Innovation et nouvelles technologies

Bonjour

Un sujet qui regroupe les différentes avancées, quelque soit le domaine:

Des autoroutes intelligentes et dépolluantes

Si de nombreuses avancées concernant la pollution et la sécurité routière se concentrent sur les véhicules, les recherches sur des routes intelligentes se développent aussi en parallèle. Demain, les autoroutes pourront diagnostiquer elle-même les anomalies et seront capables de communiquer. Les routes du futur joueront également un rôle phare dans la diminution de la pollution atmosphérique.
La route de 5ème génération
Depuis les voies romaines, les techniques n’ont cessé d’évoluer pour rendre les routes de plus en plus sûres, résistantes et propres. La technologie les a rendues moins glissantes et moins sonores.


En France, c’est l’Ifsttar l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux qui prépare les autoroutes du futur.
L’institut parle aujourd’hui de route de 5ème génération, ou route intelligente. Elle succède à :
Cette 5ème génération propose des autoroutes intelligentes, capables de communiquer.

Des routes qui résistent au réchauffement climatique

L’un des 1ers enjeux de la route 5ème génération, c’est de proposer aux usagers une route plus résistante aux effets du réchauffement climatique. Mais comment refroidir une route ?
Les ingénieurs de l’Ifsttar envisagent 2 solutions :
- faire circuler sous la chaussée un fluide caloporteur. Le fluide aurait en fait une double utilisation qui serait de dégivrer la route en hiver et la rafraichir l'été.
- rendre la route poreuse afin qu'elle stocke l'eau de pluie, de cette manière l'écoulement des eaux est régulé, le réseau moins saturé ce qui écarte les risques d'inondation.

Le matériau de la route du future est lui aussi amélioré : l’Ifsttar travaille sur des matériaux comprenant des liants recyclables à base de micro-algues, ou comportant du dioxyde de titane qui absorbe le CO2.

http://www.consoglobe.com/autoroute...16&hq_e=el&hq_m=400169&hq_l=7&hq_v=24136f57a5
 
Des maisons de 200m2 imprimées en 3D pour 4 300€ !


Il n’aura fallu qu’un seul jour pour fabriquer la première maison par impression 3D et c’est dans la ville de Shanghai que cela s’est passé il y a quelques semaines. C’est la société Shanghai WinSun Decoration Engineering Co qui est à l’origine de ce baptême dans l’industrie de la construction et explique travailler depuis plusieurs années sur la machine et les matériaux de construction.


L’imprimante 3D développée par le groupe chinois est imposante, elle mesure 32 mètres de long, 10 mètres de large pour 6,6 mètres de hauteur et permet de réaliser des murs en seulement quelques heures. Aucune photo n’a toutefois été dévoilée pour le moment.



Le matériau d’impression utilisé est également innovant et éco-responsable, il s’agit d’un béton composé à base de ciment et de fibre de verre, issus de déchets de construction. Les dix maisons imprimées en 3D mesurent 200 m2 chacune pour un coût de seulement $6000, soit environ 4300€ !



« Nous avons acheté les composants de l’imprimante à l’étranger, et l’avons assemblée dans une usine de Suzhou, » indique Ma Yihe, CEO de Shanghai WinSun Decoration Engineering Co. « Ce nouveau type de structure imprimée en 3D est écologique et bien plus intéressante financièrement. » La compagnie projette de développer une centaine d’usines de recyclage pour recueillir et transformer les déchets de construction en matériaux d’impression. Elle a aussi été récemment approchée par le groupe Tomson et s’intéresserait déjà à la réalisation d’une villa à l’aide de cette technologie.



En août dernier, on vous parlait de la KamerMaker qui prévoyait déjà d’imprimer votre maison en 3D.





http://www.informaction.info/17042014-0845-Des-maisons-de-200m2-imprimées-en-3D-pour-4-300€
 

popeys

VIB
Bonjour

Un sujet qui regroupe les différentes avancées, quelque soit le domaine:

Des autoroutes intelligentes et dépolluantes

Si de nombreuses avancées concernant la pollution et la sécurité routière se concentrent sur les véhicules, les recherches sur des routes intelligentes se développent aussi en parallèle. Demain, les autoroutes pourront diagnostiquer elle-même les anomalies et seront capables de communiquer. Les routes du futur joueront également un rôle phare dans la diminution de la pollution atmosphérique.
La route de 5ème génération
Depuis les voies romaines, les techniques n’ont cessé d’évoluer pour rendre les routes de plus en plus sûres, résistantes et propres. La technologie les a rendues moins glissantes et moins sonores.

