Israël : une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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L’article qui suit, d’Oded Yinon présente, me semble-t-il, de façon exacte et détaillée, le projet qui est celui du régime sioniste actuel – le régime de Sharon et Eitan – concernant le Moyen-Orient, à savoir la division de la région en petits Etats, et le démantèlement de tous les Etats arabes. Je voudrais, en guise de préambule, attirer l’attention du lecteur sur quelques points :


L’idée que tous les Etats arabes doivent être fragmentés en petites unités, par l’oeuvre d’Israël, est une idée récurrente dans la pensée stratégique israélienne.


On perçoit très clairement le lien étroit qui existe entre ce projet et la pensée néo-conservatrice américaine, particulièrement dans les notes de l’auteur pour son propre article. Mais, en dépit d’une référence de pure forme à la « défense de l’Occident » face au pouvoir soviétique, l’objectif réel de l’auteur, et du régime israélien actuel, est bien clair : faire d’un Israël impérialiste une puissance mondiale. En d’autres termes, Sharon se propose de tromper les Américains après avoir joué le monde entier.


Très évidemment, bien des faits, dans les notes comme dans le texte même, sont falsifiés ou omis, comme par exemple l’aide financière des Etats-Unis à Israël. D’autres prétendus faits sont de pures inventions. Mais il ne faudrait pas pour autant regarder ce projet comme dénué de toute portée pratique, ou irréalisable, au moins à court terme. Le projet reproduit fidèlement les théories « géopolitiques » qui avaient cours en Allemagne dans les années 1890-1933, qui furent adoptées telles quelles par Hitler et le nazisme, et qui guidèrent leur politique en Europe de l’Est. Les objectifs fixés par ces théories, en particulier le démantèlement des Etats existants, reçurent un début de réalisation de 1939 à 1941, et seule une coalition à l’échelle mondiale en empêcha l’application à long terme,


Les notes sont de l’auteur de l’article. J’ai cependant souligné (italiques) certains passages de ce texte.

Israël Shahak, 13 juin 1982

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Israël : Une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe [Oded Yinon] | Arrêt sur Info
 

Panam

Bladinaute averti
Le jour ou les arabes ont laissé seul Saddam entre les mains de la coalition israélienne, ont ouvert une brèche à isreal pour se positionner confortablement dans la région !
On voit bien qu aucune stratégie commune arabe ne fonctionne ! Cela veut dire que les espions et les les systèmes de messagerie sont piratés en faveur de l action israélienne !
Il suffit donc que les couvrement arabes changent leur alliance vers la Chine ou l indounisie pour se mettre à jour en technologie d infirmation pour reconstruire l unité et l alliance arabe !
Rien n est perdu difinitivement !
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Quand les régimes arabes étaient moins néo-colonisés qu'aujourd'hui, ils ont fait preuve de réelle solidarité avec d'autres pays arabes, ils ne les ont pas attaqués et ne les ont pas colonisés après les avoir aidés.

Confondre des régimes sous la coupe de l'extérieur avec le monde arabe est un bon moyen d'occulter les larges responsabilités des puissances extérieures comme israel qui doit être celle qui souhaite et agit le plus en faveur de la destruction des arabes :)
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
La coalition arabe attaque le Yemen, destabilise la Syrie, ... pas besoin d'Israel pour ca: le monde arabe s'auto-detruit lui meme.

Les pays qui sont le plus intervenus en Syrie sont la Russie, l'Iran et le groupe Hezbollah. La plupart des régimes arabes ont soutenu la dictature alaouite, car entre dictateurs, on se soutient.
 
il y a aussi cette culture de la défaite qui a marqué le monde arabe, suite à cette raclée historique pendant la guerre des 6 jours et du kippour contre Israel, il y a le nationalisme guerrier sur fond de dissension religieuse (sunnite, chiite), il y a le terrorisme utilisé pour répondre à cette dernière, et il y a l'ingérence atlantiste et occidental....

çà fait un cocktail explosif en effet qui fait du monde arabe, une entité en ruine.
 
