Quelle honte ce jour où j'avais pensé qu'elle m'avait souri !

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AncienMembre

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« Moi, l’anonyme, je me meurs dans l’indifférence totale. » Lever de rideau !

Beau début, n’est-ce pas ? J’ai mis du temps à le pondre, mais quand je le lis, il me procure des frissons. Et à vous ?

Bref, pourquoi est-ce que je me meurs ? C’est que mes amis, je désire une fille. Je la désire tant. C’est une fille que je croise de temps à autres. Et, à chaque fois que je pose les yeux sur elle, j’ai l’impression d’avoir été effleuré par une grâce irréelle.

Mais - parce qu’il y’a un mais – elle, elle s’en fout totalement de ma tronche. Mais de manière définitive ! C’est sans appel ! Elle, quand elle passe à côté de moi, elle n’a pas le sentiment d’avoir été frappée par un charme quelconque. Rien, absolument rien, ne la trouble dans ma présence. Nada, nothing, walou ! Je me demande même si elle soupçonne mon existence.

Néanmoins, il s’est produit une fois, pendant un quart de seconde, une ouverture spatio-temporelle grâce à laquelle elle m’a remarqué. Mais pas de la façon dont j’aurais aimé. Jugez par vous-même.


C’était par une belle fin d’après-midi ensoleillée de juin. Je sortais de la salle de sport où j’ai effectué quelques mouvements de musculation mêlé à des étirements très efficaces. Je me sentais si bien, si fort, si étiré ! Souriant, je me dirigeais vers l’arrêt de bus en repensant aux propos de mon entraîneur sportif qui, ce jour-là, trouvait que j’étais particulièrement habile dans mes mouvements.

Et arrivé à l’arrêt, devinez qui je croise en train d’attendre le bus ? Vous ne devinez pas ? Vous donnez votre langue au chat ? Bien ! Je la croise ELLE ! La fille dont je suis follement amoureux malgré qu’elle m’ignore. Dès que je l’ai vu, ma gorge s’est immédiatement asséchée et ma vision s’est brouillée. Elle me fait tant d’effet, la belle !

J’ai bien entendu veillé à me tenir à l’écart pour ne pas entamer sa zone de confort (c’est une petite astuce que j’ai apprise en suivant les techniques de dragues sophistiquées de William, un coach en séduction sur internet).

Et c’est à ce moment-là, qu’il va se produire l’incroyable ! Que dis-je, Un miracle ! Quand elle m’a vu arrivé, son visage s’est immédiatement éclairé ! Mieux ! Elle m’a souri !

En un quart de seconde, j’ai vécu le bonheur le plus intense qu’il m’a été donné de vivre durant ma longue et chiante vie ! Je tremblais de partout. J’étais tellement ému, que des larmes me sont montées aux yeux. Je nous imaginais déjà ensemble, main dans la main, courir dans les prés en rigolant à gorge déployée. Je nous voyais même jouer à cache-cache dans notre grande et belle maison. Je me voyais faire semblant de ne pas l’avoir vu cachée derrière le rideau du salon. Et quand je passerai devant le rideau, elle crierait : « chui lààààà ! » en sortant sa petite tête toute mimi. Et là, feignant la surprise, je lui dirai « oh mais je ne t’ai pas vu du tout ! du tout ! du tout ! Mais tu es trop forte ! Comment t’as fait ? C’est quoi ton secret ? Allé stoplé dis-moi ! dis-moi donc ! ». Puis encore une fois elle rigolerait à gorge déployée en renversant la tête en arrière et en me traitant de nul. Et tout ça je l’ai imaginé en un quart de seconde !

Et c’est quand j’ai commencé à lui faire mon plus beau sourire que j’ai entendu dans mon dos une voix féminine dire « Oooooh mais salut toi ! Ça va ? ». Je me suis retourné et j’ai vu une jeune demoiselle surgir de nulle part pour aller s’assoir à côté d’elle après lui avoir fait la bise.

Oh bon Dieu la honte ! C’était donc à elle qu’elle souriait ! En voyant ça, j’ai eu envie de me liquéfier et disparaître dans la première bouche d’égout pour me mélanger à l'eau croupissante et y demeurer à vie.