En France, c’est l’Ifsttar l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux qui prépare les autoroutes du futur.
L’institut parle aujourd’hui de route de 5ème génération, ou route intelligente. Elle succède à :
Cette 5ème génération propose des autoroutes intelligentes, capables de communiquer.

Des routes qui résistent au réchauffement climatique

L’un des 1ers enjeux de la route 5ème génération, c’est de proposer aux usagers une route plus résistante aux effets du réchauffement climatique. Mais comment refroidir une route ?
Les ingénieurs de l’Ifsttar envisagent 2 solutions :
- faire circuler sous la chaussée un fluide caloporteur. Le fluide aurait en fait une double utilisation qui serait de dégivrer la route en hiver et la rafraichir l'été.
- rendre la route poreuse afin qu'elle stocke l'eau de pluie, de cette manière l'écoulement des eaux est régulé, le réseau moins saturé ce qui écarte les risques d'inondation.

Le matériau de la route du future est lui aussi amélioré : l’Ifsttar travaille sur des matériaux comprenant des liants recyclables à base de micro-algues, ou comportant du dioxyde de titane qui absorbe le CO2.

http://www.consoglobe.com/autoroute...16&hq_e=el&hq_m=400169&hq_l=7&hq_v=24136f57a5


très interessants, mais impossible à implanter ds tous les pays, notamment les pays d'amerique du nord, ou le climat d'hiver est intense, ac plus de pores que ds la texture des constituants de la chaussée il y aura plus de gonflement suite au gel de l'eau en hiver et donc plus de fissurations et plus de dommages au dégonflement au printemps. Au Maroc ce serait parfait j'imagine ^^
 
Future Of Energy: Bladeless Wind Turbine

The need for efficient and renewable energy sources is an ever-growing one, and a focus on wind and solar power rests at the center of public and commercial interest for alternative sources. Germany, Japan, and several other nations have been heavily investing in alternative energy; Germany has set a goal for itself to receive 80 percent of its power from renewable sources by the year 2050. The United States has also ramped up solar energy production, this year they are set to generate more solar power than Germany for the first time in 15 years [in this particular quarter of the year]. The mainstream focus seems to be primarily on solar though, but what if advances in wind energy make it more economically and ecologically viable than solar?

Germany remains the world leader in total installed capacity, and its solar power per capita surpasses the United States. They aren’t the only ones looking to solar, Americans have been installing solar panels lately in record numbers, perhaps fueled by the continual price drop; the average photovoltaic-system price ranges $3 per watt. India is also looking to increase their solar productivity, Jawaharlal Nehru National Solar Mission Phase-1 (JNNSM) wants to make India a global leader in the development of solar power.

The JNNSM has effectively reduced the costs of solar energy there to about $0.15 per kWh, this makes India amongst the lowest cost destinations for grid-connected solar Photovoltaic (PV) in the world. Onno Ruhl, World Bank Country Director in India said about the recent progress that “India [had] made impressive strides in developing its abundant solar power potential.” [And that] with more than 300 million people without access to energy and industry, solar power has the potential to help the country address the shortage of power for economic growth.” But solar power isn’t the only alternative, wind power is another viable option which has been used for thousands of years and seems to bring fewer ecological costs with it.

Current windmill designs, although less environmentally damaging than fossil fuels, are criticized because they are noisy, and unsafe because they pose a danger to the animals in the surrounding area that happen to pass by. The windmills are responsible for the deaths of tens of thousands of bats, birds, and eagles every single year. Under pressure from the wind-power industry, the Obama administration recently announced that they will allow wind-energy companies to avoid prosecution for killing or injuring up to 30 eagles a year [a federally-protected animal].

