Idées reçus sur l'immigration

http://www.20minutes.fr/economie/722873-immigres-rapportent-plus-coutent-economie-francaise

1) La France accueille «la misère du monde» :

FAUX - Pour démonter cette idée reçue, l’économiste Mouhoub El Mouhoub s’appuie sur le taux d’expatriation, qui mesure la part des expatriés d’un pays par rapport à sa population. Et il montre que plus un pays est pauvre, plus son taux d’expatriation est bas, c’est à dire que peu de ses citoyens migrent vers l’étranger. Le coût d’une migration est en fait si élevé que seuls les plus aisés peuvent se le permettre.

De même, à l'échelle d’un pays, ce sont les plus qualifiés qui émigrent. Et la part de migrants qualifiés est même croissante note le rapport, qui révèle par exemple que les migrants d’origine subsaharienne ont en moyenne un niveau d’instruction supérieur aux personnes vivant en France métropolitaine. Ce qui peut par contre avoir des conséquences dramatiques dans les pays d’origine, comme la fuite des cerveaux. Ainsi, plus de 80% des personnes qualifiées d'Haïti quittent leur pays d'origine.

2) Les immigrés coûtent cher parce qu’ils reçoivent plus d’aides sociales :

FAUX - Il est vrai que les immigrés ont un taux de chômage plus élevé que la moyenne. Et ceux qui travaillent ont un salaire moins élevé que celui des natifs. Les allocations chômage versées aux immigrés sont donc plus importantes que les sommes cotisées par ces derniers. Mais l’économiste Lionel Ragot rappelle les immigrés sont majoritairement des actifs, entre 25 et 50 ans. Ils sont donc très nombreux à cotiser pour la retraite, alors qu'ils sont très peu à percevoir une pension. Par ailleurs, ils font peu valoir leur droit en matière de santé alors qu'ils y cotisent également. Or les dépenses sociales pour la santé et les retraites représentent des montants bien plus importants que les prestations liées au chômage en France. Au final, «la contribution aux budgets publics des immigrés est donc positive» et s’élève à 12 milliards d’euros. Soit 2.250 euros par personne immigrée, contre 1.500 euros pour les natifs.

3) Les immigrés prennent les emplois des natifs :

FAUX – Même s’ils sont actifs pour la plupart, les immigrés ne privent pas les natifs en occupant un emploi. En effet le volume d’emploi n’est pas figé et toute arrivée de population immigrée, qui sont de nouveaux consommateurs, créé automatiquement de nouveaux emplois. Par ailleurs, les migrants sont plus nombreux à accepter des professions délaissées par les natifs. L’arrivée d'immigrés peut par contre tirer les salaires vers le bas à court terme, de l’ordre de 0,04 à 0,18% par tranche de 50.000 personnes arrivées.

4) L’immigration choisie est meilleure pour l’économie que l'immigration non sélective :

VRAI ET FAUX – A cause du vieillissement de la population, il y aura de moins en moins d’actifs par rapport aux nombre de retraités en France. A l’horizon 2050, le financement des retraites devrait coûter 3% de PIB supplémentaire par raport aux dépenses actuelles, comme l'a calculé le COR (Conseil d’orientation des retraites) avec une immigration similaire à celle d’aujourd’hui.
 
http://www.20minutes.fr/economie/722873-immigres-rapportent-plus-coutent-economie-francaise

1) La France accueille «la misère du monde» :

FAUX - Pour démonter cette idée reçue, l’économiste Mouhoub El Mouhoub s’appuie sur le taux d’expatriation, qui mesure la part des expatriés d’un pays par rapport à sa population. Et il montre que plus un pays est pauvre, plus son taux d’expatriation est bas, c’est à dire que peu de ses citoyens migrent vers l’étranger. Le coût d’une migration est en fait si élevé que seuls les plus aisés peuvent se le permettre.

