Jamais sortis de leur village, des enfants marocains se rendent en norvège

thitrite

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Ces dix enfants issus de Adghagh An Mersa, un village isolé du Moyen-Atlas, ne pensaient jamais avoir l'opportunité de sortir du périmètre de leur habitation. Et pourtant, depuis le 10 avril et jusqu'au 17, ils font partie d'un programme d'échange en Norvège, où ils sont en train de mettre au point un système reposant sur de l'énergie solaire pour leur village.


Tout a commencé en 2011, lorsque Lamia Bazir, une étudiante de l'université Al-Akhawayn, découvre le village. "Un professeur nous a demandé d'appliquer un exercice de démarche participative, une sorte de leçon en dehors de l'université", raconte-t-elle au HuffPost Maroc. Si son passage dans cette zone rurale ne dure qu'un après-midi, les femmes du village insistent pour garder son contact et prennent régulièrement de ses nouvelles.
Après un moment, je revenais souvent pour les voir. C'est ainsi qu'est née l'idée de fonder avec ces femmes un centre multi-services qui sera géré par elles, afin de contribuer à leur autonomie.

Empowering women in the Atlas


Lamia Bazir et ses nouvelles amies fondent donc Empowering Women in the Atlas (EWA), une initiative contribuant à améliorer les conditions de vie des habitants du village en positionnant les femmes en tant que leaders.
L'association prend de plus en plus d'ampleur, et Lamia revient en 2013 à Adghagh An Mersa annoncer aux femmes du village son départ pour les Etats-Unis, afin d'entamer ses études de master. "Elles m'ont alors demandé de retrouver un certain ami à elles, Josh, un ancien corps de la paix américain qui a vécu dans le village", poursuit la fondatrice d'EWA.

Ces femmes, qui n'ont jamais quitté leur village pour la plupart, ne se doutaient pas que la tâche confiée à leur jeune amie fraîchement diplômée se révélait, de prime abord, quasi-impossible. Mais c'est sans compter sur le pouvoir des réseaux sociaux.
Opération levée de fonds
Une fois aux Etats-Unis, Lamia Bazir décide de lever des fonds pour son village d'adoption, en mentionnant bien entendu son nom sur Facebook. Et c'est là que la magie opère.
Un jour, je me connecte sur Facebook et trouve un message envoyé par un certain Joshua Cabell. C'était lui!Josh, désormais installé en Norvège, lui raconte donc son passage dans ce village. Lamia, elle, l'informe de son projet. L'Américain, qui se rappelait encore de ses voisines, adhère immédiatement à l'initiative EWA et se mobilise pour lever des fonds pour les enfants et les femmes du village. "Il nous a également apporté de l'expertise pour le projet solaire que nous avons lancé", précise Lamia.
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thitrite

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C'est ainsi que dix enfants et adolescents, âgés de 13 à 17 ans, ont pu se rendre le 10 avril à la municipalité de Tingvol. "C'était un parcours du combattant. Ils n'avaient ni carte d'identité ni passeport, donc le projet était un grand défi administratif avant tout!", se remémore la jeune rbatie.

Je me souviens quand nous les avons accompagnés à Rabat pour les démarches administratives. Ils étaient tout excités, parce qu'ils n'étaient jamais sortis de leur village. Ils découvraient avec émerveillement le train.

Actuellement, les enfants qui participent à l'échange prennent part à des activités culturelles et éducatives avec des jeunes Norvégiens de leur âge, et font partie d'un workshop sur l'énergie solaire adapté à leur village. "Le but, pour moi, c'était d'en finir avec le stéréotype des populations rurales qui jouent toujours le rôle des bénéficiaires passifs, et démontrer l'importance d'investir dans le leadership des jeunes et des femmes dans le milieu rural", estime celle qui a obtenu le prix des Nations unies pour le volontariat en 2015, pour son projet EWA.

A leur retour, leurs nouveaux amis norvégiens leur rendront visite, afin de découvrir leur village mais aussi pour faire avancer le projet solaire qui sera géré par les femmes du village.

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http://yawatani.com/index.php/socie...e-des-enfants-marocains-se-rendent-en-norvege
 

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AncienBladinaute

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ou sont les petits enfants jamais sortis de leurs village?

y a que des vieux enfants sur les photos...
 
qui ne sont jamais sortis de leurs village..... à 15 ans je penses qu'ils sont deja sortis...

c'est pas grave, on va pas chipoter...

sortir a rabat n est pas forcemment si simple pour tous les marocains eloignes.

j avoue que maintenant les enfants sont quand meme scolarises et a un moment donner il faudra sortir du village pour aller etudier.

il me semble avoir deja vu un documentaire avec un projet similaire diffuser sur une chzine francaise
 
ce sont les premiers mots du titre et si le titre est mensonger qu'attendre de l'article?
C possible à cet âge de n'être jamais sorti de son village. Je ne vois pas ce qui a d'improbable. Maximum il est descendu une fois ou l'autre fi lmdina au marché qui ressemble en un peu plus grand à son village. C pas comme si en descendant en pick up le vendredi il arrivait sur miami, hummer, filles en bikkini, gratte- ciel etc
 
A

AncienBladinaute

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C possible à cet âge de n'être jamais sorti de son village. Je ne vois pas ce qui a d'improbable. Maximum il est descendu une fois ou l'autre fi lmdina au marché qui ressemble en un peu plus grand à son village. C pas comme si en descendant en pick up le vendredi il arrivait sur miami, hummer, filles en bikkini, gratte- ciel etc
ha d'accord, pour sortir du village faut avoir été à miami.... je savais pas, excusez moi....
 
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