Looking to ramp up renewable resource production, US officials recently allocated a $700,000 federal tax credit for clean energy, it will allegedly be used to help to hire 170 new workers to LM Wind Power. LM is the largest manufacturer of wind turbine blades in the world. However, newer wind “turbine” models look more promising.

Saphon Energy has conjured a new blade-less wind turbine device, they operate with a cutting edge Zero Blade technology, the design is largely inspired by the sailboat and is likely to significantly increase the efficiency of current wind power conversion devices. The new Zero Blade wind turbines are said to be 2.3 times more efficient than the average turbine, and cost is expected to be 45% lower. The company is now looking for manufacturing partners to bring the turbine to market. Saphon isn’t the first to engage in exploring the bladeless turbine concept, Nikola Tesla also experimented with similar bladeless technology back in 1913. Delft University of Technolgy researchers Johan Smit and Dhiradi Djairam also developed the Electrostatic Wind Energy Converter [Ewicon], creates electrical energy directly from wind energy. Honesty, it shouldn’t surprise us that systems that don’t depending on large moving parts are more efficient at generating energy.




Read more: http://www.exposingthetruth.co/bladeless-wind-turbine/#ixzz2zoa0fpto
 
Des femmes pas chiantes ??? :eek:
ça serait l'innovation du siècle !!!

PS : Comment va ma petite Umrao ?


Laisse tomber FPP, on parle d'innover, la femme est déjà innovante en soi, c'est un homme amélioré.

Produire de l'hydrogène en contrôlant les vibrations moléculaires

Convertir le méthane en hydrogène permet de produire de l'énergie propre et de favoriser l'agriculture. Ce processus nécessite de l'eau et un catalyseur.
Or, des chercheurs de l'EPFL ont utilisé une nouvelle approche basée sur des lasers pour contrôler les vibrations spécifiques d'une molécule d'eau, et donc l'efficacité de cette réaction. Leur découverte est publiée dans Science.

Le gaz naturel (méthane) converti en hydrogène (H2) lest utilisé pour produire de l'énergie propre ou fabriquer des fertilisants de synthèse et d'autres produits chimiques. Cette réaction requiert de l'eau et un catalyseur en nickel. Le méthane et les molécules d'eau se fixent sur la surface du catalyseur. Là, ils se scindent en leurs composants atomiques. Ceux-ci, se recombinent ensuite pour former différents composés, comme le H2 et CO. Si les recherches précédentes se sont efforcées de saisir comment le méthane se sépare, les contraintes expérimentales n'ont pas permis d'étendre cette compréhension à la scission de l'eau.
Dans un article du journal Science, des scientifiques de l'EPFL annoncent qu'ils ont pu déterminer pour la première fois, à l'aide de lasers, comment les diverses vibrations d'une molécule d'eau affectent sa capacité à se diviser. Ces résultats ont permis d'améliorer les modèles théoriques de scission de l'eau (Université du Nouveau-Mexique), et pourraient ainsi influencer la conception de futurs catalyseurs.

Le méthane est largement employé dans l'industrie pour obtenir de l'hydrogène, qui sert de carburant propre et de matière première pour produire l'ammoniac utilisé dans les fertilisants de synthèse. Le processus de fabrication de l'hydrogène est appelé «reformage à la vapeur», car il implique que le méthane réagisse avec la vapeur d'eau. Cette réaction requiert un catalyseur métallique, qui permet aux molécules de se scinder et de se recombiner efficacement. Or, si la scission du méthane a été étudiée pendant plus de dix ans, celle de l'eau restait encore floue.

Réglage fin entre lasers et vibrations

L'équipe de Rainer Beck de l'EPFL a démontré que la scission de l'eau dépendait beaucoup des vibrations internes entre atomes d'hydrogène et d'oxygène. A l'intérieur d'une molécule, ces derniers ne sont en effet pas statiques, mais se meuvent de différentes façons. Lorsqu'il s'agit d'eau, les deux atomes d'hydrogène peuvent vibrer en ciseaux (cisaillement), s'étirer ensemble d'avant en arrière (étirement symétrique) ou à tour de rôle (étirement asymétrique). «Ces étirements entre atomes d'oxygène et d'hydrogène influencent fortement la qualité de scission des molécules d'eau sur un catalyseur », déclare Rainer Beck, du Laboratoire de chimie physique moléculaire de l'EPFL.

