Et ils ne nous comprendront jamais non plus......
C’est le plus vieux cliché du monde que la science vient de confirmer à travers une récente étude allemande*. Des chercheurs de l’université de Bochum ont demandé à vingt-deux volontaires de deviner l'humeur de femmes et d'hommes en ne visionnant que les photographies de leurs regards. Résultat : les hommes ont deux fois plus de mal à percevoir l’humeur des femmes que celle des hommes. Cette difficulté s'explique par le fait que le cerveau masculin sollicite en priorité la zone des souvenirs et non celle des sentiments et de l'empathie, comme l'aurait fait le cerveau féminin. Ainsi, les hommes cherchent à associer les regards à des moments qu’ils ont déjà vécus.
Une explication (pré)historique
Pour expliquer ces résultats, les scientifiques allemands avancent un argument (pré)historique. En effet, « comme les hommes étaient plus concernés par la chasse et la défense du territoire, il était important pour eux d'être en mesure de prévoir et anticiper les intentions et les actions de leur concurrents masculins ». Heureusement, au XXIe siècle, on peut plonger dans le regard d’une femme sans crainte.
* Étude réalisée auprès de 22 hommes et publiée le 10 avril 2013 dans la revue http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0060278
C’est le plus vieux cliché du monde que la science vient de confirmer à travers une récente étude allemande*. Des chercheurs de l’université de Bochum ont demandé à vingt-deux volontaires de deviner l'humeur de femmes et d'hommes en ne visionnant que les photographies de leurs regards. Résultat : les hommes ont deux fois plus de mal à percevoir l’humeur des femmes que celle des hommes. Cette difficulté s'explique par le fait que le cerveau masculin sollicite en priorité la zone des souvenirs et non celle des sentiments et de l'empathie, comme l'aurait fait le cerveau féminin. Ainsi, les hommes cherchent à associer les regards à des moments qu’ils ont déjà vécus.
Une explication (pré)historique
Pour expliquer ces résultats, les scientifiques allemands avancent un argument (pré)historique. En effet, « comme les hommes étaient plus concernés par la chasse et la défense du territoire, il était important pour eux d'être en mesure de prévoir et anticiper les intentions et les actions de leur concurrents masculins ». Heureusement, au XXIe siècle, on peut plonger dans le regard d’une femme sans crainte.
* Étude réalisée auprès de 22 hommes et publiée le 10 avril 2013 dans la revue http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0060278