"que jambon aille faire d'abord le ménage en flandre" publié le lundi 16 novembre 20

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.dhnet.be/regions/bruxell...le-menage-en-flandre-5648e2573570ca6ff8e95408

"Que Jambon aille faire d'abord le ménage en Flandre"MATHIEU LADEVÈZE Publié le lundi 16 novembre 2015 à 09h19



"Que Jambon aille faire d'abord le ménage en Flandre"
INTERVIEW > MATHIEU LADEVÈZE Publié le lundi 16 novembre 2015 à 09h19 - Mis à jour le lundi 16 novembre 2015 à 09h20

Pour le député bruxellois Fouad Ahidar (SP.A), les vrais racines de l'extrémisme et du radicalisme belge sont à chercher au Nord du pays



Le député bruxellois Fouad Ahidar connaît la communauté musulmane de Bruxelles comme sa poche. Musulman pratiquant, il fréquente les mosquées de la commune de Molenbeek-Saint-Jean depuis des lustres et il connaît parfaitement la population du centre historique. S'il ne nie pas les problèmes molenbeekois, il dénonce l'attentisme du fédéral en matière de lutte contre la radicalisation des jeunes issus de la communauté maghrébine. Et répond vertement à la sortie de Jan Jambon hier à la télévision flamande.



Comment la communauté musulmane de Bruxelles vit-elle les attentats survenus vendredi à Paris ?

"A 99,9%, elle est sous le choc. A 99,9%, elle condamne avec la plus grande virulence ce qui s'est passée !"



Jan Jambon semble penser le contraire, lui qui veut 'nettoyer' Molenbeek...

"J'ai été choqué par ce qu'il a dit. C'est facile à dire aujourd'hui. Mais avant tout, il faut se demander ce qu'a fait la Sûreté de l'Etat sur cette commune et sur Bruxelles pour lutter contre ce phénomène. Cela fait des années que nous demandons un soutien du fédéral. Jambon, il va nettoyer quoi, il va nettoyer qui ? Oui il y a des problèmes à Molenbeek ! Mais de là à dire que le le plus grand vivier de djihadistes de Belgique, je ris. En fait, j'ai vraiment l'impression qu'il cherche à stigmatiser Bruxelles et Molenbeek pour se dédouaner de ce qui se passe en Flandre."



Quel rapport avec la Flandre ?

"Tous les groupuscules radicaux viennent d'abord du nord du pays, tous sont nés en Flandre : Vilvoorde, Anvers, Gand, Tessenderlo, Malines... Qu'il démarre son travail en Flandre, c'est de là que viennent les premiers extrémistes : Sharia, Belliraj et bien d'autres encore. Avant, on n'en avait pas à Molenbeek. On avait des voyous, des arracheurs de sacs, de la drogue, etc. Mais pas d'extrémistes."



Mais aujourd'hui ils sont à Molenbeek. Vous n'avez rien vu venir ?

"Pas seulement. Mais c'est vrai qu'on a laissé cette situation s'installer, qu'il y a eu un certain laisser-aller. Le centre historique est très dense, composé de nombreuses personnes avec peu de ressources donc plus facilement influençables : des cibles plus faciles à atteindre. De même, il est très facile de se fondre dans la masse sans se faire repérer. Il est évident qu'un imam intégriste ne va pas s'installer à Woluwe-Saint-Pierre ou à Uccle."



Quelles pistes suggérez-vous ?

"On a surtout raté une chose : l'installation d'imams professionnels, modernes qui connaissent aussi bien la religion que les réseaux sociaux et la réalité de la commune dans laquelle ils prêchent. Des imams en lien avec la police, la sûreté de l'Etat aussi. Qu'on leur montre la dernière vidéo d'appel au djihad ou toute autre atrocité. Qu'ils puissent la décortiquer, en parler le vendredi lors des prêches et des débats, alerter les parents, qu'ils fassent passer le message à leurs enfants ! En fait, la vraie question c'est : pourquoi des jeunes qui sont nés ici, qui ont grandis ici sont partis faire la guerre dans un pays qu'ils ne connaissent pas. Pourquoi ces jeunes viennent aujourd'hui attaquer la France et demain peut-être la Belgique... Des pays dans lesquels ils ont vécu depuis leur naissance. C'est ça la vraie question. Pas se demander s'il faut ou pas nettoyer Molenbeek."



Vous avez également proposer un numéro vert ?

"Oui, il y a plus d'un an déjà, nous avions demandé la mise en place d'une ligne verte antiradicalisme. Personne ne nous a écoutés."