La maîtrise des différents types de vibrations est fondamentale pour comprendre la capacité d'une molécule d'eau à se scinder dans des conditions d' expérimentation douce ??. Tout en optant pour un catalyseur en nickel - traditionnellement utilisé dans le reformage à la vapeur- , l'équipe a eu recours à des lasers pour contrôler précisément l'excitation des molécules d'eau. «Si vous chauffez le système avec une flamme par exemple, vous stimulez tous les degrés de liberté en même temps , explique Rainer Beck. On augmente également l'énergie cinétique, si bien que toutes les molécules d'eau frappent la surface de nickel à des vitesses accrues, mais on ne peut contrôler en rien les vibrations individuelles des atomes. Par contre, un laser permet d'obtenir un type de vibration bien spécifique, et donc de mesurer un état énergétique à la fois. »

Les données ont montré que le degré des vibrations d'étirement entre les atomes d'oxygène et d'hydrogène dans une molécule d'eau déterminait l'aptitude de celle-ci à se scinder à le catalyseur. En effet, le laser ajoute de l'énergie aux molécules d'eau, augmentant leurs vibrations jusqu'à les diviser à la surface du catalyseur. L'instant précis où les molécules d'eau sont prêtes à réagir est appelé «état de transition». «Idéalement, nous souhaitons déformer les molécules avant qu'elles ne frappent la surface, de manière à orienter la structure vers cet état transitoire, ajoute Rainer Beck. C'est la raison pour laquelle les vibrations sélectionnées par laser sont plus efficaces que le réchauffement d'un système entier: nous plaçons toute l'énergie là où elle doit être pour casser les liaisons moléculaires.»

De la pratique à la théorie

Cette faculté sans précédent de provoquer des types spécifiques de vibrations a permis aux théoriciens de l'Université du Nouveau-Mexique de calculer l'ensemble des forces existantes entre les atomes et la surface du catalyseur de nickel. Ils ont également pu simuler ce qui arrive lorsque la molécule d'eau frappe la surface du catalyseur avec chaque type de vibration. Sans ces mesures expérimentales, de tels calculs seraient bien trop aléatoires.

«Grâce à nos données, les théoriciens peuvent comparer directement leur modèle aux données expérimentales, et ce pour chaque type de vibration, ce qui est bien plus précis, rajoute Rainer Beck. Cela permet d'optimiser les modèles de scission, qui peuvent ensuite mieux prédire comment d'autres molécules que l'eau ou le méthane vont réagir sur une surface donnée. Nos expériences vont guider le développement de la théorie prédictive.»

Cette optimisation des modèles théoriques peut également conduire à un développement plus rapide et efficace de catalyseurs pour de nombreuses réactions chimiques industrielles ou commerciales. Comme l'explique Rainer Beck: «on peut par exemple utiliser un modèle informatique pour modifier l'espacement des atomes du catalyseur ou changer la structure de sa surface. C'est une manière moins onéreuse et plus directe de trouver un bon catalyseur, plutôt que d'avoir recours à defastidieux tâtonnements. Une fois le modèle théorique trouvé, nous avons toutefois besoin de ces données pour le confronter.»

Cette étude a été réalisée par le Laboratoire de chimie physique moléculaire de l'EPFL (LCPM) et le Département de chimie et biologie chimique de l'Université du Nouveau-Mexique.
Source

Hundt PM, Jiang B, van Reijzen ME, Guo H, Beck RD. Vibrationally Promoted Dissociation of Water on Ni(111). Science 2 May 2014: Vol. 344 no. 6183 pp. 504-507 DOI: 10.1126/science.1251277
http://www.enerzine.com/12/17258+pr...-controlant-les-vibrations-moleculaires+.html
 

Schtrouf

Demain aujourd'hui sera hier.
VIB
Produire de l'hydrogène en contrôlant les vibrations moléculaires

Convertir le méthane en hydrogène permet de produire de l'énergie propre et de favoriser l'agriculture. Ce processus nécessite de l'eau et un catalyseur.
Or, des chercheurs de l'EPFL ont utilisé une nouvelle approche basée sur des lasers pour contrôler les vibrations spécifiques d'une molécule d'eau, et donc l'efficacité de cette réaction. Leur découverte est publiée dans Science.

