AbuBatata
DANIEL GALVAN FAN CLUB
Après les MRE de France, dEspagne et dItalie, viennent, en nombre, les MRE dIsraël. Quatrième, voire troisième communauté marocaine du monde, ils sont souvent oubliés des recherches marocaines sur les MRE, alors que nombre dentre eux cultivent leur marocanité en Israël.
Par nationalité, les Marocains résidant en Israël forment la quatrième communauté MRE du monde, derrière la France, lEspagne et lItalie, mais devant la Belgique et les Pays-Bas. Rendue clairement visible par une infographie interactive « World Map of Migration 2010 », lampleur de la communauté marocaine en Israël est souvent oubliée. Les Marocains dIsraël étaient plus de 245 000 en 2010, selon les statistiques de la Banque mondiale. Ils ne se rappellent guère au souvenir des Marocains du Maroc quau printemps lorsque plusieurs milliers dentre eux réalisent un pèlerinage sur la tombe de leurs saints.
La communauté juive marocaine a célébré, dimanche 28 avril au village dAït Bayyoud, dans la province dEssaouira, le moussem annuel du Rabbi Nessim Ben Nessim, marqué par la participation de centaines de pèlerins juifs du Maroc et de létranger », rapporte le Matin du Sahara. « Ces cultes populaires juifs présentent dévidente analogie avec les cultes maraboutiques du Maroc », écrit Hassan Majd en introduction de sa thèse « Le culte des saints et les pèlerinages des Juifs du Maroc ».
Aucune étude sur les MRE d'Israël
Lanalogie sarrête là parce quau Maroc, cette communauté marocaine, un peu particulière, a été beaucoup ocultée. La Fondation Hassan II, par exemple, qui a publié différentes études concernant les Marocains du monde, fait totalement limpasse sur les Marocains dIsraël. Dans une très vaste étude intitulée « Marocains de lextérieurs », publiée en 2007, la majorité des pays de résidence des Marocains sont étudiés, mais la 4° communauté du monde est totalement oubliée.
Il nexiste pas de travaux de la fondation sur ces questions là, reconnait Abderrahmane Zahi, secrétaire général de la Fondation Hassan II. « Dans la mesure où nous navons pas encore épuisé létude de toutes les zones de résidence des Marocains dans le monde, nous ne nous pencherons pas sur les Marocains dIsraël, reconnaît-il. Quand il y aura moins dallergie autour de cette question, nous pourrons lenvisager. » La question de la réalisation concrète dune éventuelle étude se pose également, selon M. Zahi. « Nous navons pas de statistiques publiables, est-ce que lon pourrait mener une étude dans des conditions scientifiques satisfaisantes là-bas alors que tous ceux qui veulent entrer ont des problèmes ? », sinterroge-t-il.
Par nationalité, les Marocains résidant en Israël forment la quatrième communauté MRE du monde, derrière la France, lEspagne et lItalie, mais devant la Belgique et les Pays-Bas. Rendue clairement visible par une infographie interactive « World Map of Migration 2010 », lampleur de la communauté marocaine en Israël est souvent oubliée. Les Marocains dIsraël étaient plus de 245 000 en 2010, selon les statistiques de la Banque mondiale. Ils ne se rappellent guère au souvenir des Marocains du Maroc quau printemps lorsque plusieurs milliers dentre eux réalisent un pèlerinage sur la tombe de leurs saints.
La communauté juive marocaine a célébré, dimanche 28 avril au village dAït Bayyoud, dans la province dEssaouira, le moussem annuel du Rabbi Nessim Ben Nessim, marqué par la participation de centaines de pèlerins juifs du Maroc et de létranger », rapporte le Matin du Sahara. « Ces cultes populaires juifs présentent dévidente analogie avec les cultes maraboutiques du Maroc », écrit Hassan Majd en introduction de sa thèse « Le culte des saints et les pèlerinages des Juifs du Maroc ».
Aucune étude sur les MRE d'Israël
Lanalogie sarrête là parce quau Maroc, cette communauté marocaine, un peu particulière, a été beaucoup ocultée. La Fondation Hassan II, par exemple, qui a publié différentes études concernant les Marocains du monde, fait totalement limpasse sur les Marocains dIsraël. Dans une très vaste étude intitulée « Marocains de lextérieurs », publiée en 2007, la majorité des pays de résidence des Marocains sont étudiés, mais la 4° communauté du monde est totalement oubliée.
Il nexiste pas de travaux de la fondation sur ces questions là, reconnait Abderrahmane Zahi, secrétaire général de la Fondation Hassan II. « Dans la mesure où nous navons pas encore épuisé létude de toutes les zones de résidence des Marocains dans le monde, nous ne nous pencherons pas sur les Marocains dIsraël, reconnaît-il. Quand il y aura moins dallergie autour de cette question, nous pourrons lenvisager. » La question de la réalisation concrète dune éventuelle étude se pose également, selon M. Zahi. « Nous navons pas de statistiques publiables, est-ce que lon pourrait mener une étude dans des conditions scientifiques satisfaisantes là-bas alors que tous ceux qui veulent entrer ont des problèmes ? », sinterroge-t-il.