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Ibn Badis : et le verbe fut !
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[QUOTE="Drianke, post: 18102869, member: 174325"] Alors que l’école française enseigne que les ancêtres des Algériens sont les Gaulois, Ibn Badis leur fait apprendre cette comptine désormais célèbre : [I]« Sha‘bu al-Jazâ’iri muslimun wa ilâ al-‘urûbati yantasib, man qâla hâda ‘an aslihi aw qâla mâta faqad kadhab[/I] » (« [I]Le peuple algérien est musulman ; à l’arabité, il s’affilie. Celui qui a dit que ce peuple s’est écarté de ses origines, ou qui a dit que ce peuple est mort, celui-là est un menteur[/I] »). Les enfants fredonnaient ce chant qui préserva leur identité pour toujours. Le docteur Ahmed Taleb-Ibrahimi, fils de Bachir El Ibrahimi, dit au sujet de ces écoles qu’elles immunisaient contre l’aliénation et l’acculturation, quand l’école française visait à former des indigènes acceptant le fait colonial et maintenant l’ordre établi. Les Français disaient : « [I]Une école est plus efficace que deux légions pour assurer notre sécurité[/I]. » Ibn Badis l’avait bien compris et retourna cela contre eux. [HEADING=3]Le recours à la culture[/HEADING] Interdits d’enseigner dans les mosquées les oulémas de l’Association se tournent vers la culture, le théâtre, la poésie, les romans, mais aussi le football et le scoutisme pour contourner la censure. À travers le détour que permet la fiction (théâtre, roman), les oulemas de l’association, sous couvert d’histoires semblant banales pour l’administration coloniale, délivrent un message profond contre la colonisation et l’assimilation, qui ébauche la voie de la libération. S’ils commencent par des pièces de théâtre comme celle sur le compagnon Bilal pour enseigner la fermeté du croyant dans la préservation de sa foi et de ses principes, invitant l’Algérien à rester attaché à sa foi malgré l’adversité pour évoluer ensuite vers d’autres figures emblématiques de l’histoire musulmane afin d’accompagner les Algériens dans leur évolution et leur prise de conscience. En mettant en scène Târiq ibn Ziyâd, ou encore ‘Abd al-Rahmân al-Dâkhil, les oulémas veulent faire renouer les Algériens à leur patrimoine historique inspirant et les guider vers la voie de la libération. Le moyen privilégié d’écriture oulémas demeurent essentiellement la poésie ou la presse, mais certains se tournent vers l’écriture de romans, comme Ahmed Reda Houhou.. [B]La suite dans le lien[/B] [URL]https://www.mizane.info/ibn-badis-et-le-verbe-fut/[/URL] [/QUOTE]
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