Le gaz naturel (méthane) converti en hydrogène (H2) lest utilisé pour produire de l'énergie propre ou fabriquer des fertilisants de synthèse et d'autres produits chimiques. Cette réaction requiert de l'eau et un catalyseur en nickel. Le méthane et les molécules d'eau se fixent sur la surface du catalyseur. Là, ils se scindent en leurs composants atomiques. Ceux-ci, se recombinent ensuite pour former différents composés, comme le H2 et CO. Si les recherches précédentes se sont efforcées de saisir comment le méthane se sépare, les contraintes expérimentales n'ont pas permis d'étendre cette compréhension à la scission de l'eau.
Dans un article du journal Science, des scientifiques de l'EPFL annoncent qu'ils ont pu déterminer pour la première fois, à l'aide de lasers, comment les diverses vibrations d'une molécule d'eau affectent sa capacité à se diviser. Ces résultats ont permis d'améliorer les modèles théoriques de scission de l'eau (Université du Nouveau-Mexique), et pourraient ainsi influencer la conception de futurs catalyseurs.

Le méthane est largement employé dans l'industrie pour obtenir de l'hydrogène, qui sert de carburant propre et de matière première pour produire l'ammoniac utilisé dans les fertilisants de synthèse. Le processus de fabrication de l'hydrogène est appelé «reformage à la vapeur», car il implique que le méthane réagisse avec la vapeur d'eau. Cette réaction requiert un catalyseur métallique, qui permet aux molécules de se scinder et de se recombiner efficacement. Or, si la scission du méthane a été étudiée pendant plus de dix ans, celle de l'eau restait encore floue.

Réglage fin entre lasers et vibrations

L'équipe de Rainer Beck de l'EPFL a démontré que la scission de l'eau dépendait beaucoup des vibrations internes entre atomes d'hydrogène et d'oxygène. A l'intérieur d'une molécule, ces derniers ne sont en effet pas statiques, mais se meuvent de différentes façons. Lorsqu'il s'agit d'eau, les deux atomes d'hydrogène peuvent vibrer en ciseaux (cisaillement), s'étirer ensemble d'avant en arrière (étirement symétrique) ou à tour de rôle (étirement asymétrique). «Ces étirements entre atomes d'oxygène et d'hydrogène influencent fortement la qualité de scission des molécules d'eau sur un catalyseur », déclare Rainer Beck, du Laboratoire de chimie physique moléculaire de l'EPFL.

La maîtrise des différents types de vibrations est fondamentale pour comprendre la capacité d'une molécule d'eau à se scinder dans des conditions d' expérimentation douce ??. Tout en optant pour un catalyseur en nickel - traditionnellement utilisé dans le reformage à la vapeur- , l'équipe a eu recours à des lasers pour contrôler précisément l'excitation des molécules d'eau. «Si vous chauffez le système avec une flamme par exemple, vous stimulez tous les degrés de liberté en même temps , explique Rainer Beck. On augmente également l'énergie cinétique, si bien que toutes les molécules d'eau frappent la surface de nickel à des vitesses accrues, mais on ne peut contrôler en rien les vibrations individuelles des atomes. Par contre, un laser permet d'obtenir un type de vibration bien spécifique, et donc de mesurer un état énergétique à la fois. »

Les données ont montré que le degré des vibrations d'étirement entre les atomes d'oxygène et d'hydrogène dans une molécule d'eau déterminait l'aptitude de celle-ci à se scinder à le catalyseur. En effet, le laser ajoute de l'énergie aux molécules d'eau, augmentant leurs vibrations jusqu'à les diviser à la surface du catalyseur. L'instant précis où les molécules d'eau sont prêtes à réagir est appelé «état de transition». «Idéalement, nous souhaitons déformer les molécules avant qu'elles ne frappent la surface, de manière à orienter la structure vers cet état transitoire, ajoute Rainer Beck. C'est la raison pour laquelle les vibrations sélectionnées par laser sont plus efficaces que le réchauffement d'un système entier: nous plaçons toute l'énergie là où elle doit être pour casser les liaisons moléculaires.»