Si vous m’aviez vu à ce moment-là, mes amis, vous seriez mort de rire. J'étais debout, figé comme une endive, avec un large sourire et les larmes aux yeux à cause de la honte, en feignant que quelque chose que je venais de voir au loin m'avait fait sourire. Et vous savez ce qui est le plus malheureux dans cette histoire ? Elle avait vu que je lui avais souri ! J’ai même senti qu’elle se retenait d’exploser de rire ! En y repensant là, j’ai envie de claquer mon clavier contre mon crâne jusqu’au sang !

Puis le bus est arrivé. Celle que j’aimais y’est montée avec son amie. J’ai pas osé les suivre. Je suis resté là, le sourire crispé, le regard dans le vide sans oser cligner des yeux et j’ai laissé le bus s’en aller. Puis, quand il fut assez loin, je me suis mis à courir de toutes mes forces en laissant derrière moi une longue traînée de larmes de honte.

Puis vint la nuit.

Prostré sous ma couverture en position latérale de sécurité, je me répétais qu’en fait, il y avait plus douloureux que d'aimer une fille qui ne nous aime pas. Oui, il y’a se ***** la honte devant elle !

Et c’est ainsi que « moi, l’anonyme, dans l’indifférence totale, je me suis endormi » Baisser du rideau !
 

origami

Et sinon, tu as d'autres projets dans la vie ?
VIB
« Moi, l’anonyme, je me meurs dans l’indifférence totale. » Lever de rideau !

Beau début, n’est-ce pas ? J’ai mis du temps à le pondre, mais quand je le lis, il me procure des frissons. Et à vous ?

Bref, pourquoi est-ce que je me meurs ? C’est que mes amis, je désire une fille. Je la désire tant. C’est une fille que je croise de temps à autres. Et, à chaque fois que je pose les yeux sur elle, j’ai l’impression d’avoir été effleuré par une grâce irréelle.

Mais - parce qu’il y’a un mais – elle, elle s’en fout totalement de ma tronche. Mais de manière définitive ! C’est sans appel ! Elle, quand elle passe à côté de moi, elle n’a pas le sentiment d’avoir été frappée par un charme quelconque. Rien, absolument rien, ne la trouble dans ma présence. Nada, nothing, walou ! Je me demande même si elle soupçonne mon existence.

Néanmoins, il s’est produit une fois, pendant un quart de seconde, une ouverture spatio-temporelle grâce à laquelle elle m’a remarqué. Mais pas de la façon dont j’aurais aimé. Jugez par vous-même.


C’était par une belle fin d’après-midi ensoleillée de juin. Je sortais de la salle de sport où j’ai effectué quelques mouvements de musculation mêlé à des étirements très efficaces. Je me sentais si bien, si fort, si étiré ! Souriant, je me dirigeais vers l’arrêt de bus en repensant aux propos de mon entraîneur sportif qui, ce jour-là, trouvait que j’étais particulièrement habile dans mes mouvements.

Et arrivé à l’arrêt, devinez qui je croise en train d’attendre le bus ? Vous ne devinez pas ? Vous donnez votre langue au chat ? Bien ! Je la croise ELLE ! La fille dont je suis follement amoureux malgré qu’elle m’ignore. Dès que je l’ai vu, ma gorge s’est immédiatement asséchée et ma vision s’est brouillée. Elle me fait tant d’effet, la belle !

J’ai bien entendu veillé à me tenir à l’écart pour ne pas entamer sa zone de confort (c’est une petite astuce que j’ai apprise en suivant les techniques de dragues sophistiquées de William, un coach en séduction sur internet).

Et c’est à ce moment-là, qu’il va se produire l’incroyable ! Que dis-je, Un miracle ! Quand elle m’a vu arrivé, son visage s’est immédiatement éclairé ! Mieux ! Elle m’a souri !

En un quart de seconde, j’ai vécu le bonheur le plus intense qu’il m’a été donné de vivre durant ma longue et chiante vie ! Je tremblais de partout. J’étais tellement ému, que des larmes me sont montées aux yeux. Je nous imaginais déjà ensemble, main dans la main, courir dans les prés en rigolant à gorge déployée. Je nous voyais même jouer à cache-cache dans notre grande et belle maison. Je me voyais faire semblant de ne pas l’avoir vu cachée derrière le rideau du salon. Et quand je passerai devant le rideau, elle crierait : « chui lààààà ! » en sortant sa petite tête toute mimi. Et là, feignant la surprise, je lui dirai « oh mais je ne t’ai pas vu du tout ! du tout ! du tout ! Mais tu es trop forte ! Comment t’as fait ? C’est quoi ton secret ? Allé stoplé dis-moi ! dis-moi donc ! ». Puis encore une fois elle rigolerait à gorge déployée en renversant la tête en arrière et en me traitant de nul. Et tout ça je l’ai imaginé en un quart de seconde !

