Jean Daniel, journaliste devenu vulnérable
Nostalgie d’un vieillard sénile
Lol...je te souhaite à 94 ans d'être sénile comme lui...
Son discours n'a rien du gars qui "sucre les fraises":
« Laissez-moi vous dire, chers compatriotes, que ma vie s’est déroulée comme un jeune né en Algérie, comme un militant d’émancipation maghrébine et enfin comme un témoin engagé dans toutes les étapes de la Révolution algérienne. Me voici devant vous aujourd’hui, presque centenaire. Je suis sûr d’être votre doyen», a déclaré Jean Daniel, avant d’ajouter : «De toute façon, et grâce à l’indulgence de vos commentaires sur mon parcours, vous avez généreusement justifié le privilège pour lequel je suis ici. Pour mes amis, pour ma famille, pour mon pays, pour mes souvenirs, c’est un privilège extrêmement profond. C’est un plaisir que je me fais à moi-même, en évoquant tout ces noms, tous ces lieux dont on peut encore sentir le parfum sucré du chèvrefeuille et bien sûr celui de l’odeur de l’oranger. En fait, je n’ai pas cessé d’écrire dans quelque domaines qu’il soient, sans que toutes ces observations involontaires me reviennent naturellement. C’est peut-être en cela que je suis le plus véritablement blidéen.»
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/60585
pour recevoir plus de cinquante années après l’indépendance un titre universitaire décerné par les génocidaires.
Bah..." Jean Daniel, a été honoré, jeudi dernier, par l’université Saâd-Dahleb de Blida, en lui décernant le titre de docteur honoris causa en droit et sciences politiques. Le titre a été attribué par le recteur de l’université de Blida, Mohamed Tahar Abadlia, lors d’une cérémonie, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, de l’ambassadeur de France en Algérie, André Parant, et plusieurs personnalités nationales et des représentants des autorités locales de la wilaya."
Je n'ai pas de sympathie pour le gouvernement algérien, mais dans le cas présent il s'agit de l' hommage d'une ville à un de ses enfants qui s'est battu pour la cause algérienne. Ce qu'aurait autorisé très certainement tout autre pouvoir.