Immolation par le feu d'un chauffeur de taxi à tanger

Une nouvelle immolation par le feu au Maroc. Un homme a décidé de mettre fin à ses jours en mettant le feu à son corps à Tanger.
Le drame s'est produit dimanche à six heures du matin, près de la Place Mekka, nous apprend l'agence Map, qui cite des autorités locales.
Le chauffeur de taxi de 39 ans était semble-t-il miné par des problèmes personnels, d'après les premières données de l'enquête.
C'est la troisième immolation par le feu ce mois d'avril au Maroc après celle de Fatiha, le vendeuse de crêpes à (...)

- Société / Tanger, Immolation par le feu, Kenitra

Immolation par le feu d'un chauffeur de taxi à Tanger
 
A propos de l'immolation au Maroc:

"Dans les pays développés, l'immolation par le feu représente 1% des formes de suicide. A titre de comparaison, dans les pays émergents elle représenterait 40% et pourrait même atteindre 70% dans certaines provinces d’Iran.

(...) Il y a un lien entre un acte qui est individuel et le fait que celui-ci interpelle très largement au niveau social. Il faut d'ailleurs noter que cela survient la plupart du temps à l'extérieur, dans des lieux publics, devant des bâtiments administratifs, etc.

C'est un acte adressé à l'autre. Pour moi, l'immolation par le feu est aussi bien un acte privé, personnel, individuel et subjectif, qu'un acte public. Ce qui diffère des autres formes de suicide, c'est cette adresse à l'autre. Cela prend une dimension très grande, populaire. Par ailleurs, alors que le suicide est prohibé par la religion, l'immolation par le feu est une sorte de suicide "acceptable" dans le sens où la personne s'est sacrifiée, a réagi de cette manière face à la hogra, l'humiliation."

Suite et source:
http://www.huffpostmaghreb.com/2016...uel-collectif_n_9772694.html?utm_hp_ref=maroc
 
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