Difkoum
Anti sioniste et khawa khawa.
Pour la deuxième fois depuis le début de l'année, l'Arabie saoudite a décapité un condamné à mort: mercredi, une domestique sri-lankaise a été exécutée au sabre près de Ryad, après avoir été condamnée à mort en 2007 pour le meurtre du bébé de son employeur. Le ministère de l'Intérieur saoudien a indiqué que la jeune Rizana Nafeek avait étouffé le bébé après une dispute avec la mère de l'enfant.
La veille, Human Rights Watch (HRW) avait appelé à lever l'exécution: l'ONG demandait à ce qu'un accord soit trouvé pour permettre aux parents de la victime d'accorder leur pardon en échange d'un dédommagement financier, conformément au précepte de la charia -la loi islamique- appelé "le prix du sang".
HRW a également rappelé que le président du SriLanka, Mahinda Rajapaksa, avait écrit le 6 janvier au roi Abdallah d'Arabie saoudite pour plaider la cause de la domestique et demander un accord à l'amiable avec la famille de la victime.
Des appels de l'Union européenne
Au lendemain de l'exécution, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton s'est déclarée "consternée". "L'UE avait appelé à plusieurs reprises à ce que la sentence soit commuée", a-t-elle réagi, en rappelant que la jeune domestique était "probablement mineure au moment du crime".
Lors des faits, en 2005, la jeune femme aurait en effet été âgée de 17 ans, selon Human Rights Watch, contrairement à ce qu'indiquait son passeport lors de son entrée en Arabie saoudite. "Rizana était encore elle-même enfant lors de la mort du bébé, et elle n'a pas eu d'avocat pour la défendre, ni d'interprète compétent pour traduire son récit", explique dans un communiqué une chercheuse de l'ONG.
Source et suite
La veille, Human Rights Watch (HRW) avait appelé à lever l'exécution: l'ONG demandait à ce qu'un accord soit trouvé pour permettre aux parents de la victime d'accorder leur pardon en échange d'un dédommagement financier, conformément au précepte de la charia -la loi islamique- appelé "le prix du sang".
HRW a également rappelé que le président du SriLanka, Mahinda Rajapaksa, avait écrit le 6 janvier au roi Abdallah d'Arabie saoudite pour plaider la cause de la domestique et demander un accord à l'amiable avec la famille de la victime.
Des appels de l'Union européenne
Au lendemain de l'exécution, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton s'est déclarée "consternée". "L'UE avait appelé à plusieurs reprises à ce que la sentence soit commuée", a-t-elle réagi, en rappelant que la jeune domestique était "probablement mineure au moment du crime".
Lors des faits, en 2005, la jeune femme aurait en effet été âgée de 17 ans, selon Human Rights Watch, contrairement à ce qu'indiquait son passeport lors de son entrée en Arabie saoudite. "Rizana était encore elle-même enfant lors de la mort du bébé, et elle n'a pas eu d'avocat pour la défendre, ni d'interprète compétent pour traduire son récit", explique dans un communiqué une chercheuse de l'ONG.
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