Les huit chiffres chocs sur le suicide en france

Mieux connaître le fléau du suicide pour renforcer la prévention. Créé en 2013, l'Observatoire national du suicide (ONS) publie ce mercredi son premier rapport qui permet d'appréhender objectivement les données sur ce sujet encore tellement tabou. 20 minutes décrypte les huit chiffres qu'il faut retenir.

En France, un décès sur 50 est un suicide

En 2011, 11.400 personnes se sont donné la mort en France métropolitaine. Un chiffre qui fait de la France un pays qui enregistre l'un des plus hauts taux de suicides en Europe, après la Finlande, la Belgique et la plupart des pays de l'Est. «On estime qu'une personne sera confrontée, sur une période de quarante ans, au décès par suicide d'une à trois personnes de son entourage immédiat», souligne le rapport de l'ONS.

Un Français sur 20 fait une tentative de suicide au cours de sa vie

En 2011, 200.000 personnes ont été hospitalisées en raison d'une tentative de suicide (TS). Mais toutes les TS ne donnant pas lieu à une hospitalisation, les statistiques sous-évaluent l'ampleur du phénomène.

Les hommes sont trois fois plus touchés que les femmes

Si les femmes effectuent deux fois plus de tentatives de suicide que les hommes, elles sont trois fois moins nombreuses à se donner la mort. Une surmortalité masculine qui existe dans pratiquement tous les pays et qui s'explique notamment par le fait que les hommes utilisent des moyens létaux plus violents.

Un tiers des suicidés ont plus de 60 ans

Le taux de décès par suicide augmente fortement avec l'âge. Mais proportionnellement, la part des suicides chez les jeunes est plus élevée car ils demeurent la seconde cause de décès chez les 15-24 ans après les accidents de la route.

Plus d'un suicide sur deux a lieu par pendaison

Les suicides par pendaison sont plus fréquents chez les hommes (58%) que chez les femmes (37%)
 

Bayberss

Bladinaute averti
Mieux connaître le fléau du suicide pour renforcer la prévention. Créé en 2013, l'Observatoire national du suicide (ONS) publie ce mercredi son premier rapport qui permet d'appréhender objectivement les données sur ce sujet encore tellement tabou. 20 minutes décrypte les huit chiffres qu'il faut retenir.

En France, un décès sur 50 est un suicide

En 2011, 11.400 personnes se sont donné la mort en France métropolitaine. Un chiffre qui fait de la France un pays qui enregistre l'un des plus hauts taux de suicides en Europe, après la Finlande, la Belgique et la plupart des pays de l'Est. «On estime qu'une personne sera confrontée, sur une période de quarante ans, au décès par suicide d'une à trois personnes de son entourage immédiat», souligne le rapport de l'ONS.

Un Français sur 20 fait une tentative de suicide au cours de sa vie

En 2011, 200.000 personnes ont été hospitalisées en raison d'une tentative de suicide (TS). Mais toutes les TS ne donnant pas lieu à une hospitalisation, les statistiques sous-évaluent l'ampleur du phénomène.

Les hommes sont trois fois plus touchés que les femmes

Si les femmes effectuent deux fois plus de tentatives de suicide que les hommes, elles sont trois fois moins nombreuses à se donner la mort. Une surmortalité masculine qui existe dans pratiquement tous les pays et qui s'explique notamment par le fait que les hommes utilisent des moyens létaux plus violents.

Un tiers des suicidés ont plus de 60 ans

Le taux de décès par suicide augmente fortement avec l'âge. Mais proportionnellement, la part des suicides chez les jeunes est plus élevée car ils demeurent la seconde cause de décès chez les 15-24 ans après les accidents de la route.

Plus d'un suicide sur deux a lieu par pendaison

Les suicides par pendaison sont plus fréquents chez les hommes (58%) que chez les femmes (37%)
Édifiant!
On aurait tout de meme souhaité avoir des stats sur les différents motifs et les contextes sociaux.
 
Ah c'est triste! C'est horrible pour les personnes qui aimaient la personne....une grande vexation. Les enfants d'un parent qui s'est donné la mort sont perdus dans leurs têtes (j’espère que statistiquement ils répètent pas le geste). Une pensée pour une bonne copine qui est partie récemment de cette manière:(.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Pour Durkheim, le suicide est un fait social. La perte de repère social et la perte de toute perspective d'avenir peut être avoir comme conséquence le suicide...
Au fait, ce serait le dysfonctionnement du lien social...

