Mon intime "J'accuse"

nordiner

Saladin
2011, il y'a déjà longtemps qu'il n'ya plus de doutes, les temps ont bel est bien changés. Le temps a l'air d'user. L'islam, ce nom pour lequel tant d'âmes se sont sacrifiées, ce nom pour lequel des femmes et des hommes ont eu la responsabilité mais avant tout la fierté de porter, ces musulmans d'avant. Que dire de la trajectoire spectaculaire qu'a connu, ou plutôt, que connais aujourd'hui l'image de cette religion auprès de l'opinion «pue-blique » occidentale. Qui façonne la façon de perception de celle ci c'est ce n'est que ses « représentants » directs, les musulmans ? Parmi eux, des spectateurs impuissants face à un revirement de l'histoire tel un « GoodBye Philadelphia », problème de génération dites-vous ?


«faut balayer devant chez soi avant de balayer devant chez les autres » dit le proverbe. C'est donc par un lancé d'un « j'accuse » que je convoite cet article, dans l'espoir de frapper l'esprit d'une génération aux allures d'une demeurée. C'est par ce lancé à cette génération déboussolée par un déséquilibre coincé entre l'effet de mode et l'effet d'appartenance et de réelles convictions. Oui, les temps ont l'air d'user. J'accuse donc tous ces blaireaux-pseudo musulmans qui s'inspirent d'un occidentalisme tendanciel pour cacher leur carence et inconscience spirituelle. J'accuse tous ces « musulmans » qui méprisent et ignorent le lynchage médiatco-politique d'une partie de leur identité pour charmer la typologie sociétale « communément admise ». J'accuse tous ces pseudos « musulmans » qui, dans l'ombre, trahissent les préceptes fondamentaux de leur identité théoriquement acceptée. J'accuse tous ces hypocrites qui ajustent leur discours au gré des rencontres, qui visent la convenance du moment au prix de vendre leur existence spirituelle. J'accuse tous ces pseudo-musulmans qui, par leurs sals-actes, légitiment leur dysfonctionnement psychologique par l'agrément culturel ou à travers des paroles divines grossièrement incomprises. J'accuse la déviance d'une génération « promettante », à la fois fragile et saignante, au potentiel piètre et déficient, incapable de reconnaitre et sauvegarder son identité, emportée par les vagues d'un courant soigneusement travaillé. J'accuse cette génération qui s'est constituée « produits vendus » auprès des gros de toute industrie, celle prise dans les filets d'une ghettoïsation de l'esprit, souffre-douleur de l'antagonisme dans le corps social. J'accuse toute cette génération qui vit dans la 7ème dimension, dont l'artificiel-style est le vecteur du quotidien, la doctrine du bling-bling comme mot d'ordre. J'accuse cette jeunesse qui tourne le dos à ses propres racines, son histoire, errant dans une vie dépourvue de toute substance existentielle, vidée de tout sens. J'accuse cette génération qui passe ses jours à se mesurer dans le ring de la compétition de l'absurde et du pitoyable, insouciante et arrogante. Celle qui ferme les yeux sur les plaies de son honneur et de son histoire, se laissant se fondre dans la masse du pervertisme des temps modernes, pour ne pas dire la dérive de l'occidentalisme.


La Suite de l'article dans le blog ci-dessous :

Article écrit et rédigé par Nordine.e - le 01.02.2011

Source : Blog
http://the-signs-episode.skyrock.com/2973362003-Mon-Intime-J-accuse.html
 

madalena

Contributeur
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salam

cette partie là est bien:

Enfin, je ne suis ni juge ni justicier, ni prétentieux ni hautain. Je n'ai ni vengeance ni animosité envers quiconque, mais il n y'a pas de fumé sans feu. Alors, je m'accuse. Je m'accuse moi d'avoir causé du tort, fait du mal ou blessé des âmes sans le vouloir. Je m'accuse de mon arrogance parfois, de mes faux pas envers toi, lui ou elle. Je m'accuse d'avoir ignoré inconsciemment le cri des autres, d'avoir oublié les miens, d'avoir semé l'inquiétude et d'avoir peu écouté ou mal compris. Je m'accuse enfin d'en avoir trop entendu. Je m'accuse d'en avoir trop vu. Et je m'accuse d'avoir peu parlé, d'avoir peu crié « injustice.
 
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