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Il y'a 70 ans, les massacres de sétif, guelma et kherrata
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[QUOTE="droitreponse, post: 13723520, member: 377946"] Bonjour Drianke : Peut être faudrait-il aller un peu plus loin Je n'y suis pas allé ( encore ) ======================================================================================= [URL='http://insaniyat.revues.org/9240']Mahfoud KADDACHE, 1921-2006La quête du pays réel, l'exigence de l'archive[/URL] [B]Il est vrai que malgré toutes les précautions qu'il pouvait prendre, par rapport au recul que l'historien se doit d'avoir avec son objet, le militant Kaddache pointait derrière l'historien mais ce dernier ne faisait pas de véritable concession au premier.[/B] [B]Et même s'il affirme[/B], en substance, dans sa magistrale thèse de 3ème cycle, que Musulmans et Européens vivaient côte à côte mais ne se croisaient pas, se croisaient mais ne se voyaient pas,[B] il n'en fait pas moins la démonstration que l'on ne peut faire une histoire de l'Algérie qui soit rigoureuse en faisant l'impasse sur l'une des deux communautés[/B]. Mais il est allé encore plus loin à tel point qu'un tel travail est quasiment impensable aujourd'hui. En développant sa thèse sur la montée du mouvement national à Alger et plus précisément sur le courant nationaliste, il fait de lumineuses ouvertures sur l'histoire démographique et sur l'histoire économique et sociale. Rien n'échappe à sa curiosité, ni les débats du Conseil Municipal d'Alger, ni la presse. Il fait la démonstration non seulement des interférences inter-communautaires, mais surtout il nous fait comprendre comment ces luttes politiques ont pour objet la conquête du pouvoir symbolique - ce pays réel - par la reconquête de l'espace. Il nous entraîne vers la connaissance de cet espace (la ville d’Alger) et son évolution. En parallèle, Mahfoud Kaddache entame son Histoire Générale de l'Algérie. Quatre ouvrages, chacun consacré à une période, qu'il réunira en un seul et gros volume: l'Algérie des Algériens.10 Son Algérie durant la période ottomane tout en le ramenant à son premier travail et à son cours de propédeutique Lettres, lui permet surtout de remettre cette période à sa juste place dans l'histoire.11 On s’est mépris, sur la place des Ottomans dans notre histoire comme l’on s’est mépris sur celle des Zyanides. Certes des historiens universitaires (Moulay Belhamissi, Nacerdine Saïdouni, Lemnouar Merrouche puis Aïcha Ghettas, Fatma-Zohra Guechi, Isabelle Grangaud …) et quelques historiens non universitaires (Mehdi Bouabdelli et Mouloud Kassim) ont essayé de procéder à la réévaluation de cette partie de notre histoire face aux imprécations (peut-on les nommer autrement ?) des historiens coloniaux mais également celles des anthropologues et des politologues pressés d’aujourd’hui. S'il n'a pas renouvelé fondamentalement nos connaissances, il les aura au moins mises en place. Il les aura inscrites dans une perspective historique plus large, celle de la formation de l'Algérie. 12 El Watan, 28 novembre 1991, Mahfoud Kaddache, L’histoire au présent. Propos recueillis par Mohamed (...) 13 Parcours maghrébins, n°29, juin 1989. Table ronde animée par H'mida Layachi et Naïma Chekchak, ave (...) 18« Je crois que notre culture est enracinée dans l’amazighité, enrichie par la civilisation arabo-musulmane et ouverte à la modernité » répète-t-il en 199112, confirmant ses positions sur la question de la culture et des intellectuels exposées lors d’un débat organisé par Parcours maghrébins : « la langue berbère est la plus ancienne…C’est une langue qui a résisté à toutes les invasions … et qui a été occultée … L’empreinte islamique est restée indélébile jusqu’à nos jours. C’est une des caractéristiques de notre pays … Dans le mouvement national, la revendication culturelle a essentiellement porté sur la langue arabe et l’Islam. C’est un fait … Je ne vois pas pourquoi la langue berbère ne peut pas être récupérée, développée … »13 19[B]Enfin son dernier acte en tant qu’universitaire aura été d’exprimer sa disponibilité à faire partie de cette commission mixte d’écriture de l’histoire suggérée par le ministre français des Affaires étrangères M. Douste-Blazy. Il confirmait ce qu’il avait déclaré en clôture du Colloque organisé à Paris, en novembre 2000, en hommage à Ch-R. Ageron : « Je rêve pour l’Algérie d’une histoire qui ne soit pas une histoire coloniale ni une histoire nationaliste mais une histoire des peuples, de leurs conditions, de leur culture et de leurs aspirations et où les jugements portés seraient exprimés en fonction des droits de l’homme à la dignité, à la liberté et à la vie, dans la paix et la justice.[/B] » [/QUOTE]
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