Le gouvernement a annoncé de nouvelles restrictions en matière de délivrance de visas de travail pour les étrangers non membres de l'Union européenne. Seuls quinze métiers leur seront désormais accessibles.
Vous exercez un métier dans l'informatique ou le BTP en tant que chef de chantier, conducteur de travaux, ou chargé d'études? Vous êtes géomètre ou conseiller en crédit bancaire? Vous n'êtes plus le bienvenu en France.
À l'approche de la présidentielle de 2012, le gouvernement hausse le ton. Il projette de durcir les conditions d'entrée sur le territoire national pour les ressortissants non européens demandeurs d'un visa de travail. Objectif: faire passer de 20000 à 10000 le nombre des travailleurs autorisés chaque année à immigrer dans l'Hexagone. Un projet d'arrêté du 26 juillet 2011, dont la version définitive sera publiée le 8 août, annonce les changements.
De la fameuse liste des « trente métiers ouverts aux étrangers non ressortissants d'un État membre de l'Union européenne » élaborée en janvier 2008, il ne reste plus que quinze professions ouvertes aux immigrés. Parmi elles, celle de cadre de l'audit et du contrôle comptable, d'ingénieur en systèmes d'information, d'expert en informatique ou en production chimique et pharmaceutique, de dessinateur industriel dans le BTP.
Ces métiers, pour lesquels il est difficile de trouver des candidats sur le sol français, donnent donc encore accès à un visa de travail. « Mais tous ne concernent que des postes très qualifiés, souligne Raymond Chauveau, responsable du collectif "Droits des migrants" à la CGT. En réalité, parmi les 20000 autorisations de séjour délivrées au titre du travail, 82 % concernent des immigrés déjà présents sur le territoire. Le gouvernement dit qu'il va réduire le nombre des visas, mais il va surtout réduire le nombre des régularisations de travailleurs déjà sur place. » Réduction du nombre d'étudiants De même, le gouvernement souhaite diminuer le nombre des étudiants étrangers désireux de rester travailler en France après leurs études. Les plus qualifiés ne seront donc pas épargnés par ces restrictions.
Vous exercez un métier dans l'informatique ou le BTP en tant que chef de chantier, conducteur de travaux, ou chargé d'études? Vous êtes géomètre ou conseiller en crédit bancaire? Vous n'êtes plus le bienvenu en France.
À l'approche de la présidentielle de 2012, le gouvernement hausse le ton. Il projette de durcir les conditions d'entrée sur le territoire national pour les ressortissants non européens demandeurs d'un visa de travail. Objectif: faire passer de 20000 à 10000 le nombre des travailleurs autorisés chaque année à immigrer dans l'Hexagone. Un projet d'arrêté du 26 juillet 2011, dont la version définitive sera publiée le 8 août, annonce les changements.
De la fameuse liste des « trente métiers ouverts aux étrangers non ressortissants d'un État membre de l'Union européenne » élaborée en janvier 2008, il ne reste plus que quinze professions ouvertes aux immigrés. Parmi elles, celle de cadre de l'audit et du contrôle comptable, d'ingénieur en systèmes d'information, d'expert en informatique ou en production chimique et pharmaceutique, de dessinateur industriel dans le BTP.
Ces métiers, pour lesquels il est difficile de trouver des candidats sur le sol français, donnent donc encore accès à un visa de travail. « Mais tous ne concernent que des postes très qualifiés, souligne Raymond Chauveau, responsable du collectif "Droits des migrants" à la CGT. En réalité, parmi les 20000 autorisations de séjour délivrées au titre du travail, 82 % concernent des immigrés déjà présents sur le territoire. Le gouvernement dit qu'il va réduire le nombre des visas, mais il va surtout réduire le nombre des régularisations de travailleurs déjà sur place. » Réduction du nombre d'étudiants De même, le gouvernement souhaite diminuer le nombre des étudiants étrangers désireux de rester travailler en France après leurs études. Les plus qualifiés ne seront donc pas épargnés par ces restrictions.