Une situation sans précédent sévit sur le marché du poisson. Les industriels transformateurs subissent la hausse du cours du dollar et celle des matières premières dont les prix ont augmenté de 40 % sur certaines espèces.
Avec les effets de change qui profitent aux dollars, les coûts des importations de poissons ont cru de 20 % sur les dernières semaines. S’ajoutent à cela, les cours des trois principales espèces utilisées dans l’industrie du surgelé (colin, cabillaud et saumon), qui ont explosés. Le cabillaud, qui n’est pêché qu’en Russie et en Norvège a enregistré 40 % de hausse en raison de l’embargo soviétique. Le saumon du Pacifique a augmenté de 35 % à cause d’une mauvaise pêche durant l’été 2014. Le colin a cru de 10 %. "Sur une référence de poisson brut, 80 % du prix de revient concerne la matière première. Et sur un bâtonnet, elle représente 65 % du prix de revient. Dans un contexte où nos clients distributeurs sont dans une logique de déflation et de baisse de prix, la situation n’est plus vivable", s’inquiète un industriel.
Les négociations commerciales qui s’achèveront le 28 février 2015 risquent d’être une nouvelle fois extrêmement tendues. "Nous espérons passer des hausses de 5 à 10 % sinon c’est la survie de nos entreprises qui est en jeu, ajoute un autre industriel.
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Regardez le prix du poisson dans les grandes surfaces les boites et les surgelés depuis 12 mois .
Avec les effets de change qui profitent aux dollars, les coûts des importations de poissons ont cru de 20 % sur les dernières semaines. S’ajoutent à cela, les cours des trois principales espèces utilisées dans l’industrie du surgelé (colin, cabillaud et saumon), qui ont explosés. Le cabillaud, qui n’est pêché qu’en Russie et en Norvège a enregistré 40 % de hausse en raison de l’embargo soviétique. Le saumon du Pacifique a augmenté de 35 % à cause d’une mauvaise pêche durant l’été 2014. Le colin a cru de 10 %. "Sur une référence de poisson brut, 80 % du prix de revient concerne la matière première. Et sur un bâtonnet, elle représente 65 % du prix de revient. Dans un contexte où nos clients distributeurs sont dans une logique de déflation et de baisse de prix, la situation n’est plus vivable", s’inquiète un industriel.
Les négociations commerciales qui s’achèveront le 28 février 2015 risquent d’être une nouvelle fois extrêmement tendues. "Nous espérons passer des hausses de 5 à 10 % sinon c’est la survie de nos entreprises qui est en jeu, ajoute un autre industriel.
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