De la pratique à la théorie

Cette faculté sans précédent de provoquer des types spécifiques de vibrations a permis aux théoriciens de l'Université du Nouveau-Mexique de calculer l'ensemble des forces existantes entre les atomes et la surface du catalyseur de nickel. Ils ont également pu simuler ce qui arrive lorsque la molécule d'eau frappe la surface du catalyseur avec chaque type de vibration. Sans ces mesures expérimentales, de tels calculs seraient bien trop aléatoires.

«Grâce à nos données, les théoriciens peuvent comparer directement leur modèle aux données expérimentales, et ce pour chaque type de vibration, ce qui est bien plus précis, rajoute Rainer Beck. Cela permet d'optimiser les modèles de scission, qui peuvent ensuite mieux prédire comment d'autres molécules que l'eau ou le méthane vont réagir sur une surface donnée. Nos expériences vont guider le développement de la théorie prédictive.»

Cette optimisation des modèles théoriques peut également conduire à un développement plus rapide et efficace de catalyseurs pour de nombreuses réactions chimiques industrielles ou commerciales. Comme l'explique Rainer Beck: «on peut par exemple utiliser un modèle informatique pour modifier l'espacement des atomes du catalyseur ou changer la structure de sa surface. C'est une manière moins onéreuse et plus directe de trouver un bon catalyseur, plutôt que d'avoir recours à defastidieux tâtonnements. Une fois le modèle théorique trouvé, nous avons toutefois besoin de ces données pour le confronter.»

Cette étude a été réalisée par le Laboratoire de chimie physique moléculaire de l'EPFL (LCPM) et le Département de chimie et biologie chimique de l'Université du Nouveau-Mexique.
Source

Hundt PM, Jiang B, van Reijzen ME, Guo H, Beck RD. Vibrationally Promoted Dissociation of Water on Ni(111). Science 2 May 2014: Vol. 344 no. 6183 pp. 504-507 DOI: 10.1126/science.1251277
http://www.enerzine.com/12/17258 produire-de-lhydrogene-en-controlant-les-vibrations-moleculaires .html
On consomme combien de kJ/mol ?
Telle est la question...
 
Des maisons de 200m2 imprimées en 3D pour 4 300€ !

Il n’aura fallu qu’un seul jour pour fabriquer la première maison par impression 3D et c’est dans la ville de Shanghai que cela s’est passé il y a quelques semaines. C’est la société Shanghai WinSun Decoration Engineering Co qui est à l’origine de ce baptême dans l’industrie de la construction et explique travailler depuis plusieurs années sur la machine et les matériaux de construction.

L’imprimante 3D développée par le groupe chinois est imposante, elle mesure 32 mètres de long, 10 mètres de large pour 6,6 mètres de hauteur et permet de réaliser des murs en seulement quelques heures. Aucune photo n’a toutefois été dévoilée pour le moment.


Le matériau d’impression utilisé est également innovant et éco-responsable, il s’agit d’un béton composé à base de ciment et de fibre de verre, issus de déchets de construction. Les dix maisons imprimées en 3D mesurent 200 m2 chacune pour un coût de seulement $6000, soit environ 4300€ !


« Nous avons acheté les composants de l’imprimante à l’étranger, et l’avons assemblée dans une usine de Suzhou, » indique Ma Yihe, CEO de Shanghai WinSun Decoration Engineering Co. « Ce nouveau type de structure imprimée en 3D est écologique et bien plus intéressante financièrement. » La compagnie projette de développer une centaine d’usines de recyclage pour recueillir et transformer les déchets de construction en matériaux d’impression. Elle a aussi été récemment approchée par le groupe Tomson et s’intéresserait déjà à la réalisation d’une villa à l’aide de cette technologie.


En août dernier, on vous parlait de la KamerMaker qui prévoyait déjà d’imprimer votre maison en 3D.



http://www.informaction.info/17042014-0845-Des-maisons-de-200m2-imprimées-en-3D-pour-4-300€

Minecraft !
 
On consomme combien de kJ/mol ?
Telle est la question...

