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Bladinaute averti
Les Occidentaux redoutent qu'Israël ne passe unilatéralement à l'action contre les installations atomiques iraniennes.
La crise suscitée par le programme atomique iranien entre dans une période critique. L'année 2012 est déjà perçue comme celle de tous les dangers par les diplomates et les analystes. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a salué lundi l'embargo européen comme «un premier pas dans la bonne direction», mais il a prévenu que «les sanctions seront évaluées à l'aune de leurs résultats».
Sur fond d'une guerre secrète qui a vu l'assassinat d'au moins quatre scientifiques nucléaires iraniens, plusieurs explosions sur des sites militaires en Iran et des attaques d'étranges virus informatiques dirigées contre les installations d'enrichissement d'uranium, le programme nucléaire de Téhéran s'est néanmoins poursuivi. Selon la plupart des spécialistes, l'Iran serait aujourd'hui sur le point d'obtenir la capacité de fabriquer à court terme une arme nucléaire, «ligne rouge» dont le franchissement risque de précipiter les événements.
Les Occidentaux, les Américains en particulier, craignent que les Israéliens ne lancent une attaque surprise préventive contre les installations atomiques iraniennes, déclenchant ainsi une crise majeure au Moyen-Orient. Les Israéliens débattent ouvertement d'une telle action, ne doutant plus de l'imminence de la capacité nucléaire iranienne.
«L'Iran dispose actuellement de tous les composants nécessaires pour fabriquer une bombe atomique. Il n'y a pas si longtemps, l'obtention de cette capacité était considérée comme un point de non-retour», a mis en garde ce week-end l'ancien chef du renseignement militaire israélien Amos Yadlin dans une interview au journal israélien Maariv. «Si les Iraniens décident ce soir de développer secrètement la bombe, ils ont tous les moyens et ingrédients nécessaires pour le faire Pour le moment, ils avancent doucement, pour payer un prix minimum en sanctions et d'un point de vue diplomatique, a prévenu cet ancien pilote de chasse. Ils procèdent par étapes, aucune n'étant suffisamment provocante pour que l'on prenne des mesures dramatiques contre eux. Nous et les Américains comprenons de la même façon leur stratégie.»
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La crise suscitée par le programme atomique iranien entre dans une période critique. L'année 2012 est déjà perçue comme celle de tous les dangers par les diplomates et les analystes. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a salué lundi l'embargo européen comme «un premier pas dans la bonne direction», mais il a prévenu que «les sanctions seront évaluées à l'aune de leurs résultats».
Sur fond d'une guerre secrète qui a vu l'assassinat d'au moins quatre scientifiques nucléaires iraniens, plusieurs explosions sur des sites militaires en Iran et des attaques d'étranges virus informatiques dirigées contre les installations d'enrichissement d'uranium, le programme nucléaire de Téhéran s'est néanmoins poursuivi. Selon la plupart des spécialistes, l'Iran serait aujourd'hui sur le point d'obtenir la capacité de fabriquer à court terme une arme nucléaire, «ligne rouge» dont le franchissement risque de précipiter les événements.
Les Occidentaux, les Américains en particulier, craignent que les Israéliens ne lancent une attaque surprise préventive contre les installations atomiques iraniennes, déclenchant ainsi une crise majeure au Moyen-Orient. Les Israéliens débattent ouvertement d'une telle action, ne doutant plus de l'imminence de la capacité nucléaire iranienne.
«L'Iran dispose actuellement de tous les composants nécessaires pour fabriquer une bombe atomique. Il n'y a pas si longtemps, l'obtention de cette capacité était considérée comme un point de non-retour», a mis en garde ce week-end l'ancien chef du renseignement militaire israélien Amos Yadlin dans une interview au journal israélien Maariv. «Si les Iraniens décident ce soir de développer secrètement la bombe, ils ont tous les moyens et ingrédients nécessaires pour le faire Pour le moment, ils avancent doucement, pour payer un prix minimum en sanctions et d'un point de vue diplomatique, a prévenu cet ancien pilote de chasse. Ils procèdent par étapes, aucune n'étant suffisamment provocante pour que l'on prenne des mesures dramatiques contre eux. Nous et les Américains comprenons de la même façon leur stratégie.»
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