Impression en 3 d ( bientôt un coeur un rein en 3 d ?)

La possibilité d'imprimer, chez soi, des objets comme des jouets, des vêtements ou encore des pièces de réparation, changera la façon de consommer. De consommer et de produire ! Car c'est toute la chaîne de production qui est mise en péril : plus besoin d'usines (et de leurs ouvriers), ni d'intermédiaires.

PS: Du chômage en plus ou un un réel progrès ?

 

LIDEALISTE

Free Kabylie
Bladinaute averti
Non sérieusement
Avec cette machine, c'est fini l'obsolescence programmée des produits
Les entreprises doivent réfléchir à deux fois avant de modéliser et fabriquer leurs produits
fini la récréation:p
 
Dernière édition:
C'est en marche de toute façon. Le champ est super large. ça peut aller des prothèses depuis scan 3d en médecine, ce qui est super positif, aux tocards américains qui s'impriment déjà des armes à feux. Je ne pense pas qu'un particulier s'imprimera sa voiture. ça coutera toujours moins cher de produire sur une ligne de montage. Par contre, les tourneurs-fraiseurs vont peut-être devoir se reconvertir.
 

LIDEALISTE

Free Kabylie
Bladinaute averti
Chérie, le poulet sera prêt à cuire dans 2h, quand j’aurai fini de télécharger le fichier pour l'imprimer
Sinon, tu veux un poulet standard ou avec 4 cuisses
Oh le délire plus besoin du supermarché
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Non sérieusement
Avec cette machine, c'est fini l'obsolescence programmée des produits
Les entreprises doivent réfléchir à deux fois avant de modéliser et fabriquer leurs produits
fini la récréation:p
Chiche … si tu en as une un jour, testes, et compares la qualité et la durabilité du résultat avec ce que font les industriels, pour voir ;) .

Je pressens une déception.

En plus c’est plutôt limité, on utilise peu d’objets qui sont succeptibles d’être fabriqués avec une imprimante 3D. À part les bibelots et les boites/boitiers, je ne vois pas (personne ne va faire des prothèses à la maison). Et il te faudra de la patiente pour la finition, parce que ce qui sort d’une imprimante 3D, c’est pas tout net et tout lisse comme dans les vidéos publicitaires qui en font la promotion ; en réalité, c’est plein de rugosités alors il faut re‑usiner après et l’intérieur des objets n’est pas toujours comme on le souhaite et bien plus difficile à re‑usiner (plus difficile que l’extérieur, ou même impossible). Par exemple, ne compte pas trop fabriquer une gourde à eau en plastique avec une imprimante 3D, ou alors c’est déception assurée.

Il y avait une boutique d’impression 3D qui avait ouvert dans ma ville, elle a finit par fermer et elle n’est pas restée ouverte longtemps.

— Édit —

Le matériel industriel, est peut‑être plus précis, mais ce n’est pas le type d’imprimante 3D personnelle que les auront chez eux.
 
Dernière édition:

LIDEALISTE

Free Kabylie
Bladinaute averti
Chiche … si tu en as une un jour, testes, et compares la qualité et la durabilité du résultat avec ce que font les industriels, pour voir ;) .

Je pressens une déception.

En plus c’est plutôt limité, on utilise peu d’objets qui sont succeptibles d’être fabriqués avec une imprimante 3D. À part les bibelots et les boites/boitiers, je ne vois pas (personne ne va faire des prothèses à la maison). Et il te faudra de la patiente pour la finition, parce que ce qui sort d’une imprimante 3D, c’est pas tout net et tout lisse comme dans les vidéos publicitaires qui en font la promotion ; en réalité, c’est plein de rugosités alors il faut re‑usiner après et l’intérieur des objets n’est pas toujours comme on le souhaite et bien plus difficile à re‑usiner (plus difficile que l’extérieur, ou même impossible). Par exemple, ne compte pas trop fabriquer une gourde à eau en plastique avec une imprimante 3D, ou alors c’est déception assurée.

Il y avait une boutique d’impression 3D qui avait ouvert dans ma ville, elle a finit par fermer et elle n’est pas restée ouverte longtemps.

— Édit —

Le matériel industriel, est peut‑être plus précis, mais ce n’est pas le type d’imprimante 3D personnelle que les auront chez eux.
Détrompe toi, beaucoup d’appareils cessent de fonctionner a cause d'une roue dentée, un axe ou une crémaillère.
et si cette machine dépose le métal par couches successives, je pense qu'elle sera plus précise que les machines d'usinage conventionnelles
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB

entre 1mn30 et 1mn32
Métal et céramique qu’ils disent. Déjà le métal, je n’arrive pas à y voire (ou pas avec une imprimante comme ça), la céramiques, même encore moins. Les céramique sont tellement chimiquement inertes et tellement électriquement isolantes, que je ne vois pas du tout comment ça pourrait se faire.