Franchement vous êtes très démodé sur bladi
Vous avez la même lecture géopolitique que vos grand parents
C'est fini Israel
C'est un mythe
C'est fini,le grand Israel
Fini le mensonge :que Tshal est une armée morale
Incapable de tenir une bataille plus de deux jours sans les Americains
Ils aboyaient comme des chiens pour frapper l'Iran :Que nini
Arretez de gober tout
Cet article est psychologique pour une consomation interne à Israel,ni plus ni moins
 
il y a aussi cette culture de la défaite qui a marqué le monde arabe, suite à cette raclée historique pendant la guerre des 6 jours et du kippour contre Israel, il y a le nationalisme guerrier sur fond de dissension religieuse (sunnite, chiite), il y a le terrorisme utilisé pour répondre à cette dernière, et il y a l'ingérence atlantiste et occidental....

çà fait un cocktail explosif en effet qui fait du monde arabe, une entité en ruine.

c est quoi le monde arabe?
 

Drianke

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L'Israël imperial: la calomnie du Nil à l'Euphrate par Daniel Pipes

Même avant que l'Etat d'Israël n'ait vu le jour, les dirigeants arabes accusaient les sionistes de chercher à créer un Etat qui couvrirait presque tout le Moyen-Orient. Cette notion d'un «Grand Israël», tout à fait distincte de la compréhension qu'en avaient les sionistes, est devenue si banalisée et acceptée quelle est maintenant monnaie courante dans tous les pays de langue arabe et en Iran. Quoique imaginaire, la peur a une signification réelle, garantissant pratiquement toujours des malentendus, des attitudes faussées envers Israël, et rendant la résolution du conflit israélo-arabe plus difficile. Bien qu'étant un sujet lointain et difficile à traiter pour les Américains, il mérite l'attention du gouvernement américain dans le cadre de l'effort général pour faire avancer les négociations de paix israélo-arabes.

Les preuves: une pièce de monnaie, un drapeau et une carte

La pièce de monnaie israélienne de 10 agorot avec l'ébauche de la carte présumée du Grand Israël.

Le 25 mai 1990, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies quittait ses quartiers permanents à New York et déplaçait ses représentants et tout le personnel à Genève, en Suisse, juste pour que Yasser Arafat, qui avait été interdit d'entrer aux États-Unis, puisse prendre la parole devant le Conseil. Et qu'est-ce que Arafat avait à dire à cette occasion? L'un des sujets qu'il avait choisi de mettre en évidence pour cet auguste corps était la preuve qu'il avait que le gouvernement israélien cherchait à s'étendre bien au-delà de ses frontières actuelles. « S'il vous plaît laissez-moi vous montrer ce document », dit-il aux diplomates assemblés. « Ce document est une « carte du Grand Israël »qui est gravée sur cette pièce d'Israël, la pièce de 10 agorot." Présentant une carte, Arafat expliqua en détail les frontières d'Israël censées être représentées sur la pièce: "toute la Palestine, l'ensemble du Liban, toute la Jordanie, la moitié de la Syrie, les deux tiers de l'Irak, un tiers de l'Arabie saoudite jusqu'à Médine, laVille sainte , et la moitié du Sinaï. »[1]
C'était loin d'être la première fois qu'Arafat montrait une telle carte. En effet, tout au long de 1990, il avait pris l'habitude de transporter des pièces de monnaie de 10 agorot dans la poche de chemise de son uniforme. À l'occasion, il les distribuait. «Regardez, regardez, » s'écriait-il, en tenant une pièce de monnaie,

Voici une pièce de 10 agorot. C'est une nouvelle pièce de monnaie israélienne. Et que montre-t-elle? Le chandelier juif à sept branches sur fond d'une carte incroyable: une ébauche montre la région qui va de la Méditerranée à la Mésopotamie, de la mer Rouge à l'Euphrate. C'est une démonstration éclatante des aspirations sionistes [2]...............

L'Israël imperial: la calomnie du Nil à l'Euphrate :: Daniel Pipes
 

Drianke

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Deux documents israéliens datés de 1982


Ces deux documents datés tous les deux de 1982, et dont les contenus convergent étonnamment, éclairent mieux les événements commencés en Iraq, poursuivis au Soudan et en Libye, culminant en ce moment en Syrie, amorcés en Égypte, et qui n’épargneront pas les monarchies du golfe le moment venu (quoi qu’en pensent leurs potentats).

Publié il y a plusieurs semaines sur le site « entrefilets ».

