élargir cette coopération à d'autres pays de la région", a également annoncé la secrétaire d'Etat américaine.

Il s'agit du premier entretien officiel entre Mme Clinton et un membre du gouvernement de l'islamiste Abdelilah Benkirane, entré en fonction début janvier.

Avant ses entretiens avec son homologue, qui devaient être suivis d'un déjeuner de travail, Mme Clinton a rencontré un conseiller du roi Mohammed VI, Taïb Fassi Fihri.

La secrétaire d'Etat devait s'entretenir avec des membres de la société civile marocaine de sujets concernant les droits de l'homme, mais cette rencontre a été annulée pour des raisons inconnues.

L'ONG Human Rights Watch (HRW) l'avait exhorté samedi à demander au nouveau chef du gouvernement marocain, l'islamiste Abdelillah Benkirane de réviser les lois qui continuent d'entraver la liberté d'expression au Maroc.

Mme Clinton "devrait presser les autorités à réviser les lois et les pratiques toujours en cours pour les mettre en harmonie avec la constitution", avait écrit Sarah Leah Whitson, directrice de l'ONG pour le Moyen Orient et l'Afrique du nord.

L'ONG cite notamment les articles de la loi punissant de peines pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison des propos jugés offensants concernant la religion musulmane, la monarchie et l'intégrité territoriale.


Au Fait

Il s'agit du premier entretien officiel entre Mme Clinton et un membre du gouvernement de Abdelilah Benkirane, entré en fonction début janvier.

Venant d'Alger, Mme Clinton clôture à Rabat une tournée dans les pays du Maghreb, commencée à Tunis où elle a participé à une réunion des pays "amis de la Syrie".
 

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Le ministre marocain des Affaires étrangères Saâd Dine Otmani et la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton ont entamé leurs entretiens dimanche à Rabat, dernière étape d’une tournée au Maghreb destinée à encourager les réformes démocratiques. Il s’agit du premier entretien officiel entre Clinton et un membre du gouvernement d’Abdelilah Benkirane, entré en fonction début janvier. Avant ses entretiens avec son homologue, qui devaient être suivis d’un déjeuner de travail, Clinton a rencontré le conseiller du roi Mohammed VI, Taieb Fassi Fihri. Venant d’Alger, Clinton clôture à Rabat une tournée dans les pays du Maghreb, commencée à Tunis où elle a participé à une réunion des pays “amis de la Syrie”. “Je viens de Tunisie et demain je serai au Maroc, mon message est le même: les peuples du Maghreb (…) ont besoin et méritent de pouvoir décider pour eux-mêmes”, a-t-elle déclaré.

http://www.lesoir-echos.com/les-etats-unis-pour-le-projet-dautonomie/presse-maroc/46015/
 
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