Et c’est quand j’ai commencé à lui faire mon plus beau sourire que j’ai entendu dans mon dos une voix féminine dire « Oooooh mais salut toi ! Ça va ? ». Je me suis retourné et j’ai vu une jeune demoiselle surgir de nulle part pour aller s’assoir à côté d’elle après lui avoir fait la bise.

Oh bon Dieu la honte ! C’était donc à elle qu’elle souriait ! En voyant ça, j’ai eu envie de me liquéfier et disparaître dans la première bouche d’égout pour me mélanger à l'eau croupissante et y demeurer à vie.

Si vous m’aviez vu à ce moment-là, mes amis, vous seriez mort de rire. J'étais debout, figé comme une endive, avec un large sourire et les larmes aux yeux à cause de la honte, en feignant que quelque chose que je venais de voir au loin m'avait fait sourire. Et vous savez ce qui est le plus malheureux dans cette histoire ? Elle avait vu que je lui avais souri ! J’ai même senti qu’elle se retenait d’exploser de rire ! En y repensant là, j’ai envie de claquer mon clavier contre mon crâne jusqu’au sang !

Puis le bus est arrivé. Celle que j’aimais y’est montée avec son amie. J’ai pas osé les suivre. Je suis resté là, le sourire crispé, le regard dans le vide sans oser cligner des yeux et j’ai laissé le bus s’en aller. Puis, quand il fut assez loin, je me suis mis à courir de toutes mes forces en laissant derrière moi une longue traînée de larmes de honte.

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C'est trop long a lire

Va faire des pompes :D
 
« Moi, l’anonyme, je me meurs dans l’indifférence totale. » Lever de rideau !

Beau début, n’est-ce pas ? J’ai mis du temps à le pondre, mais quand je le lis, il me procure des frissons. Et à vous ?

Bref, pourquoi est-ce que je me meurs ? C’est que mes amis, je désire une fille. Je la désire tant. C’est une fille que je croise de temps à autres. Et, à chaque fois que je pose les yeux sur elle, j’ai l’impression d’avoir été effleuré par une grâce irréelle.

Mais - parce qu’il y’a un mais – elle, elle s’en fout totalement de ma tronche. Mais de manière définitive ! C’est sans appel ! Elle, quand elle passe à côté de moi, elle n’a pas le sentiment d’avoir été frappée par un charme quelconque. Rien, absolument rien, ne la trouble dans ma présence. Nada, nothing, walou ! Je me demande même si elle soupçonne mon existence.

Néanmoins, il s’est produit une fois, pendant un quart de seconde, une ouverture spatio-temporelle grâce à laquelle elle m’a remarqué. Mais pas de la façon dont j’aurais aimé. Jugez par vous-même.


C’était par une belle fin d’après-midi ensoleillée de juin. Je sortais de la salle de sport où j’ai effectué quelques mouvements de musculation mêlé à des étirements très efficaces. Je me sentais si bien, si fort, si étiré ! Souriant, je me dirigeais vers l’arrêt de bus en repensant aux propos de mon entraîneur sportif qui, ce jour-là, trouvait que j’étais particulièrement habile dans mes mouvements.

Et arrivé à l’arrêt, devinez qui je croise en train d’attendre le bus ? Vous ne devinez pas ? Vous donnez votre langue au chat ? Bien ! Je la croise ELLE ! La fille dont je suis follement amoureux malgré qu’elle m’ignore. Dès que je l’ai vu, ma gorge s’est immédiatement asséchée et ma vision s’est brouillée. Elle me fait tant d’effet, la belle !

J’ai bien entendu veillé à me tenir à l’écart pour ne pas entamer sa zone de confort (c’est une petite astuce que j’ai apprise en suivant les techniques de dragues sophistiquées de William, un coach en séduction sur internet).