En 1982, La Revue d’Etudes Palestiniennes avait publié un article d’Oded Yinon, intitulé : « Stratégie pour Israël dans les années 80 », qui lui avait été adressé, avec une courte préface, par le regretté professeur Israël Shahak, ancien président de la Ligue israélienne des droits de l’homme. Dans sa préface, Israël Shahak avait attiré l’attention des lecteurs sur la proximité entre cette « stratégie pour Israël » et la pensée néo-conservatrice américaine, la même qui présidera à la politique étrangère des Etats-Unis depuis l’accession de George W. Bush au pouvoir. L’éclatement de l’Irak, les tensions communautaires dans la plupart des pays arabes, l’annexion aussi de Jérusalem et d’une bonne partie de la Cisjordanie dotent l’article d’Oded Yinon, vingt-cinq ans après sa publication, d’une funeste actualité.

Stratégie pour Israël dans les années 80

(...) Le mythe de l’Egypte, homme fort du monde arabe, ébranlé en 1956, n’a pas survécu à 1967 ; mais notre politique et la restitution du Sinaï ont fait d’un mythe un « fait ». Mais sur le plan réel, la puissance égyptienne, comparée à celle d’Israël seul, et à celle du monde arabe, a diminué de 50 % depuis 1967. L’Egypte n’est plus la première puissance politique du monde arabe, et elle est à la veille d’une crise économique. Sans aide extérieure, la crise va se produire incessamment. A court terme, grâce à la reprise du Sinaï, l’Egypte va marquer quelques points, mais seulement jusqu’en 1982 ; et cela ne modifiera pas à son avantage le rapport de forces mais pourrait même entraîner sa ruine. L’Egypte, dans sa configuration intérieure actuelle est déjà moribonde, et plus encore si nous prenons en compte la rupture entre Chrétiens et musulmans qui va croissant. Démanteler l’Egypte, amener sa décomposition en unités géographiques séparées : tel est l’objectif politique d’Israël sur son front occidental, dans les années 1980. L’Egypte est effectivement déchirée. L’autorité n’y est pas une mais multiple. Si l’Egypte se désagrège, des pays tels que la Lybie , le Soudan et même des Etats plus éloignés ne pourront pas survivre sous leur forme actuelle et accompagneront l’Egypte dans sa chute et sa dissolution.On aura alors un état chrétien copte en Haute Egypte, et un certain nombre d’Etats faibles, au pouvoir très circonscrit, au lieu du gouvernement centralisé actuel ; c’est le développement historique logique et inévitable à long terme, retardé seulement par l’accord de paix de 1979.

Le front ouest qui, à première vue, semble poser plus de problèmes, est en fait plus simple que le front est, théâtre récent des évènements les plus retentissants. La décomposition du Liban en cinq provinces préfigure le sort qui attend le monde arabe tout entier, y compris l’Egypte, la Syrie , l’Irak et toute la péninsule arabe ; au Liban, c’est déjà un fait accompli. La désintégration de la Syrie et de l’Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l’objectif prioritaire d’Israël, à long terme, sur son front est ; à court terme, l’objectif est la dissolution militaire de ces Etats. La Syrie va se diviser en plusieurs états suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un Etat allouite chiite ; la région d’Alep, un Etat sunnite ; à Damas, un autre Etat sunnite hostile à son voisin du Nord : les Druzes constitueront leur propre Etat, qui s’étendra sur notre Golan peut-être, et en tout cas dans le Haourân et en Jordanie du Nord. Cet Etat garantira la paix et la sécurité dans la région, à long terme : c’est un objectif qui est dès à présent à notre portée.

L’Irak, pays à la fois riche en pétrole, et en proie à de graves dissensions internes, est un terrain de choix pour l’action d’Israël. Le démantèlement de ce pays nous importe plus encore que celui de la Syrie. L ’Irak est plus fort que la Syrie ; à court terme, le pouvoir irakien est celui qui menace le plus la sécurité Israël. Une guerre entre l’Irak et la Syrie ou entre l’Irak et l’Iran désintègrera l’Etat irakien avant même qu’il ne puisse se préparer à une lutte contre nous. Tout conflit à l’intérieur du monde arabe nous est bénéfique à court terme et précipite le moment où l’Irak se divisera en fonction de ses communautés religieuses, comme la Syrie et le Liban. En Irak, une distribution en provinces, selon les ethnies et les religions, peut se faire de la même manière qu’en Syrie du temps de la domination ottomane. Trois Etats -ou davantage- se constitueront autour des trois villes principales : Bassorah, Bagdad et Mossoul ; et les régions chiites du sud se sépareront des sunnites et des kurdes du Nord. L’actuel conflit irano-irakien peut radicaliser cette polarisation.