Pourriez vous reposer la question s'il vous plait? :/

Une information que l'on m'a transmise aujourd'hui sur un tout autre sujet:

Latex de guayule : une nouvelle étape vers la bioraffinerie

Dans les dix ans à venir, le guayule, une plante arbustive d’origine mexicaine, pourrait se substituer à l’hévéa pour satisfaire la demande mondiale croissante en caoutchouc naturel. Une production de caoutchouc naturel est ainsi envisagée en région méditerranéenne. D’ici là, la recherche doit mettre au point un procédé d’extraction économiquement rentable. Les chercheurs du Cirad, dans le cadre du projet européen EU-Pearls, viennent de franchir une nouvelle étape vers cet objectif d’industrialisation. Ils ont mis au point une technique rapide et précise d’analyse de la biomasse du guayule, basée sur la spectroscopie proche infrarouge (SPIR ou NIRS ). En fournissant la composition chimique d’un échantillon de biomasse, cette technique, désormais calibrée pour le guayule, aide à la sélection de plants adaptés à la fois au climat méditerranéen et à la diversité des sols. Elle permet en outre de déterminer le meilleur moment de la récolte tout comme de mesurer le rendement à l’hectare. Prochaine étape : utiliser un appareillage mobile permettant de relever des données directement au champ et de fournir en temps réel des informations majeures, telles que le potentiel de production, à destination de l’agriculteur et de l’usine de production.

Le saviez-vous ?
  • Le latex issu du guayule est comparable à celui de l’hévéa mais contrairement à ce dernier, il présenterait l’avantage d’être hypoallergénique. Une aubaine pour les fabricants de gants et les patients souffrant d’allergie aux produits en latex.
  • A la différence de l'hévéa qui ne donne qu'un seul composant valorisable (le polyisoprène, constituant du latex et du caoutchouc), le guayule permet d'extraire toute une gamme de composants commercialisables parmi lesquels: une huile, des insecticides et fongicides (préservation du bois, phytosanitaire), des actifs en santé humaine.

http://www.cirad.fr/actualites/tout...yule-une-nouvelle-etape-vers-la-bioraffinerie
 

Schtrouf

Demain aujourd'hui sera hier.
VIB
Pourriez vous reposer la question s'il vous plait? :/

Une information que l'on m'a transmise aujourd'hui sur un tout autre sujet:

Latex de guayule : une nouvelle étape vers la bioraffinerie

Dans les dix ans à venir, le guayule, une plante arbustive d’origine mexicaine, pourrait se substituer à l’hévéa pour satisfaire la demande mondiale croissante en caoutchouc naturel. Une production de caoutchouc naturel est ainsi envisagée en région méditerranéenne. D’ici là, la recherche doit mettre au point un procédé d’extraction économiquement rentable. Les chercheurs du Cirad, dans le cadre du projet européen EU-Pearls, viennent de franchir une nouvelle étape vers cet objectif d’industrialisation. Ils ont mis au point une technique rapide et précise d’analyse de la biomasse du guayule, basée sur la spectroscopie proche infrarouge (SPIR ou NIRS ). En fournissant la composition chimique d’un échantillon de biomasse, cette technique, désormais calibrée pour le guayule, aide à la sélection de plants adaptés à la fois au climat méditerranéen et à la diversité des sols. Elle permet en outre de déterminer le meilleur moment de la récolte tout comme de mesurer le rendement à l’hectare. Prochaine étape : utiliser un appareillage mobile permettant de relever des données directement au champ et de fournir en temps réel des informations majeures, telles que le potentiel de production, à destination de l’agriculteur et de l’usine de production.