A quoi servirait ce numéro ?

"Tout simplement : un numéro de téléphone gratuit où quiconque pourrait alerter d'un phénomène de radicalisme religieux, parler à une personne de confiance. Un jeune qui annonce qu'il va partir en Syrie, une personne qui prêche des discours haineux auprès des jeunes, etc. Cette ligne pourrait servir aux familles, aux proches inquiets de voir un proche se radicaliser. Aux imams également qui pourraient expliquer qu'à tel endroit, tel moment, des jeunes se réunissent, se radicalisent. Regardez Jean-Denis Le Soumis. Pendant plusieurs années, on l'a laissé prêcher n'importe où, n'importe comment. Sans que personne ne s'en offusque. Comment est-ce possible ?"



Pourtant, la commune de Molenbeek forme les policiers, professeurs, éducateurs, etc. afin de repérer ces phénomènes de radicalisation. Ca ne fonctionne pas ?

"Je ne sais pas si ça fonctionne. Je suis ni policier ni éducateur mais je suis sûr que je peux être mieux informé. Vous croyez qu'un jeune qui veut faire le djihad va se confier à un agent de quartier, que le frère ou la soeur de ce jeune ira en parler au professeur ? Non. Ca ne marche pas comme ça. Le ou la plus apte à découvrir le vrai visage d'une personne, c'est justement le frère, la soeur, le meilleur ami. Mais aujourd'hui, ils/elles ne savent pas vers qui se tourner. Un simple exemple : il y a quelque temps, un jeune racontait partout qu'il voulait aller faire le djihad. Il est allé à Décathlon acheter du matériel, fanfaronnait, etc. Puis il a changé d'avis. Mais comme il ne voulait pas passer pour un pleutre, il s'est arrangé pour se faire arrêter par la police... Avec ce numéro d'appel gratuit, on aurait directement pu alerter les autorités. Aujourd'hui, il est plus facile de mettre sur pied une ligne verte pour dénoncer la violence envers les animaux que pour prévenir de la radicalisation des jeunes."
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Les 3 plus grands mouvement extremistes sont nés en Flandre : la ligue arabe europeenne de Abou Jajah, le vlaams belang et surtout Sharia4belgium sont nées et ce sont développés à Anvers.....

Tout le monde connaît l'influence de S4B sur la radicalisation des jeunes paumés et drogués bruxellois.....OR, quoi qu'en dise Jambon, S4B est née et s'est développé à Anvers. La responsabilité de la mairie d'Anvers ont aussi une énorme responsabilité pour ne pas avoir agi plus vite pour démanteler cette structure comme S4B avant qu'il ne contamine tous le pays en particulier Bruxelles....

On peut peut être même oser dire que si sharia4belgium n'était pas née et s'est developpée à Anvers, peut être que ces horribles attentats ne se seraient jamais déroulés à Paris et il y aurait pas autant de jihadistes partis en Syrie....la source du mal vient de S4b et donc d'Anvers.....

Puis Borgehout est une copie conforme de molenbeek : ghetto, pauvreté, drogue, décrochage scolaire, extremisme....
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
@cYISn,

d'après les chiffres publiés dans la presse, il y a une sur reprséntation de jihadiste venaient de Flandre surtout des Villes comme Vilvoorde et Anvers, ainsi que Bruxelles.

Par contre les wallons représentent 12 % des départs...

il y a donc de la très mauvaise foi dans les infos
 
@cYISn,

d'après les chiffres publiés dans la presse, il y a une sur reprséntation de jihadiste venaient de Flandre surtout des Villes comme Vilvoorde et Anvers, ainsi que Bruxelles.

Par contre les wallons représentent 12 % des départs...

il y a donc de la très mauvaise foi dans les infos


Oui, c'est possible, je vais essayer de trouver les chiffres.
 
En 08/14

"La répartition géographique de ces djihadistes sur le territoire belge montre que toutes les Régions sont concernées. Mais pas au même degré : 83 % d'entre eux au moins sont originaires de Bruxelles et de Flandre. Ces 298 Belges ou résidents belges partis pour la Syrie viennent de Bruxelles (141) en premier lieu, ensuite d'Anvers (69), Vilvorde (30), de la province de Limbourg (12), de la province de Liège (17) et le restant (29) d'un peu partout dans le pays. Aujourd'hui, 70 returnees sont dans notre pays. Mineurs, ils ont été placés en IPPJ."


http://www.levif.be/actualite/belgi...ands-et-bruxellois/article-normal-170921.html

Ca fait qd mm bcp de Bruxellois.
 