Excuse-moi, mais l'étude de Durkheim a été beaucoup critiquée.

Un problème majeur de son étude : il ne tient pas compte du fait que le suicide est un grave péché, une honte et un déshonneur dans les sociétés catholiques traditionnelles, ce qui fait qu'il y a une certaine quantité de suicides qui sont maquillés en accidents par les proches du suicidé dans le but de sauver la face.
 
A

AncienMembre

Non connecté
En tout cas,
Aussi triste que peu surprenant.

Vu l'isolement des personnes âgées (plus 60 ans) et le manque de perspectives d'avenir chez les jeunes.

Que dieu les pardonne inch'allah.
 
Excuse-moi, mais l'étude de Durkheim a été beaucoup critiquée.

Un problème majeur de son étude : il ne tient pas compte du fait que le suicide est un grave péché, une honte et un déshonneur dans les sociétés catholiques traditionnelles, ce qui fait qu'il y a une certaine quantité de suicides qui sont maquillés en accidents par les proches du suicidé dans le but de sauver la face.
Je sais, l'étude de Durkheim n'en n'est qu'une parmi tant d'autres pour expliquer le suicide.
L'histoire du péché religieux est à prendre en considération.
La condition cultu(r)elle est une dimension à prendre en considération.

Dans certaines cultures, on se suicide à cause d'une absence d'avenir, dans d'autres, on se suicide avec comme objectif que notre mort serve une cause (les kamikazes japonais, par exemple.).

Mais de toute manière, derrière le suicide la question porte sur le sens de la vie!
Il peut également être un "choix": je veux choisir le moment de ma mort et non la subir!
etc.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Je sais, l'étude de Durkheim n'en n'est qu'une parmi tant d'autres pour expliquer le suicide.
L'histoire du péché religieux est à prendre en considération.
La condition cultu(r)elle est une dimension à prendre en considération.

Dans certaines cultures, on se suicide à cause d'une absence d'avenir, dans d'autres, on se suicide avec comme objectif que notre mort serve une cause (les kamikazes japonais, par exemple.).

Mais de toute manière, derrière le suicide la question porte sur le sens de la vie!
Il peut également être un "choix": je veux choisir le moment de ma mort et non la subir!
etc.

Il y a aussi des facteurs tout à fait physiques. La quantité d'ensoleillement que reçoit un pays durant l'hiver, en fonction de sa latitude, influe sur l'humeur et de façon indirecte sur les suicides.

Deuxièmement, le bonheur que ressent un individu est dû partiellement à certains facteurs génétiques. On a identifié un gène qui explique au moins en partie pourquoi les Anglais se sentent moins heureux que d'autres peuples. Or, que disait l'article à ce sujet? Que les Français étaient encore plus mal lotis que les Anglais génétiquement parlant!
 
Dernière édition:
Il y a aussi des facteurs tout à fait physiques. La quantité d'ensoleillement que reçoit un pays durant l'hiver, en fonction de sa latitude, influe sur l'humeur et de façon indirecte sur les suicides.

Deuxièmement, le bonheur que ressent un individu est dû partiellement à certains facteurs génétiques. On a identifié un gène qui explique au moins en partie pourquoi les Anglais se sentent moins heureux que d'autres peuples. Or, que disait l'article à ce sujet? Que les Français étaient encore plus mal lotis que les Anglais génétiquement parlant!
Je ne rentrerais pas dans la génétique, puisque ça enlèverait le contexte social, familial, cultu(r)el de l'individu. Le suicide serait génétique, la violence serait génétique, l'avarice serait génétique, etc.
Je ne sais pas, mais je n'ai pas envie d'y croire...
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Je ne rentrerais pas dans la génétique, puisque ça enlèverait le contexte social, familial, cultu(r)el de l'individu. Le suicide serait génétique, la violence serait génétique, l'avarice serait génétique, etc.
Je ne sais pas, mais je n'ai pas envie d'y croire...

Je ne dis pas qu'il y a une causalité aussi linéaire et simpliste.

Simplement, que c'est un facteur qui contribue.
 
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