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Humain, trop humain : le pouvoir du contrepouvoir, par T. Ramadan
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[QUOTE="AbuBaker, post: 10799756, member: 166912"] Vis-à-vis de soi comme vis-à-vis d’autrui et des sociétés, il faut développer des contrepouvoirs, des espaces de résistances spirituelles, intellectuelles, sociales, politiques, culturelles et économiques. La vraie conscience critique commence exactement avec cette exigence : une éthique du contrepouvoir qui observe et cherche à maitriser et à prévenir les dérives de son propre égo, les trahisons potentielles de ses sœurs et frères de foi et de lutte. Un contrepouvoir qui résiste aux excès du pouvoir mais n’hésite pas à identifier les potentialités d’oppresseurs et de bourreaux qui dorment chez les minorités, les opprimés et les victimes d’aujourd’hui. L’éthique du contrepouvoir exige un contrepouvoir de l’éthique : au nom des principes supérieurs de liberté, de dignité, de justice soumettre l’humanité des hommes à un jugement éthique, jamais compromettant, compromis ou sélectif. Cela ne peut vouloir dire déserter les sociétés humaines, l’engagement social et la politique : au contraire. À la lumière de la destinée des humains et de leurs caractéristiques humaines, trop humaines, il ne peut être question d’offrir le pouvoir à ceux qui en abusent sans contrepartie ni exigence. Aux pouvoirs, il faut imposer le miroir exigeant et déterminé d’une résistance, et d’un contrepouvoir, qui ne lâchera rien, ni à ses frères ni à ses ennemis. C’est cette conscience qui, somme toute, est le berceau des espérances justes et responsables : où les opprimés, les pauvres, les femmes, les exclus, qui comptent souvent pour presque rien dans les cercles de pouvoir, deviennent les sujets de leur Histoire et sont capables de changements historiques. Le pouvoir du contrepouvoir est l’autre nom de la conscience, un synonyme de la foi. FIN [/QUOTE]
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