Et c’est à ce moment-là, qu’il va se produire l’incroyable ! Que dis-je, Un miracle ! Quand elle m’a vu arrivé, son visage s’est immédiatement éclairé ! Mieux ! Elle m’a souri !

En un quart de seconde, j’ai vécu le bonheur le plus intense qu’il m’a été donné de vivre durant ma longue et chiante vie ! Je tremblais de partout. J’étais tellement ému, que des larmes me sont montées aux yeux. Je nous imaginais déjà ensemble, main dans la main, courir dans les prés en rigolant à gorge déployée. Je nous voyais même jouer à cache-cache dans notre grande et belle maison. Je me voyais faire semblant de ne pas l’avoir vu cachée derrière le rideau du salon. Et quand je passerai devant le rideau, elle crierait : « chui lààààà ! » en sortant sa petite tête toute mimi. Et là, feignant la surprise, je lui dirai « oh mais je ne t’ai pas vu du tout ! du tout ! du tout ! Mais tu es trop forte ! Comment t’as fait ? C’est quoi ton secret ? Allé stoplé dis-moi ! dis-moi donc ! ». Puis encore une fois elle rigolerait à gorge déployée en renversant la tête en arrière et en me traitant de nul. Et tout ça je l’ai imaginé en un quart de seconde !

Et c’est quand j’ai commencé à lui faire mon plus beau sourire que j’ai entendu dans mon dos une voix féminine dire « Oooooh mais salut toi ! Ça va ? ». Je me suis retourné et j’ai vu une jeune demoiselle surgir de nulle part pour aller s’assoir à côté d’elle après lui avoir fait la bise.

Oh bon Dieu la honte ! C’était donc à elle qu’elle souriait ! En voyant ça, j’ai eu envie de me liquéfier et disparaître dans la première bouche d’égout pour me mélanger à l'eau croupissante et y demeurer à vie.

Si vous m’aviez vu à ce moment-là, mes amis, vous seriez mort de rire. J'étais debout, figé comme une endive, avec un large sourire et les larmes aux yeux à cause de la honte, en feignant que quelque chose que je venais de voir au loin m'avait fait sourire. Et vous savez ce qui est le plus malheureux dans cette histoire ? Elle avait vu que je lui avais souri ! J’ai même senti qu’elle se retenait d’exploser de rire ! En y repensant là, j’ai envie de claquer mon clavier contre mon crâne jusqu’au sang !

Puis le bus est arrivé. Celle que j’aimais y’est montée avec son amie. J’ai pas osé les suivre. Je suis resté là, le sourire crispé, le regard dans le vide sans oser cligner des yeux et j’ai laissé le bus s’en aller. Puis, quand il fut assez loin, je me suis mis à courir de toutes mes forces en laissant derrière moi une longue traînée de larmes de honte.

Puis vint la nuit.

Prostré sous ma couverture en position latérale de sécurité, je me répétais qu’en fait, il y avait plus douloureux que d'aimer une fille qui ne nous aime pas. Oui, il y’a se ***** la honte devant elle !

Et c’est ainsi que « moi, l’anonyme, dans l’indifférence totale, je me suis endormi » Baisser du rideau !

Excellent. ..
Pkoi la honte ? Lol
 

meli93

VIB
[QUOTE="Septime,

Lol ça m'est déjà arrivé de penser que quelqu'un me saluait alors qu'il parlait à la personne derrière moi et j'ai déjà mis aussi un vent à quelqu'un comme ça lol![/QUOTE]

Mdrrrrr pareillement
Je disais bonjour à qqn derrière et l'autre pensait que ça lui était adresser , il segtape un vent mais t'es morte de rire
 
A

AncienMembre

Non connecté
Lol ça m'est déjà arrivé de penser que quelqu'un me saluait alors qu'il parlait à la personne derrière moi et j'ai déjà mis aussi un vent à quelqu'un comme ça lol!

Mdrrrrr pareillement
Je disais bonjour à qqn derrière et l'autre pensait que ça lui était adresser , il segtape un vent mais t'es morte de rire[/QUOTE]


LOLLL moqueuse
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Déjà vécu, trop la honte au fond de soi, on espère toujours que personne n'a remarqué, encore toi tu ne lui as pas parlé ni fait un geste, sinon je te dis pas comment on se sent mal.:indigne::(
 
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