boptitprince
je ne suis qu'un prince..
http://www.enseignons.be/actualites/2010/06/08/infor-jeunes-camera-cachee-embarasse-ecole/
Infor-Jeunes : la caméra cachée qui embarasse les écoles
Les équipes dInfor-Jeunes Bruxelles et Laeken ont décidé de nous dévoiler les petits secrets des inscriptions scolaires. Et le moins que lon puisse dire, cest quon est encore loin, dans certaines écoles, de la mixité et de louverture à tous les publics tant vantée par notre gouvernement. Ainsi, plusieurs établissements fort cotés de notre capitale nhésitent pas à contourner le décret « Inscriptions », continuant de « trier » et sélectionner leur public lors du premier entretien. Focus : une équipe de pseudo-parents, équipés dune caméra, se rendent dans cinq écoles bruxelloises « réputées complètes » (entendez par là quil nest théoriquement plus possible dy inscrire son enfant). Ils sont accompagné dun jeune élève issu dun « milieu populaire ». Première surprise, on leur annonce quune inscription est encore possible. Mais très vite, le/la secrétaire se fait exigeant(e), demandant à pouvoir obtenir une copie du bulletin de 5e primaire (ce qui est interdit!) et une lettre de motivation! Lécole se justifie, expliquant que ces documents leur permettent davoir « déjà une idée des élèves quils reçoivent ». Durant lentretien, le responsable des inscriptions insiste sur les résultats, sur le comportement de lélève qui pourrait poser problème dans un établissement « belgo-belge à 90% ».
Si cela ne suffit pas, on essaie deffrayer les parents en mettant en avant des frais dinscription importants, des voyages scolaires obligatoires onéreux, le paiement des livres scolaires, des photocopies
Une sélection odieuse et inacceptable !
Il nest en revanche jamais question face aux caméras cachées de lindice qui permet aux familles venant décoles primaires socio-économiquement défavorisées dêtre prioritaires à linscription. En revanche, des familles plus aisées se voient offrir des informations portant sur les critères géographiques et de proximité parentale.
On est bien loin de la mixité sociale et ces écoles ne lencouragent de toute évidence pas. Chantal Massaer, responsable Infor-jeunes Laeken explique :
Il y a des signes de dénégation, un hochement de tête qui dit que, effectivement, la personne nest pas la bienvenue, il y a un bic qui est tapé sur le bureau et donc tout ça va de pair avec le fait quon donne de mauvais cur les renseignements pour atteindre seulement le bureau du directeur. Certaines écoles continuent à pratiquer une sélection sociale, plus ou moins lourde.1
Tout dépend donc de la personne qui se présente. Certains élèves devront faire face à de nombreux obstacles en raison de leur origine socio-économique, ce qui est inacceptable.
Infor-Jeunes appelle au renforcement de linformation des critères du décret auprès des familles et à une plus grande centralisation des inscriptions. Il faut « limiter limpact de lentretien« , soutient lassociation.2
Infor-Jeunes : la caméra cachée qui embarasse les écoles
Les équipes dInfor-Jeunes Bruxelles et Laeken ont décidé de nous dévoiler les petits secrets des inscriptions scolaires. Et le moins que lon puisse dire, cest quon est encore loin, dans certaines écoles, de la mixité et de louverture à tous les publics tant vantée par notre gouvernement. Ainsi, plusieurs établissements fort cotés de notre capitale nhésitent pas à contourner le décret « Inscriptions », continuant de « trier » et sélectionner leur public lors du premier entretien. Focus : une équipe de pseudo-parents, équipés dune caméra, se rendent dans cinq écoles bruxelloises « réputées complètes » (entendez par là quil nest théoriquement plus possible dy inscrire son enfant). Ils sont accompagné dun jeune élève issu dun « milieu populaire ». Première surprise, on leur annonce quune inscription est encore possible. Mais très vite, le/la secrétaire se fait exigeant(e), demandant à pouvoir obtenir une copie du bulletin de 5e primaire (ce qui est interdit!) et une lettre de motivation! Lécole se justifie, expliquant que ces documents leur permettent davoir « déjà une idée des élèves quils reçoivent ». Durant lentretien, le responsable des inscriptions insiste sur les résultats, sur le comportement de lélève qui pourrait poser problème dans un établissement « belgo-belge à 90% ».
Si cela ne suffit pas, on essaie deffrayer les parents en mettant en avant des frais dinscription importants, des voyages scolaires obligatoires onéreux, le paiement des livres scolaires, des photocopies
Une sélection odieuse et inacceptable !
Il nest en revanche jamais question face aux caméras cachées de lindice qui permet aux familles venant décoles primaires socio-économiquement défavorisées dêtre prioritaires à linscription. En revanche, des familles plus aisées se voient offrir des informations portant sur les critères géographiques et de proximité parentale.
On est bien loin de la mixité sociale et ces écoles ne lencouragent de toute évidence pas. Chantal Massaer, responsable Infor-jeunes Laeken explique :
Il y a des signes de dénégation, un hochement de tête qui dit que, effectivement, la personne nest pas la bienvenue, il y a un bic qui est tapé sur le bureau et donc tout ça va de pair avec le fait quon donne de mauvais cur les renseignements pour atteindre seulement le bureau du directeur. Certaines écoles continuent à pratiquer une sélection sociale, plus ou moins lourde.1
Tout dépend donc de la personne qui se présente. Certains élèves devront faire face à de nombreux obstacles en raison de leur origine socio-économique, ce qui est inacceptable.
Infor-Jeunes appelle au renforcement de linformation des critères du décret auprès des familles et à une plus grande centralisation des inscriptions. Il faut « limiter limpact de lentretien« , soutient lassociation.2