Bruxelles et Molenbeek sont l’affaire de tous

A l’époque Le Soir et De Morgen, agacés, avaient signé une carte blanche commune, appelant les hommes politiques des deux camps à cesser de « jouer » pour enfin regarder l’enjeu. La région bruxelloise, Molenbeek et Anderlecht compris, n’étaient ni Chicago ni le théâtre d’un fait divers, mais ils étaient sous la menace d’une bombe sociale, que personne ne voulait voir et gérer. Boom démographique, forte densité urbaine, chômage endémique (il touchait un tiers des jeunes de moins de 20 ans et 40 % à Molenbeek), des concentrations culturelles ghettoïsantes et une superposition d’institutions qui avaient du mal, écrivions-nous, dans les deux langues, à prouver leur efficacité. Les deux journaux plaidaient pour une stratégie d’attaque, urgente, sinon…

La morale de cette histoire ? Avant de se penser à se déchirer, nombre de partis, flamands et francophones, devraient faire leur mea culpa : quel est l’homme politique de grand format, du nord ou du sud du pays qui, ces dernières années, a décidé de se consacrer corps et âme à Bruxelles, en première ligne ? Qui au nord du pays – et en Wallonie –, se préoccupe aujourd’hui de la Région bruxelloise, vraiment ? Ceci n’excuse pas les fautes de gestion ou les dénis – nous y reviendrons dans les jours qui viennent – dans la gestion de certaines communes, mais l’union sacrée, le plan d’attaque commun pour Bruxelles est aujourd’hui de moins en moins porté par d’autres que les Bruxellois.

Si le cas « Molenbeek » avait la vertu de rappeler que l’enjeu « Bruxelles » est celui de tous, et pas seulement pour les aspects répressifs, on pourrait se dire que finalement cette crise « djihadiste » aura débouché sur du constructif. Certains l’ont compris, en nouant des partenariats pour l’emploi entre Bruxelles et la Flandre. Mais quid du projet de musée au canal qui n’a pas été vu comme un élément de développement d’un quartier fracturé, mais comme un enjeu communautaire ? Quid de la « communauté métropolitaine », torpillée politiquement, mais qui a tout son sens économiquement ? Les problèmes aigus ne trouvent de solutions qu’en réseau (il y a de la main-d’œuvre jeune à Bruxelles, et un besoin de bras en Flandre etc.).




http://www.lesoir.be/1045542/articl...17/bruxelles-et-molenbeek-sont-l-affaire-tous
 

Mohammad

hein + hein = euh
VIB
Et la sortie hasardeuse mais très calculée du ministre Jambon a permis à la France de pointer du doigt la Belgique.

Il a dénigré le professionnalisme de nos enquêteurs belges en optant pour des tacles à des fins de politique intérieur à un moment où on a un devoir d'unité face à la menace terroriste . Même la Bourgmestre Schepmans commence à comprendre l'arrière-pensée du bonhomme en nuançant ses propos des premiers jours.

Bruxelles est mal géré comme ils disent, et les francophones entre autres par la voix de la rédactrice Delvaux commence à comprendre , même si elle ne l'écrit pas que ces gens-là poursuivent leurs militantisme en faveur d'une cogestion de Bruxelles.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Bruxelles et Molenbeek sont l’affaire de tous

A l’époque Le Soir et De Morgen, agacés, avaient signé une carte blanche commune, appelant les hommes politiques des deux camps à cesser de « jouer » pour enfin regarder l’enjeu. La région bruxelloise, Molenbeek et Anderlecht compris, n’étaient ni Chicago ni le théâtre d’un fait divers, mais ils étaient sous la menace d’une bombe sociale, que personne ne voulait voir et gérer. Boom démographique, forte densité urbaine, chômage endémique (il touchait un tiers des jeunes de moins de 20 ans et 40 % à Molenbeek), des concentrations culturelles ghettoïsantes et une superposition d’institutions qui avaient du mal, écrivions-nous, dans les deux langues, à prouver leur efficacité. Les deux journaux plaidaient pour une stratégie d’attaque, urgente, sinon…

La morale de cette histoire ? Avant de se penser à se déchirer, nombre de partis, flamands et francophones, devraient faire leur mea culpa : quel est l’homme politique de grand format, du nord ou du sud du pays qui, ces dernières années, a décidé de se consacrer corps et âme à Bruxelles, en première ligne ? Qui au nord du pays – et en Wallonie –, se préoccupe aujourd’hui de la Région bruxelloise, vraiment ? Ceci n’excuse pas les fautes de gestion ou les dénis – nous y reviendrons dans les jours qui viennent – dans la gestion de certaines communes, mais l’union sacrée, le plan d’attaque commun pour Bruxelles est aujourd’hui de moins en moins porté par d’autres que les Bruxellois.

