Makelloos
VIB
On penserait d’emblée que le mot dérive de l’arabe « chaikha », qui veut dire cheftaine, or rien n’est plus faux. On sait que « cheikh » est une vénérable personne qui, de ce fait, devient chef d’un groupe, investi d’une autorité morale. Comment donc peut-on imaginer plusieurs cheftaines pour un groupe et de surcroît, peu vénérables ?
Chikha dérive du mot berbère « chira », qui désigne jeune fille, (ichir, désigne jeune garçon) et par extension de sens, chanteuse, voire concubine. C’était très fréquent dans les familles bourgeoises à Fès d’égayer leurs soirées par les chants des chirates, ce qui serait l’équivalent de « qayna » en arabe classique, ou de « soltana » en Égypte. Les difficultés de prononciation du « r » roulé par des officiers des affaires indigènes, qui aimaient eux aussi s’entourer de filles aux mœurs légères, l’ont transformé en « kh », comme pour Oued Romane, la rivière des Romains, aux faubourgs de Zerhoun, devenu Oued Khomane, ou Ramlia, non loin des dunes de Merzouga, devenu Khamlia.
http://zamane.ma/fr/chikha/
Chikha dérive du mot berbère « chira », qui désigne jeune fille, (ichir, désigne jeune garçon) et par extension de sens, chanteuse, voire concubine. C’était très fréquent dans les familles bourgeoises à Fès d’égayer leurs soirées par les chants des chirates, ce qui serait l’équivalent de « qayna » en arabe classique, ou de « soltana » en Égypte. Les difficultés de prononciation du « r » roulé par des officiers des affaires indigènes, qui aimaient eux aussi s’entourer de filles aux mœurs légères, l’ont transformé en « kh », comme pour Oued Romane, la rivière des Romains, aux faubourgs de Zerhoun, devenu Oued Khomane, ou Ramlia, non loin des dunes de Merzouga, devenu Khamlia.
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