Ou alors ils parlent d’imitation de métal et de céramique avec des résines ?
 

LIDEALISTE

Free Kabylie
Bladinaute averti
Métal et céramique qu’ils disent. Déjà le métal, je n’arrive pas à y voire (ou pas avec une imprimante comme ça), la céramiques, même encore moins. Les céramique sont tellement chimiquement inertes et tellement électriquement isolantes, que je ne vois pas du tout comment ça pourrait se faire.
Je suppose par frittage o_O
 
«Les risques et dangers de l'impression 3D

Toutefois malgré les nombreux côtés positifs que peut avoir l'impression 3D dans de nombreux domaines, le sujet soulève également de très nombreuses problématiques, le principal étant qu'il n 'y aucune limite à la création d'objets si l'on dispose des matériaux nécessaires.

La problématique des répliques d'armes

L'exemple le plus flagrant reste le cas de l'impression 3D du Liberator, un pistolet de calibre 9 mm mis au point par un étudiant de 25 ans : Cody Wilson. le fichier a d'ailleurs été mis à disposition à qui le souhaite, et malgré la censure rapide opéré par le constructeur de l'imprimante, il reste encore et malheureusement disponible sur les réseaux P2P.

Certes, l'objet en question était en plastique, il a d'ailleurs rapidement montré ses limites physiques en explosant dès le second essai - la chambre de compression d'une arme à feu traditionnelle est mise à rude épreuve en termes de température - , ce qui dans le cas du Liberator met autant en danger le propriétaire de l'arme que sa cible potentielle, mais cela reste une arme. Il ne s'agit toutefois pas d'un premier coup d'essai, le concepteur avait déjà fabriqué quelques temps auparavant un fusil d'assaut AR-15, avec lequel il a pu tirer six balles avant que l'arme n'explose également.

Mais quelque chose dérange vraiment dans cette démarche, d'autant plus que le lobby pro-armes Defense Distributed qui soutient dorénavant le jeune homme, vient de lancer une campagne de crowfunding, afin de créer un moteur de recherche de fichiers d'impression 3D, sur lequel il sera justement possible de facilement trouver des armes et accessoires dédiés à imprimer. L'un des nombreux problèmes est que les imprimantes sont de potentielles bombes à retardement, puisqu'elles n'ont aujourd'hui pas encore de véritable verrou en termes de fabrication, ce qui peut permettre à n'importe qui avec un minimum de savoir-faire (ou les fichiers adéquats), de se constituer plus que de simples "armes en plastique".



De surcroît, la composition en plastique leur permet d'être totalement indécelables par les détecteurs de métaux. D'où l'urgence d'imposer rapidement certaines limites techniques et juridiques sur les imprimantes 3D pour des questions de sécurité
. D'autant plus que d'autres dérives sont également envisageables dans les années à venir (drogues, faux billets, médicaments, etc.).

Le plus grand concurrent de l'industrie : l'utilisateur

Le second problème concerne la question de la propriété intellectuelle, à ce sujet on ne peut que vous conseiller la lecture d'une nouvelle de science-fiction signée Cory Doctorow, qui imagine déjà en 2006 un futur dans lequel la chasse serait menée contre les possesseurs d'imprimantes 3D. La raison ? Si une imprimante 3D permet de répliquer n'importe quel objet, il y aura bien un moment ou à l'image du téléchargement illégal de logiciels, jeux vidéo, séries, films, musique et livres électroniques, que la même problématique surgisse avec l'impression 3D.

Le danger principal pour les industriels, c'est que le consommateur n'est finalement plus besoin d'eux. Pour l'instant, le danger n'est pas encore pleinement pris au sérieux, puisque l'on ne connaît pas encore toutes les limites du dispositif, mais la législation devrait progressivement s'adapter à l'évolution du marché de l'impression 3D. Pour ce qui est de leur protection, les fabricants comptent s'appuyer essentiellement à l'avenir sur la notion de copyright valable pendant 70 ans, plutôt que sur les brevets limités à 20 ans et dont la sécurisation n'est pas toujours acquise.