Si le cas « Molenbeek » avait la vertu de rappeler que l’enjeu « Bruxelles » est celui de tous, et pas seulement pour les aspects répressifs, on pourrait se dire que finalement cette crise « djihadiste » aura débouché sur du constructif. Certains l’ont compris, en nouant des partenariats pour l’emploi entre Bruxelles et la Flandre. Mais quid du projet de musée au canal qui n’a pas été vu comme un élément de développement d’un quartier fracturé, mais comme un enjeu communautaire ? Quid de la « communauté métropolitaine », torpillée politiquement, mais qui a tout son sens économiquement ? Les problèmes aigus ne trouvent de solutions qu’en réseau (il y a de la main-d’œuvre jeune à Bruxelles, et un besoin de bras en Flandre etc.).




http://www.lesoir.be/1045542/articl...17/bruxelles-et-molenbeek-sont-l-affaire-tous


Évidemment que si la question sociale n est pas résolue a Molenbeek-Saint-Jean le risque est grand pour que d autres crapules du genre sortent de ce ghetto de pauvreté de misère ghetto abandonné de tous et créé un KO horrible comme celui de cette semaine... Les école ghettos de molenbeek sont le terrain propice pour créer des sauvages manipulables par des islamo fascistes.... De bonnes écoles une bonne formation un esprit critique sont les ennemis des extrémistes
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
un article qui donne raison à Fouahad Ahidar



http://www.levif.be/actualite/belgi...ands-et-bruxellois/article-normal-170921.html

Exclusif : les djihadistes belges en Syrie sont surtout flamands et bruxellois

Source : Le Vif/l'express

Plus de 80 % des 300 djihadistes partis en Syrie proviennent de Bruxelles et de Flandre. Pourquoi ces deux Régions sont-elles devenues des foyers d'endoctrinement, alors que la Wallonie est relativement épargnée ? Les chiffres exclusifs du Vif/L'Express.


Au 1er juin 2014, le compteur des Belges en Syrie affichait le chiffre record de 298. Certains sont sans doute passés en Irak avec l'Etat islamique. Pieter Van Ostaeyen, un chercheur indépendant de Malines, islamologue, qui scrute blogs, Facebook et Twitter, a repéré au moins 50 Belges ou résidents belges dans les rangs de l'Etat islamique, sur un total de 385 individus - ces chiffres sont supérieurs à ceux qui circulaient, au début du mois de juin, dans les milieux de l'anti-terrorisme. Ils sont mêlés à un environnement barbare. Ce qui accroît la crainte d'un retour de flamme à la Mehdi Nemmouche. Avant de tuer aveuglément quatre personnes au musée juif de Bruxelles, le 24 mai dernier, ce dernier avait séjourné en Syrie, dans les rangs de l'Etat islamique.

Deux mois auparavant, une note interne émanant de la police fédérale avait alerté les autorités sur l'augmentation des risques d'un acte terroriste. Interrogé par Le Vif/L'Express, Alain Grignard, islamologue (ULg), confirme le caractère "problématique" de la situation actuelle. "Les djihadistes partis en Syrie sont susceptibles de revenir avec un potentiel de violence surmultiplié. Les dirigeants d'Al-Qaeda sont traqués par les drones américains. Ils n'existent plus qu'à travers des ''groupes vitrines'' comme Al-Qaeda au Maghreb islamique ou l'AQPA (NDLR : Al-Qaeda dans la péninsule Arabique), au Yémen. Bien que très actifs, ceux-ci ont cependant un faible impact médiatique en Occident, qui semble peu se soucier du nombre de victimes lointaines."

La répartition géographique de ces djihadistes sur le territoire belge montre que toutes les Régions sont concernées. Mais pas au même degré : 83 % d'entre eux au moins sont originaires de Bruxelles et de Flandre. Ces 298 Belges ou résidents belges partis pour la Syrie viennent de Bruxelles (141) en premier lieu, ensuite d'Anvers (69), Vilvorde (30), de la province de Limbourg (12), de la province de Liège (17) et le restant (29) d'un peu partout dans le pays. Aujourd'hui, 70 returnees sont dans notre pays. Mineurs, ils ont été placés en IPPJ.
 
Haut