Quand le monothéisme est apparu au sein de l'humanité ? Je voudrais discuter de l'histoire du monothéisme... De par sa nature, l'homme est naturellement enclin aux croyances, car son cerveau fonctionne en associant des idées et des événements entre-eux. Citons l'exemple d'une souris dans une cage, une roue y est placée, et un mécanisme qui fait tomber une graine quand la roue est actionnée dans un sens... La souris va faire tourner la roue et voire tomber la graine. Pour elle, c'est le fait d'actioner la roue qui produit la graine. Elle ignore le mécanisme conçu à son insu. Pareillement, un homme entièrement sauvage comme celui du paléolithique devrait concevoir un vent qui le pousse ou bouscule un arbre comme une entité, et pouvoir le craindre au même titre qu'un tigre.
arbre déraciné pendant coup de vent - YouTube
L'homo Sapiens est apparu il y a environs 150.000 ans, et devait considérer spontanément les forces de la nature comme des entités, au même titre qu'un animal, le soleil qui frappe ou le tonnerre. Il n'avait aucune notion scientifique et devait avoir une conception très spontanée du monde. Autre trace très intéressante, les rituels funéraires : enterrement des défunts avec des armes ou des ustensiles pour manger. Donc, ils croyaient que les morts dorment et doivent se réveiller. Les voir en rêve devait leur sembler être si réels qu'ils ne devaient pas douter que l'âme des défunts subsistait. De même, de l'avis unanime des anthropologues, les objets usuels du quotidien avaient toujours des fonctions, car la notion purement esthétique ne se relève que relativement tardivement. Or, un pendentif de vénus vieux de plus de 150.000 ans a été retrouvé à Barakhat Ram, qui témoigne de la vénération d'une déesse protectrice en forme de femme. La forme la plus ancienne d'une croyance en une déesse créatrice.
A Berekhat Ram, un pendentif de Vénus, vieux de 160.000 ans a été trouvé qui témoigne de la plus ancienne trace de la vénération d'une déesse créatrice et protectrice.
Or, parler de monothéisme n'a pas de sens, car même le mot dieu n'existe peut-être pas encore. Le vocabulaire sans doute très pauvre (peut-être à peine quelques centaines de mots) et l'absence d'écriture ne permet pas l'élaboration d'une théosophie sophistiquée. La vénération de la Vénus est donc la plus ancienne trace d'un culte très simpliste d'une déesse de la fertilité protectrice. A défaut d'avoir inventé l'écriture, la déesse mère de la fertilité, protectrice est représentée par des triangles ou des statuettes et figurines féminines avec des formes sexuelles exacerbées, évoquant le caractère créateur et de fertilité. Mais sans doute, les forces de la nature sont considérées comme des entités au même titre que les animaux, le soleil, les éclairs...
arbre déraciné pendant coup de vent - YouTube
L'homo Sapiens est apparu il y a environs 150.000 ans, et devait considérer spontanément les forces de la nature comme des entités, au même titre qu'un animal, le soleil qui frappe ou le tonnerre. Il n'avait aucune notion scientifique et devait avoir une conception très spontanée du monde. Autre trace très intéressante, les rituels funéraires : enterrement des défunts avec des armes ou des ustensiles pour manger. Donc, ils croyaient que les morts dorment et doivent se réveiller. Les voir en rêve devait leur sembler être si réels qu'ils ne devaient pas douter que l'âme des défunts subsistait. De même, de l'avis unanime des anthropologues, les objets usuels du quotidien avaient toujours des fonctions, car la notion purement esthétique ne se relève que relativement tardivement. Or, un pendentif de vénus vieux de plus de 150.000 ans a été retrouvé à Barakhat Ram, qui témoigne de la vénération d'une déesse protectrice en forme de femme. La forme la plus ancienne d'une croyance en une déesse créatrice.
A Berekhat Ram, un pendentif de Vénus, vieux de 160.000 ans a été trouvé qui témoigne de la plus ancienne trace de la vénération d'une déesse créatrice et protectrice.
Or, parler de monothéisme n'a pas de sens, car même le mot dieu n'existe peut-être pas encore. Le vocabulaire sans doute très pauvre (peut-être à peine quelques centaines de mots) et l'absence d'écriture ne permet pas l'élaboration d'une théosophie sophistiquée. La vénération de la Vénus est donc la plus ancienne trace d'un culte très simpliste d'une déesse de la fertilité protectrice. A défaut d'avoir inventé l'écriture, la déesse mère de la fertilité, protectrice est représentée par des triangles ou des statuettes et figurines féminines avec des formes sexuelles exacerbées, évoquant le caractère créateur et de fertilité. Mais sans doute, les forces de la nature sont considérées comme des entités au même titre que les animaux, le soleil, les éclairs...