Jérusalem-Est : deux morts dont un enfant dans un "attentat à la voiture bélier"

Depuis sa création en 1948 par le gouv us en grande partie pour voler le pétrole et le gaz le mal s'est répandu.
De quel droit détruire la maison alors que cela n'a rien à voir avec l'acte ?
Combien ça va coûter ?
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Un homme au volant d'une voiture a renversé des passants à un arrêt de bus à Jérusalem-Est, tuant un enfant de 8 ans et un homme de 20 ans, vendredi 10 février, selon la police israélienne, qui affirme qu'il s'agit d'un "attentat terroriste à la voiture bélier". Elle annonce avoir "neutralisé" le chauffeur, qui est mort. Cinq autres personnes sont blessées, dont deux dans un état critique, ont précisé des responsables médicaux.
Selon un porte-parole de la police, "le chauffeur d'un véhicule s'est dirigé à grande vitesse" en direction d'un carrefour à Ramot, quartier de colonisation dans cette partie de Jérusalem annexée par Israël, avant de percuter ces passants. "Les forces de police du district de Jérusalem, dont un inspecteur qui n'était pas en fonction, sont arrivés rapidement sur les lieux et ont tiré sur le terroriste qui a été neutralisé", a-t-il ajouté, sans livrer de détails sur l'identité du conducteur.

Le ministre de l'Intérieur remet la peine de mort sur la table​

Figure de l'extrême-droite, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, s'est rendu sur place peu après l'attentat. Il a été pris à partie par une foule en colère qui lui a reproché de trahir sa promesse électorale de garantir la sécurité. Il a répété sa volonté de "mettre en œuvre une législation sur la peine de mort pour les terroristes".
Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou a de son côté indiqué qu'il avait "décidé de prendre des mesures immédiates pour poser des scellés sur la maison du terroriste et la détruire."
Le drame a eu lieu à quelques heures du début du shabbat, le repos hebdomadaire juif, alors que "tant de personnes attendaient à un arrêt de bus pour voyager (...) pendant le week-end", a déclaré Eli Beer, président de United Hatzalah, une organisation de secouristes bénévoles.
Depuis le début de l'année, le conflit israélo-palestinien a coûté la vie à au moins 43 Palestiniens (parmi lesquels des combattants et des civils, dont des mineurs), huit civils israéliens (dont deux mineurs), et une Ukrainienne, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes. Fin janvier, un Palestinien de Jérusalem a abattu six Israéliens et une Ukrainienne près d'une synagogue dans un autre quartier de colonisation juive de Jérusalem-Est.
Jeudi, un Palestinien, accusé par l'armée israélienne d'avoir tenté de poignarder un de ses soldats, a été abattu par des soldats en Cisjordanie occupée. Vendredi, l'Autorité palestinienne a accusé Isr aël de "négligence médicale" après la mort d'un détenu palestinien en prison, allégation que la diplomatie israélienne a qualifiée de "sans fondement".
 
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