(...) La Jordanie ne peut plus survivre longtemps dans la structure actuelle et, la tactique d’Israël soit militaire, soit diplomatique, doit viser à liquider le régime jordanien et à transférer le pouvoir à la majorité palestinienne. Ce changement de régime en Jordanie résoudra le problème des territoires cisjordaniens à forte population arabe ; par la guerre ou par les conditions de paix, il devra y avoir déportation des populations de ces territoires, et un strict contrôle économique et démographique - seuls garants d’une complète transformation de la Cisjordaniecomme de la Transjordanie. A nous de tout faire pour accélérer ce processus et le faire aboutir dans un proche avenir. Il faut rejeter le plan d’autonomie et toute proposition de compromis, de partage des territoires ; étant donné les projets de l’OLP et des arabes israéliens eux-mêmes (voir le plan de Shefar’ham) il n’est plus possible de laisser se perpétuer ici la situation actuelle sans séparer les deux nations : les Arabes en Jordanie et les juifs en Cisjordanie. Il n’y aura de véritables coexistence pacifique dans ce pays que lorsque les arabes auront compris qu’ils ne connaîtront ni existence ni sécurité qu’une fois établie la domination juive du Jourdain jusqu’à la mer.Ils n’auront une nation propre et la sécurité qu’en Jordanie.

En ce qui concerne Israël, la distinction entre les régions acquises en 1967 et les territoires qui les prolongent, ou les zones acquises en 1948, n’a jamais eu aucun sens pour les arabes, et s’est maintenant effacée pour nous aussi. Il faut voir le problème dans son ensemble, sur la base de la situation depuis 1967. Quelle que soit la situation politique ou la situation militaire dans l’avenir, il faut qu’il soit clair que le problème des Arabes autochtones ne recevra de solution que lorsqu’ils reconnaîtront que la présence d’Israël dans les zones de sécurité jusqu’au Jourdain indirectement et au-delà constitue pour nous une nécessité vitale, dans l’ère nucléaire que nous allons vivre maintenant. Nous ne pouvons plus vivre avec trois-quart de la population juive concentrée dans une zone côtière, particulièrement vulnérable à l’âge nucléaire.

Il faut désormais disperser les populations, c’est un impératif stratégique. Faute de cela, nous ne pouvons survivre, quelles que soient les frontières. La Judée , la Samarie , la Galilée sont nos seules garanties d’existence nationale et si nous ne nous implantons pas de façon à être majoritaires dans les zones montagneuses, nous ne gouverneront pas le pays ; nous y vivrons comme les croisés, qui perdirent ce pays - un pays d’ailleurs qui n’était pas le leur, dans lequel ils étaient des étrangers. Notre but premier, le plus essentiel aujourd’hui est de rééquilibrer le pays sous le triple aspect démographique, stratégique et économique. Il faut coloniser tout le versant de la montagne qui s’étend depuis Birsheba jusqu’en Haute Galilée ; c’est un objectif essentiel de notre stratégie nationale : coloniser la montagne qui jusqu’à présent est vide de juifs.

Oded Yinon est journaliste et ancien fonctionnaire du ministère israélien des Affaires Etrangères. Cet article, envoyé à la Revue d’Etude Palestiniennes par Israël Shahak, est paru dans Kivunim (Orientations), n° 14, février 1982 (Revue publiée par le Département de l’Organisation Sioniste mondiale, Jérusalem)............................................

http://www.legrandsoir.info/deux-documents-israeliens-dates-de-1982.html
 
Donc Allah n'était pas avec lui

Il a été avec lui selon ton raisonnement, puisque il a pu éliminer 6000000 de juifs tranquilos, puisque il a été le maître en chef le plus puissant d'Europe, tout comme israél aujourd'hui, alors si tu dit qu'Allah est avec israél aujourd'hui alors permet nous de supposer qu'il était aussi avec hitler hier, et que ce hitler à fini pire qu'à genoux.
 
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