Impression en 3 d ( bientôt un coeur un rein en 3 d ?)

Tant qu'à changer de paradigme imaginez vous en autre chose qu'un consommateur .
La tendance lourde de toutes ces technos est un gain de productivité qui a terme fera exploser le modèle producteur - consommateur , ou le modèle démocratique . Le pire n'est jamais sur.
Imaginez vous en producteur, c'est aussi ce que permet l'impression 3D.
Vous pourrez faire vous même vos fichiers d'impression et imprimer la dernière toupie yugiho custom, votre porte monnaie s'en sentira mieux ;)
La planète aussi le bilan carbone étant certainement meilleur

Franchement, je ne sais pas comment ça va évoluer. Mais cela me fait assez furieusement penser au mythe des "entreprises sans usine", théorie notamment promue il y a une quinzaine d'années par Serge Tchuruk, ex-patron d'Alcatel et qui a failli tuer la boîte.
Et je n'ai guère confiance dans la responsabilité et l'humanité des entreprises, qui ont plutôt une tendance naturelle à accroître leurs bénéfices sur le dos des clients qu'ils sont censés servir.
Pour ce qui est de devenir moi-même imprimeur de gadget, je me vois assez bien essayer de troquer ma toupie YougiVeraBien (car si je veux avoir le personnage Yugiho sur mon produit pour un usage non personnel, il me faudra payer la licence en plus) avec ma voisine qui essaiera de me refiler en échange une corde à sauter de sa conception... Au moins, ça favorisera les échanges sociaux^^
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Franchement, je ne sais pas comment ça va évoluer. Mais cela me fait assez furieusement penser au mythe des "entreprises sans usine", théorie notamment promue il y a une quinzaine d'années par Serge Tchuruk, ex-patron d'Alcatel et qui a failli tuer la boîte.
Et je n'ai guère confiance dans la responsabilité et l'humanité des entreprises, qui ont plutôt une tendance naturelle à accroître leurs bénéfices sur le dos des clients qu'ils sont censés servir.
Pour ce qui est de devenir moi-même imprimeur de gadget, je me vois assez bien essayer de troquer ma toupie YougiVeraBien (car si je veux avoir le personnage Yugiho sur mon produit pour un usage non personnel, il me faudra payer la licence en plus) avec ma voisine qui essaiera de me refiler en échange une corde à sauter de sa conception... Au moins, ça favorisera les échanges sociaux^^
L'impression 3D a je pense un intérêt avant tout dans le domaine industriel ( voir mes liens ).
Elle permet de créer des objets complexes légers et avec une très grande résistance, c'est pourquoi Airbus l'utilise.
Autre intérêt, elle permet de construire avec peu de main d'oeuvre directement sur des sites peu accessibles exemple la lune ou Mars. Il est plus aisé d'y envoyer une imprimante fût elle géante en kit que 10 000 tonnes de ciment :)
 

ainsebaa

Sauf erreur, je ne me trompe jamais.
La possibilité d'imprimer, chez soi, des objets comme des jouets, des vêtements ou encore des pièces de réparation, changera la façon de consommer. De consommer et de produire ! Car c'est toute la chaîne de production qui est mise en péril : plus besoin d'usines (et de leurs ouvriers), ni d'intermédiaires.

PS: Du chômage en plus ou un un réel progrès ?

Le principe est le même que celui des commande numérique
Un cerveau qui commande une machine qui exécute
La seule différence c'est que jusqu'a maintenant les machines enlevaient de la matière et maintenant elles en ajoutent.
Ça ne changera rien du tout.
Un appareil fabriqué en grande série sera toujours moins cher qu'un appareil fabriqué à l'unité.
Et la partie électronique, hydraulique ou pneumatique tu vas l'imprimer?
Et les traitements thermiques où de surface avec reprise de finition après traitement. C'est pas de l'ajout c'est de l'enlèvement.


C'est des élucubrations de journalistes.
de personnes qui ne connaissent rien à la technique.

Par contre cela peut être très intéressant pour des prototypes où petites pré série où série.
cela limite les modèles et l'outillages.

Mais ce n'est pas pour le particulier où très peu.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Le principe est le même que celui des commande numérique
Un cerveau qui commande une machine qui exécute
La seule différence c'est que jusqu'a maintenant les machines enlevaient de la matière et maintenant elles en ajoutent.
Ça ne changera rien du tout.
Un appareil fabriqué en grande série sera toujours moins cher qu'un appareil fabriqué à l'unité.
Et la partie électronique, hydraulique ou pneumatique tu vas l'imprimer?
Et les traitements thermiques où de surface avec reprise de finition après traitement. C'est pas de l'ajout c'est de l'enlèvement.


