tizniti
Soyons sérieux .
Deux rabbins, deux imams et un pasteur sont dans un bistrot. Ensemble, ils se jettent à leau!
Cela sest passé mercredi 11 mai, aux Recyclables, rue de Carouge, devant un public médusé venu pour essayer de sentendre et débattre sur «Judaïsme et islam: deux religions surs?»
A la table des intervenants étaient assis côte à côte, et dans un désordre fraternel, les grands rabbins Izhak Dayan de la Communauté juive de Genève et Marc Raphaël Guedj, initiateur de lévénement et à lorigine de la Fondation racines et sources, limam Ibram Youssef de la mosquée du Grand Saconnex, M. Hafid Ouardiri, et Vincent Schmid, pasteur de la cathédrale Saint-Pierre de Genève, membre du conseil de la Fondation racines et sources, modérateur de ce débat interculturel et interreligieux.
«Quand jétais petit, à Marrakech, le jour du shabbat, jallais dans une famille juive allumer la lumière», se souvient limam. Le débat est lancé. Une émotion passe, on parle du pays, le Maroc, dont sont originaires le rabbin Dayan et les deux religieux musulmans, on échange rapidement quelques mots en arabe; de bons voisins en somme!
Dans la salle, deux femmes voilées, des chrétiens, quelques musulmans, des juifs, tous attentifs et conscients de ne pas se laisser entraîner par le sujet qui fâche: le conflit au Moyen-Orient. Pas facile, le problème est inévitablement évoqué dans la salle, mais la volonté affichée des animateurs est de «prendre conscience de la convergence de sensibilité entre nos deux traditions et de développer ainsi des liens de convivialité Au-delà des conditions géopolitiques qui sont sources de conflit au Moyen-Orient, nous souhaitons démontrer que nos religions sont surs et que nos peuples peuvent fraterniser.» Le ton est donné, on ne parlera que de ce qui rassemble.
Naïveté? Angélisme? Oui, il y a un peu de ça, mais au-delà des déclarations dintention, ce qui frappe cest ce désir de faire quelque chose ensemble pour casser la méfiance, voire la haine entre les deux communautés. «Il faut apprendre à se connaître et cest par louverture et léducation quon pourra améliorer la situation.» Tout le monde approuve. «Cela fait sept ans que je suis les enseignements du rabbin Guedj, nous confie une jeune fille voilée convertie à lislam, et cela a conforté ma foi mais en même temps je me suis totalement ouverte à une religion que je ne connaissais pas et qui mapprend et mapporte beaucoup.» Un ange passe.
Ouverture, éducation des enfants, des fidèles. Les mots sont lâchés et les propositions fusent.
Ouvrir les mosquées aux rabbins et les synagogues aux imams pour quils viennent parler, expliquer, raconter.......
lu ici.
Religions surs ?
Cela sest passé mercredi 11 mai, aux Recyclables, rue de Carouge, devant un public médusé venu pour essayer de sentendre et débattre sur «Judaïsme et islam: deux religions surs?»
A la table des intervenants étaient assis côte à côte, et dans un désordre fraternel, les grands rabbins Izhak Dayan de la Communauté juive de Genève et Marc Raphaël Guedj, initiateur de lévénement et à lorigine de la Fondation racines et sources, limam Ibram Youssef de la mosquée du Grand Saconnex, M. Hafid Ouardiri, et Vincent Schmid, pasteur de la cathédrale Saint-Pierre de Genève, membre du conseil de la Fondation racines et sources, modérateur de ce débat interculturel et interreligieux.
«Quand jétais petit, à Marrakech, le jour du shabbat, jallais dans une famille juive allumer la lumière», se souvient limam. Le débat est lancé. Une émotion passe, on parle du pays, le Maroc, dont sont originaires le rabbin Dayan et les deux religieux musulmans, on échange rapidement quelques mots en arabe; de bons voisins en somme!
Dans la salle, deux femmes voilées, des chrétiens, quelques musulmans, des juifs, tous attentifs et conscients de ne pas se laisser entraîner par le sujet qui fâche: le conflit au Moyen-Orient. Pas facile, le problème est inévitablement évoqué dans la salle, mais la volonté affichée des animateurs est de «prendre conscience de la convergence de sensibilité entre nos deux traditions et de développer ainsi des liens de convivialité Au-delà des conditions géopolitiques qui sont sources de conflit au Moyen-Orient, nous souhaitons démontrer que nos religions sont surs et que nos peuples peuvent fraterniser.» Le ton est donné, on ne parlera que de ce qui rassemble.
Naïveté? Angélisme? Oui, il y a un peu de ça, mais au-delà des déclarations dintention, ce qui frappe cest ce désir de faire quelque chose ensemble pour casser la méfiance, voire la haine entre les deux communautés. «Il faut apprendre à se connaître et cest par louverture et léducation quon pourra améliorer la situation.» Tout le monde approuve. «Cela fait sept ans que je suis les enseignements du rabbin Guedj, nous confie une jeune fille voilée convertie à lislam, et cela a conforté ma foi mais en même temps je me suis totalement ouverte à une religion que je ne connaissais pas et qui mapprend et mapporte beaucoup.» Un ange passe.
Ouverture, éducation des enfants, des fidèles. Les mots sont lâchés et les propositions fusent.
Ouvrir les mosquées aux rabbins et les synagogues aux imams pour quils viennent parler, expliquer, raconter.......
lu ici.
Religions surs ?