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Histoire du conflit du Sahara
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[QUOTE="Scoco, post: 7907278, member: 229951"] C’est dans cet état de misère absolue que ces braves guerriers et leurs descendants et, pour certains d’entre eux leurs parents et grands-parents, subsistaient. Ce fût le cas depuis que l’opération ECOUVILLON les a jetés sur les chemins sans issus de l’exode. Ils étaient des milliers à être partis chercher la liberté, le bonheur et la paix dans la dignité. Rien de tout cela ne fut obtenu. Et c’est dans ce monde oublié de tous, responsables locaux et régionaux, que ces trentaines d’universitaires ont essayé de se faire entendre et de crier tout le mal qu’ils pensaient de leur situation sociale, économique, culturelle et politique d’antan. Il faut également signaler le mépris et la haine que certains responsables administratifs portaient à ces jeunes gens venus d’ailleurs. Ils n’étaient ni soumis ni résignés comme l’étaient leur parents. On leur reprochait le simple fait de s’exprimer et de manifester leur désaccord avec les diktats du Caïd de la région. Comment osaient-ils défier le pouvoir du « gouverneur invisible » érigé en monument sacré ? Comment prétendaient-ils avoir l’audace de dire tout haut ce que leurs parents pensaient tout bas ? Comment ont-ils eu l’audace des « désespérés » pour lever la voix et défier le Khalife du quartier ? Pour calmer ces « têtes brûlées », on n’a pas trouvé mieux que de les tabasser. On a dû les suspendre, les enfermer, les priver de toute nourriture, les laisser suffoquer et souffrir le martyre en attendant l’arrivée d’une section du Makhzen mobile, stationnée à plus de deux cents kilomètres au nord, à Bouizakarne. Cette section avait pour mission de renforcer la torture et l’humiliation. Elle devait leur faire endurer les pires douleurs aussi bien morales que physiques. C’est ce qui fût. Ils avaient, en effet, été battus par les plus inhumains des services d’ordre. Les plus jeunes comme leurs ainés ne comprenaient rien de ce qui leur arrivait. Leur seul délit ou plutôt leur crime était qu’ils étaient plus éveillés que leurs parents et qu’ils avaient marché la veille de leur emprisonnement dans les ruelles étroites de la petite bourgade de Tan-Tan pour manifester leur légitime colère. Ils ont manifesté pour que le Maroc récupère ou fasse quelque chose pour récupérer son Sahara. C’était pour eux le gage d’une amélioration de la situation de l’époque sentie comme intenable et profondément désespérée. Devant cette incompréhension, leur citoyenneté, vécue comme une citoyenneté de seconde zone, s’est transformée en une révolte destructive et dévastatrice. Ainsi, la haine s’est emparée des cœurs et des esprits. [/QUOTE]
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