C'est des élucubrations de journalistes.
de personnes qui ne connaissent rien à la technique.

Par contre cela peut être très intéressant pour des prototypes où petites pré série où série.
cela limite les modèles et l'outillages.

Mais ce n'est pas pour le particulier où très peu.
Pour les pièces détachées ( petites ) et introuvables c'est parfois très pratique
 

ainsebaa

Sauf erreur, je ne me trompe jamais.
Pour les pièces détachées ( petites ) et introuvables c'est parfois très pratique
Il y a de forte chance pour que la matière première ne soit pas adéquate.
De plus les tolérances d'usinage sur une pièce usagée (le modèle) ne sont pas facile à déterminée.
Je suis sceptique
Rien ne vaut la pièce d'origine.

Un dépannage peut être mais à moyenne échéance il y a de forte chance que cela ne tienne pas.

Ma société fabriquaient des pièces d'embrayage qui valaient la peau des fesses.
Mais il y avait des raisons, en particulier des traitements thermiques hautes fréquences sur une partie seulement de la pièce.
Qui peut le deviner sur une pièce casser et connaitre le métal utilisé sachant qu'il doit être amagnétique donc avec une teneur en carbone très faible mais aussi avoir une dureté très élevée pour résister aux frottements de métaux frittés à coef d'adhérence précis.
Et ceci est vrai aussi tôt qu'il y a mouvement et donc énergie transmisse où créée.

Des pièces statiques ou de décor peut être et encore il y a souvent à tenir compte d'éléments extérieurs tels ambiance, uv, ondes diverses etc.....

C'est tout le problème que rencontrent les "chinois" lorsqu'ils copient.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Il y a de forte chance pour que la matière première ne soit pas adéquate.
De plus les tolérances d'usinage sur une pièce usagée (le modèle) ne sont pas facile à déterminée.
Je suis sceptique
Rien ne vaut la pièce d'origine.

Un dépannage peut être mais à moyenne échéance il y a de forte chance que cela ne tienne pas.

Ma société fabriquaient des pièces d'embrayage qui valaient la peau des fesses.
Mais il y avait des raisons, en particulier des traitements thermiques hautes fréquences sur une partie seulement de la pièce.
Qui peut le deviner sur une pièce casser et connaitre le métal utilisé sachant qu'il doit être amagnétique donc avec une teneur en carbone très faible mais aussi avoir une dureté très élevée pour résister aux frottements de métaux frittés à coef d'adhérence précis.
Et ceci est vrai aussi tôt qu'il y a mouvement et donc énergie transmisse où créée.

Des pièces statiques ou de décor peut être et encore il y a souvent à tenir compte d'éléments extérieurs tels ambiance, uv, ondes diverses etc.....

C'est tout le problème que rencontrent les "chinois" lorsqu'ils copient.
Je ne parle pas de remplacer des pièces ayant trait à la sécurité :) Ou très technique.
Mais de nombreuses petites pièces ( roulettes de véranda par exemple ) finissent par être introuvables. Les changer avec une imprimante 3D peut sauver la vie ...
Ou le cache de la voiture télécommandée de mon fils qui s'est barre ...
 
Dernière édition:

LIDEALISTE

Free Kabylie
Bladinaute averti
Et les traitements thermiques où de surface avec reprise de finition après traitement. C'est pas de l'ajout c'est de l'enlèvement.
Tu n'as pas besoin de traitement thermique avec ce type de procédé
tu peux augmenter la dureté de la surface de la pièce, en augmentant la teneur en carbone, pas déformation donc pas besoin de rectification
 

LIDEALISTE

Free Kabylie
Bladinaute averti
Qui peut le deviner sur une pièce casser et connaitre le métal utilisé sachant qu'il doit être amagnétique donc avec une teneur en carbone très faible mais aussi avoir une dureté très élevée pour résister aux frottements de métaux frittés à coef d'adhérence précis.
Si l'imprimante permet d'avoir un acier fortement allier (Chrome, Nickel et Titane ) dans ce cas tu peux fabriquer ta pièce sans aucun problème
 

ainsebaa

Sauf erreur, je ne me trompe jamais.
Tu n'as pas besoin de traitement thermique avec ce type de procédé
tu peux augmenter la dureté de la surface de la pièce, en augmentant la teneur en carbone, pas déformation donc pas besoin de rectification
Justement tu ne peux pas augmenter la teneur en carbone sinon tu as une rémanence magnétique. Donc ça colle et ne débraye plus où tu as besoin de gros ressorts. Par exemple par rondelle élastique qui elle doivent être en acier à haute teneur en carbone ou en mangano siliceux.
c'est pourquoi tu fais une trempe par induction sur la surface de frottement uniquement et sur une très faible épaisseur. Quasiment de surface. Quelques centièmes de profondeur.