Car, prenons un exemple tout bête : l'impression d'un smartphone d'une marque X. Théoriquement, pour rester dans un cadre parfaitement légal et ne pas porter atteinte à une marque déposée, il est aujourd'hui parfaitement possible d'imprimer une réplique de ce smartphone, sans qu'aucun logo n'apparaisse. Nul doute que la situation ne restera pas en l'état, et que les fabricants d'imprimantes 3D se verront imposer des contraintes techniques à leurs utilisateurs. Certains fabricants commencent d'ailleurs à intégrer des logiciels doté de fonctions de contrôle et de monitoring.

http://www.homemedia.fr/guides/220-Dossier-l-impression-3D-expliqu-3.html
 
Le 3d d'impression étant récent aucune étude comparative sur le long terme n’a pu être effectuer.
Ensuite vu que tout ce robotise les ouvriers et mêmes employés ne seront quasiment plus nécessaire cela créera de rare emploi mais combien seront perdu?
Bonjour la contrefaçon d’œuvres d'art,etc.....
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Le 3d d'impression étant récent aucune étude comparative sur le long terme n’a pu être effectuer.
Ensuite vu que tout ce robotise les ouvriers et mêmes employés ne seront quasiment plus nécessaire cela créera de rare emploi mais combien seront perdu?
Bonjour la contrefaçon d’œuvres d'art,etc.....
Ça se détectera facilement ça, comme la contrefaçon de pièces historiques. Les faussaires actuels utilisent des pierres de l’époque qu’ils veulent donner à la contrefaçon, quand il s’agit d’objets en pierre. Je ne crois pas que ça pourra se faire avec une imprimante 3D, parce que le matériaux doit être préalablement pulvérisé ou rendu liquide, et j’imagine qu’il doit perdre les caractéristiques qui le ferait dater à tord comme ancien.
 
Ça se détectera facilement ça, comme la contrefaçon de pièces historiques. Les faussaires actuels utilisent des pierres de l’époque qu’ils veulent donner à la contrefaçon, quand il s’agit d’objets en pierre. Je ne crois pas que ça pourra se faire avec une imprimante 3D, parce que le matériaux doit être préalablement pulvérisé ou rendu liquide, et j’imagine qu’il doit perdre les caractéristiques qui le ferait dater à tord comme ancien.
On est qu'au début, les faussaires apprennent vite et innovent au pire ils braderont chez des connaisseurs moyens à l'international, un genre d'usine d'imitations certains achètent même les imitations en connaissance de cause...

Et puis le 3D utilise t'il plus techniquement de matière et d’énergie pour une même pièce?
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Et puis le 3D utilise t'il plus techniquement de matière et d’énergie pour une même pièce?
L’imprimante 3D restera nettement plus couteuse (je sais que la matière première est chère, je ne sais pas pour la consommation d’énergie) et aussi plus lente, que les méthodes classiques comme l’usinage et le moulage, pour des pièces produites en série, au moins pendant longtemps encore. Ça c’est sûr. Je me posais plus la question de la qualité du résultat fini, parce que ce j’ai vu de tests réels dans des vidéos d’utilisateurs, étaient nettement moins tout propre et parfait que ce qu’on voit dans les vidéos des journaux, qui me font penser à des vidéos publicitaires.

Ça sera surtout intéressant pour des pièces uniques ou sur mesure ou trop difficile à trouver autrement. Pour les séries à la chaine, l’imprimante 3D n’est même pas attendue.

Mais tu parlais des objets en général ou des imitations d’objets historiques ?
 
L’imprimante 3D restera nettement plus couteuse (je sais que la matière première est chère, je ne sais pas pour la consommation d’énergie) et aussi plus lente, que les méthodes classiques comme l’usinage et le moulage, pour des pièces produites en série, au moins pendant longtemps encore. Ça c’est sûr. Je me posais plus la question de la qualité du résultat fini, parce que ce j’ai vu de tests réels dans des vidéos d’utilisateurs, étaient nettement moins tout propre et parfait que ce qu’on voit dans les vidéos des journaux, qui me font penser à des vidéos publicitaires.

Ça sera surtout intéressant pour des pièces uniques ou sur mesure ou trop difficile à trouver autrement. Pour les séries à la chaine, l’imprimante 3D n’est même pas attendue.

Mais tu parlais des objets en général ou des imitations d’objets historiques ?
Je suis d'accord avec toi sinon je parle d'objets en général ayant un minimum de plus value comme d'objets historiques et je pense qu'ils développeront des 3D plus performantes et pouvant traité et transformé d'autre matières.
 
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