Humiliation de Benkirane et violation de la constitution

http://www.lakome.com/رأي/106-editorial/16782-رب-عذر-أكبر-من-زلة.html

Excellent article de Ali Anouzla dont voici le résumé:

Anouzla met en relief l'"à plat ventrisme" de Benkirane face au roi avec une relation plus proche de celle d'un esclave face à son maître plutôt que d'un chef du gouvernement face au chef de l'état. Il met en exergue les termes utilisés par Benkirane dans sa lettre de d'excuses": "le pardon, le renouvellement de ma fidélité (tajdid al walaa wa at-taqdir),..."

Il s'étonne également de l'attitude de Benkirane avant les élections quand il critiquait l'aptitude de Mezouar à diriger un gouvernement en lui disant: "Comment tu pourrais prendre des décisions de manière autonome et avoir la force de tenir tête aux instructions des personnes qui prétendent être poches du roi". Anouzla se demande si Benkirane dispose finalement lui-même de cette force ?

Anouzla parle également d'une nouvelle violation de la constitution par le roi lorsque ce dernier a appointé Driss Jettou à la tête de la cour des comptes en dehors du conseil des ministres et sans aviser Benkirane qui a appris la nouvelle par les médias.


Anouzla s'étonne aussi de cet "état de droit" où le roi demande personnellement l'arrestation des fonctionnaires des douanes qu'un communiqué royal a accusés de "corruption, mauvais traitements, et atteinte à l'image du Maroc" alors que la procédure d'investigation n'a même pas commencé et qu'il n' y a pas encore de condamnation, rayant d'un trait la présomption d'innocence. Un état de droit où la liste des accusés est jetée en pâture à la presse avant même le début des investigations dans le seul but de montrer un roi "juste" et "qui combat la corruption" (la corruption des petits fonctionnaires bien sûr, mais jamais de Majidi qui a vendu à la RAM une société fictive en juin dernier sans qu'aucune procédure de justice ne soit ouverte)

Anouzla indique que c'est le peuple qui doit recevoir les excuses de Benkirane qui a œuvré et manœuvré contre un mouvement de contestation pacifique qui aurait pu aboutir à un réel changement démocratique dans notre pays.

Il conclut sur une comparaison du sultan Moulay Ismail qui pratiquait la castration sur ses esclaves pour leur enlever toute virilité et toute velléité contestataire, et de notre situation actuelle où le pouvoir veut humilier le gouvernement et le castrer symboliquement, un gouvernement qui ne fait preuve de virilité que face aux misérables et pauvres gens qui ne font que demander leurs droits.
 
Le gouvernement doit démissionner....En annonçant les vrais raisons de leur démission... et ca devant la presse nationale et internationale .... Ce cinéma de démocratie à la marocaine ne marche pas ....arrêtons notre cinéma devant le monde entier !!!
 

brolyy

VIB
http://www.lakome.com/رأي/106-editorial/16782-رب-عذر-أكبر-من-زلة.html

Excellent article de Ali Anouzla dont voici le résumé:

Anouzla met en relief l'"à plat ventrisme" de Benkirane face au roi avec une relation plus proche de celle d'un esclave face à son maître plutôt que d'un chef du gouvernement face au chef de l'état. Il met en exergue les termes utilisés par Benkirane dans sa lettre de d'excuses": "le pardon, le renouvellement de ma fidélité (tajdid al walaa wa at-taqdir),..."

Il s'étonne également de l'attitude de Benkirane avant les élections quand il critiquait l'aptitude de Mezouar à diriger un gouvernement en lui disant: "Comment tu pourrais prendre des décisions de manière autonome et avoir la force de tenir tête aux instructions des personnes qui prétendent être poches du roi". Anouzla se demande si Benkirane dispose finalement lui-même de cette force ?

Anouzla parle également d'une nouvelle violation de la constitution par le roi lorsque ce dernier a appointé Driss Jettou à la tête de la cour des comptes en dehors du conseil des ministres et sans aviser Benkirane qui a appris la nouvelle par les médias.


Anouzla s'étonne aussi de cet "état de droit" où le roi demande personnellement l'arrestation des fonctionnaires des douanes qu'un communiqué royal a accusés de "corruption, mauvais traitements, et atteinte à l'image du Maroc" alors que la procédure d'investigation n'a même pas commencé et qu'il n' y a pas encore de condamnation, rayant d'un trait la présomption d'innocence. Un état de droit où la liste des accusés est jetée en pâture à la presse avant même le début des investigations dans le seul but de montrer un roi "juste" et "qui combat la corruption" (la corruption des petits fonctionnaires bien sûr, mais jamais de Majidi qui a vendu à la RAM une société fictive en juin dernier sans qu'aucune procédure de justice ne soit ouverte)

Anouzla indique que c'est le peuple qui doit recevoir les excuses de Benkirane qui a œuvré et manœuvré contre un mouvement de contestation pacifique qui aurait pu aboutir à un réel changement démocratique dans notre pays.

Il conclut sur une comparaison du sultan Moulay Ismail qui pratiquait la castration sur ses esclaves pour leur enlever toute virilité et toute velléité contestataire, et de notre situation actuelle où le pouvoir veut humilier le gouvernement et le castrer symboliquement, un gouvernement qui ne fait preuve de virilité que face aux misérables et pauvres gens qui ne font que demander leurs droits.

lool
Anzoula doit lire la constitution attentivement
il dit n importe quoi
il est aveugler par la haine
c est un stupide journaliste
 
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