A mon avis si tu as de la série, tu passeras plus de temps en imprimante qu'en enlèvement de matière à partir d'une ébauche coulée, matricée où comme tu veux.

L'impression tel qu'elle est actuellement est très lente et convient pour des petites séries. c'est la concurrente des pièces usinées dans la masse.

A voir au cas pas cas ce qui est le plus rentable.

un peu comme l'homme et le robot lors de l'assemblage.

A moins avis les deux vont cohabiter.
 

ainsebaa

Sauf erreur, je ne me trompe jamais.
Je connais pas ce procédé de traitement thermique ????????o_O

Cela existe depuis très longtemps (la guerre je pense) mais est peu usitée à cause de la complexité de la technique
C'est une bobine qui ceinture la partie à tremper et envoie un flux magnétique dans la zone à traiter u n peu comme les cuisinières à induction.
Le gros avantage c'est que seule la partie à traiter est chauffée donc les déformations sont amoindries et la résilience limitée à cette zone.
Il n'y a pas beaucoup de société qui pratique cette technique en France.
Le deuxième point c'est qu'il faut un outillage par type de pièce trempée.
Et une mise en route longue à chaque fois.
Tu peux avoir plus de frais de préparation que de trempe.
Mais tu monte à des duretés importante avec des aciers marchand d'où qu'en même un gain non négligeable en général et une facilité d'approvisionnement et de stock.
 
Dernière édition:

ainsebaa

Sauf erreur, je ne me trompe jamais.
Si
Sur quelques micromètres
Peut être mais je ne sais pas quel serait le résultat concernant l'homogénéité de la pièces en particulier la diffusion de la chaleur et des ondes
pi têtre que cela peut être une solution
Nous avions eu notre première commande numérique en 73 et alors personne ne pensait que cela allait fonctionner.
 

ainsebaa

Sauf erreur, je ne me trompe jamais.
Les fabricants vendent leur camelote trop chère

Toujours pareil problème de quantité.
J'achetais environ 1000 tonnes de mangano siliceux crois moi que le prix n'était pas très différent d'un xc 48 F par exemple.
Tout est un problème de quantité.
Et d'évidence pour l'impression 3D les quantités ne peuvent pas être très importante étant donné le temps de réalisation.

Si il peuvent aller aussi vite qu'une peinture au trempé cela pourra peut être modifier le cours de l'usinage.
 

LIDEALISTE

Free Kabylie
Bladinaute averti
Peut être mais je ne sais pas quel serait le résultat concernant l'homogénéité de la pièces en particulier la diffusion de la chaleur et des ondes
pi têtre que cela peut être une solution
Nous avions eu notre première commande numérique en 73 et alors personne ne pensait que cela allait fonctionner.
En général un pièce est trempée sur quelques micromètres pas plus
Il y a pas homogénéité mécanique de la pièce avec la trempe (Le cœur de la pièce est tendre mais la surface est dure)
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Franchement, je ne sais pas comment ça va évoluer. Mais cela me fait assez furieusement penser au mythe des "entreprises sans usine", théorie notamment promue il y a une quinzaine d'années par Serge Tchuruk, ex-patron d'Alcatel et qui a failli tuer la boîte.
Et je n'ai guère confiance dans la responsabilité et l'humanité des entreprises, qui ont plutôt une tendance naturelle à accroître leurs bénéfices sur le dos des clients qu'ils sont censés servir.
[…]
Et moi j’ai encore moins confiance dans la responsabilité et l’humanité des consommateurs. Parce que si ces entreprises dominent, c’est parce que les consommateurs ont voté pour elles.

Vouloir augmenter des bénéfices toujours plus ou vouloir acheter toujours moins cher, c’est économiquement équivalent. La responsabilité des consommateurs et celle des entreprises, sont identiques. Je dirais même que c’est d’abord la responsabilité des consommateurs avant celle des entreprises, parce que les entreprises suivent les consommateurs, et pas l’inverse.
 
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