De même, à l'échelle d’un pays, ce sont les plus qualifiés qui émigrent. Et la part de migrants qualifiés est même croissante note le rapport, qui révèle par exemple que les migrants d’origine subsaharienne ont en moyenne un niveau d’instruction supérieur aux personnes vivant en France métropolitaine. Ce qui peut par contre avoir des conséquences dramatiques dans les pays d’origine, comme la fuite des cerveaux. Ainsi, plus de 80% des personnes qualifiées d'Haïti quittent leur pays d'origine.

2) Les immigrés coûtent cher parce qu’ils reçoivent plus d’aides sociales :

FAUX - Il est vrai que les immigrés ont un taux de chômage plus élevé que la moyenne. Et ceux qui travaillent ont un salaire moins élevé que celui des natifs. Les allocations chômage versées aux immigrés sont donc plus importantes que les sommes cotisées par ces derniers. Mais l’économiste Lionel Ragot rappelle les immigrés sont majoritairement des actifs, entre 25 et 50 ans. Ils sont donc très nombreux à cotiser pour la retraite, alors qu'ils sont très peu à percevoir une pension. Par ailleurs, ils font peu valoir leur droit en matière de santé alors qu'ils y cotisent également. Or les dépenses sociales pour la santé et les retraites représentent des montants bien plus importants que les prestations liées au chômage en France. Au final, «la contribution aux budgets publics des immigrés est donc positive» et s’élève à 12 milliards d’euros. Soit 2.250 euros par personne immigrée, contre 1.500 euros pour les natifs.

3) Les immigrés prennent les emplois des natifs :

FAUX – Même s’ils sont actifs pour la plupart, les immigrés ne privent pas les natifs en occupant un emploi. En effet le volume d’emploi n’est pas figé et toute arrivée de population immigrée, qui sont de nouveaux consommateurs, créé automatiquement de nouveaux emplois. Par ailleurs, les migrants sont plus nombreux à accepter des professions délaissées par les natifs. L’arrivée d'immigrés peut par contre tirer les salaires vers le bas à court terme, de l’ordre de 0,04 à 0,18% par tranche de 50.000 personnes arrivées.

4) L’immigration choisie est meilleure pour l’économie que l'immigration non sélective :

VRAI ET FAUX – A cause du vieillissement de la population, il y aura de moins en moins d’actifs par rapport aux nombre de retraités en France. A l’horizon 2050, le financement des retraites devrait coûter 3% de PIB supplémentaire par raport aux dépenses actuelles, comme l'a calculé le COR (Conseil d’orientation des retraites) avec une immigration similaire à celle d’aujourd’hui.
C'est évident tout ça...D'ailleurs pour sortir de la crise on devrait en 2014 accueillir 10 ou 20 millions de sub-sahariens d'un coup...Ça va relancer le bâtiment tous ces gens à loger. En plus selon l'article, on va avoir la crème de la crème...
Purée préparez-vous les gars: en 2015 on sera tous pétés de fric :D
 
Le point 1 ne prend pas en compte le regroupement familial. Quoique l’administration française pose beaucoup de problème dernièrement pour ça, je me demande quelle part de l’immigration ça représente. Un collègue (cadre supérieur français dans une entreprise française à l’étranger) me disait qu’il avait eu beaucoup de mal à franciser administrativement son épouse (haut grade également – asiatique), avec l’administration qui lui demandait des papiers plus farfelus les uns que les autres. Aussi, c’est vrai que les très pauvres ne peuvent pas se permettre de payer les frais liés à l’émigration, mais il y a toute une classe moyenne à bas revenu qui peut avoir ces moyens là, le problème reste d'avoir les visa et la paperasse correspondante, ce qui n'est pas gagné et ça beaucoup de français l'ignorent.

Tout cela de toute manière est un faux débat, les français ont un problème non pas avec les nouveaux immigrants mais avec les descendants d’anciens immigrés. Ils n’osent pas formuler le problème en l’état car ce serait remettre en doute leur nationalité française, mais c’est bien cela qui est voulu. C'est pas la première fois de toute façon qu'en france on regarde le doigt lorsqu'on désigne la lune
 
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