Le saviez-vous ?
  • Le latex issu du guayule est comparable à celui de l’hévéa mais contrairement à ce dernier, il présenterait l’avantage d’être hypoallergénique. Une aubaine pour les fabricants de gants et les patients souffrant d’allergie aux produits en latex.
  • A la différence de l'hévéa qui ne donne qu'un seul composant valorisable (le polyisoprène, constituant du latex et du caoutchouc), le guayule permet d'extraire toute une gamme de composants commercialisables parmi lesquels: une huile, des insecticides et fongicides (préservation du bois, phytosanitaire), des actifs en santé humaine.

http://www.cirad.fr/actualites/tout...yule-une-nouvelle-etape-vers-la-bioraffinerie
Le probleme d extraire du H2 sur des molécules plus stable est qu il n y a pas d intérêt économique ni énergétique (d où ma question du kJ/mol, autrement dit combien de quantité d énergie il faut pour créer 1 mol de H2). Utiliser le laser est judicieux, cela permet de ne chauffer que les liaisons à casser. Mais cela ne reste toujours pas rentable. Si c était le cas, cela ferait depuis belle lurette qu on roulerait en eau, avant même l utilisation du pétrole. Ceux qui maîtrisent le plus ce domaine sont l armée terrestre et maritime américaine.
 
R

Rorschach

Non connecté
Nom de Zeus...Marty...


Doc_Brown.png
 
EyeLights est un petit objet qui va bientôt ringardiser notre petite oreillette bluetooth sur les casques. Avec ce système, le téléphone peut rester dans la poche, les informations du GPS sont comme projetées sur la visière, à la manière de l’affichage tête haute des pilotes de chasse. Plus la peine de baisser la tête à la recherche de l’écran du GPS, les informations essentielles comme la vitesse, un signalement de danger, une flèche de direction sont bien placés dans votre champ de vision.
A 130 km/h (mais qui roule à cette vitesse?), le fait de baisser la tête ou de chercher une information nous fait quitter la route du regard pendant plus de 70m, et il peut s’en passer des choses (freinage du véhicule précédent, nid de poule, objets sur la route etc…). Même à 30km/h, vous tournez la tête pour trouver le nom d’une rue, la voiture devant vous pile et vous voilà (enfin surtout moi) avec une fracture du scaphoïde qui vous handicapera longtemps. C’est donc la sécurité qui est mise en avant avec ce dispositif…


J’ai rencontré Romain Duflot, ce jeune ingénieur de 25 ans tout juste sorti de l’ICAM Toulouse qui a conçu l’objet, en coup de vent à Paris. Après un essai rapide de son casque équipé, nous avons vite pris rendez-vous pour qu’il m’explique plus en détail ce qui est déjà bien plus qu’un projet.
– Bonjour Romain, vous êtes créateur, concepteur de EyeLights, pouvez-vous nous dire comment vous est venue l’idée ? En passant le permis moto, on t’apprend que là où tu regardes, c’est là où tu vas. Et il faut également respecter les vitesses de passage en slalomant entre les plots ! Regarder son compteur n’est alors pas évident, on finit par le faire au son. Je me suis alors posé la question : comment fait-on avec un GPS ? J’ai alors découvert toutes les solutions archaïques fixées sur les guidons. Passionné de voltige, j’étais également sensibilisé aux systèmes utilisés par les pilotes de chasse; j’ai fait le parallèle en gardant en tête que le motard souhaiterait garder son casque..
 
Bangladesh : un climatiseur sans électricité

REVUE DE PRESSE ASIE. Egalement au sommaire : Singapour innove dans le logement ; menace du désert en Chine ; un reboisement exemplaire en Inde ; le Pakistan mise encore sur le charbon.Il n’est pas toujours nécessaire de gros financements ou de technologie dernier cri pour faire éclore une idée géniale. C’est ce que tendent à montrer la brève du quotidien populaire indien DNA ou l’engouement des réseaux sociaux- savamment orchestrée par despublicitaires bangladeshis- la semaine dernière pour un procédé de climatisation low cost et surtout sans électricité. Pour apporter de l’air frais aux nombreuses cabanes en tôles de villages bangladeshis, l’entreprise à vocation sociale, la Grameen Intel Social Business a imaginé un procédé basé sur un principe de physique simple. Les fenêtres de la cabane sont habillées de plaques trouées accueillant le goulot d’une trentaine de bouteilles de plastique recyclé, plantée côte à côte et dont le fût, orienté à l’extérieur, a été coupé. L’air chaud ambiant s’engouffre dans ces goulots, il y est brusquement comprimé. A la sortie, il y a une détente qui fait baisser de quelques degrés l’air. Les plans sont accessibles sur le siteEco-cooler. Et c’est gratuit !
 
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