Iran: retour des constructeurs automobiles français...

Résultat de l'accord sur le nucléaire iranien: le retour des constructeurs automobiles français...
J'ai souligné l'influence américaine dans le départ des Français de ce marché.

"Très présents en Iran avant le durcissement de l’embargo, les constructeurs automobiles français rêvent de réinvestir le marché iranien avec l'allègement programmé des sanctions.(...)

La France lorgne avec insistance ce dernier secteur, dans lequel elle était particulièrement bien implantée avant les embargos occidentaux. Jusqu’à 2005, Paris était un partenaire privilégié de Téhéran, mais les sanctions imposées à l’Iran ont mis à mal les échanges commerciaux entre les deux pays. Entre 2005 et 2013, les exportations françaises vers l’Iran sont ainsi passées de 2 milliards d’euros à 800 millions d’euros, accusant une perte de plus de 70%. Le secteur automobile français a été l’une des premières victimes de ces sanctions.

En 2012, PSA Peugeot Citroën, qui vendait annuellement plus de 400 000 véhicules en kit en Iran – son deuxième marché après la France – a quitté le territoire iranien, alors que l’entreprise était présente dans le pays depuis l’époque du Shah. Le constructeur fournissait des pièces détachées à son partenaire Iran Khodro (créateur de la mythique Paykan), qui s’occupait d’assembler des Peugeot 405 et 206. (...)
La marque au lion a justifié son départ d’Iran par les difficultés à rapatrier en France les bénéfices engrangés dans le pays, après l’inscription sur la liste noire américaine, en janvier 2012, de la banque iranienne choisie par le constructeur. En réalité, nombre d’experts suspectent des pressions exercées sur le groupe français par l’américain General Motors (GM), proche du lobby "United Against Nuclear Iran", qui détient 7 % du capital de PSA Peugeot-Citroën depuis février 2012.

Renault, l’autre grand constructeur français, n’a pas non plus été épargné par la mise au ban de l’Iran. En juin 2013, Washington a adopté un nouveau train de sanctions, prévoyant de punir toute personne étrangère faisant commerce de pièces détachées au secteur automobile iranien. Renault, qui ne travaillait pas directement en Iran mais chargeait deux marques locales d’assembler ses véhicules, a suspendu toutes ses activités en Iran, afin de ne pas se voir privé de commerce avec les États-Unis. (...)

De là à imaginer que les sanctions contre l’Iran visaient en réalité l’industrie automobile française pour permettre aux constructeurs américains de s’y implanter sereinement, il n’y a qu’un pas, que nombres d’analystes franchissent allègrement. Michel Makinsky est l’un d’eux. Ce politologue spécialiste de l’Iran et de l’Islam publiait début juillet dans Le Monde une tribune, dans laquelle il pointait du doigt la sanction américaine de juin dernier. "La France est le principal acteur de ce marché et c'est elle qui est en réalité ciblée". Washington s’est employé à purger le marché iranien en vue de s'y implanter en cas d'accord avec Téhéran, poursuit le politologue."
http://www.france24.com/fr/20131124...anctions_economie&f24_member_id=1060196796548
 
Quel bande de rapaces ces occidentaux,ici dans les médias ils font genre on domine car on leur a imposé tel ou tel chose,alors qu'en réalité c'est juste bizness entre états
 
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