Le Jeûne

Chaque année, tous les Musulmans dans le monde entier jeûnent d’une manière particulière pendant le mois du Ramadan. A ce moment, ils demandent à leurs voisins chrétiens de quelle manière ils jeûnent. D’après l’enseignement de l’Islam, tous les hommes de Dieu, Abraham, Moïse, David et Jésus jeûnaient. Ainsi, en remarquant qu’il n’y a pas de célébration particulière pour le jeûne chez les Chrétiens, quelques amis nous demandent: ‘Pourquoi les Chrétiens ne jeûnent-ils pas comme le faisaient Jésus et Moïse?’ (Matthieu 4:2; Exode 24:18).

De nombreux Chrétiens jeûnent en vérité, mais ils ne le font pas comme le font les Musulmans pendant le mois du Ramadan, et ils ne le montrent pas de façon évidente. Quelques-uns d’entre eux jeûnent chaque année pendant 40 jours, pour commémorer le début du ministère de Jésus et pour préparer la célébration de ses souffrances et de sa résurrection. Pour eux, le jeûne est connu sous le nom de ‘Carême’. Cependant, cette coutume n’est pas une loi donnée par Dieu et il n’est rapporté nulle part que Jésus lui-même jeûnait chaque année pendant 40 jours, mais il ne l’a fait qu’une fois. Nulle part il n’est dit que Jésus a prescrit un tel jeûne à ses disciples. Ainsi chaque Chrétien est libre de mettre au point sa propre coutume de jeûne. Un certain nombre observent le Carême, tandis que d’autres jeûnent d’une autre façon et à d’autres périodes.

Ce que Jésus a enseigné en réalité, c’est que nous ne devrions pas jeûner avec le désir d’être vus et honorés par les autres, mais que nous devrions jeûner pour l’amour de Dieu seulement. Nous trouvons dans la Bible de nombreux exemples de jeûnes afin de donner toute notre attention à la prière, comme un moyen de surmonter la tentation, de se détourner de la méchanceté et de l’injustice, et d’intercéder pour les autres.

Dans l’Ancien Testament, les mots hébreus pour jeûne sont sum (verbe) et som (nom). Les Musulmans utilisent les mêmes termes, Saum ou Sum en arabe pour désigner le jeûne. Le jeûne dans la Bible est une façon de se préparer pour de nouvelles entreprises, pour faire pénitence, pour l’intercession et pour la recherche du secours de Dieu dans la prière (1 Samuel 31:13; 1 Rois 21:27; 1 Samuel 12:16ss). Dans le temps, on commençait un jeûne pour des raisons personnelles (Psaume 35:13), comme une action nationale en face d’un grand malheur (Joel 2:15), ou comme une période d’observation liturgique (Zach. 8:19).

Le jeûne implique normalement l’abstinence de toute nourriture pour montrer sa dépendance envers Dieu et la soumission à sa volonté. Le grand jeûne à l’époque de l’Ancien Testament était le Jour du Pardon des Péchés (Lév. 16:29-34), que les Musulmans observaient aussi les premiers temps à Médine, avant que l’on décrète la pratique d’un mois entier de jeûne. Quelques siècles avant Jésus, on commençait à observer quatre autres jeûnes annuels (Zach. 8:19). En plus de ceux-ci, de la même manière que les Musulmans jeûnent pendant d’autres jours qui ne sont pas obligatoires, le peuple d’Israël jeûnait aussi de temps en temps . A une certaine époque, il y eut un tel abus de cette coutume, que les gens commencèrent à penser que le fait de jeûner procurerait automatiquement à quelqu’un une possibilité d’être entendu par Dieu. Cependant les prophètes s’opposèrent à un tel courant de pensée en déclarant que leur jeûne était vain (Esaïe 58:5-12; Jérémie 14:11,12; Zacharie 7).

Se référant à la manière dont le peuple jeûnait, Dieu a donné un message destiné à provoquer la réflexion, par l’intermédiaire du prophète Esaïe. Il a dit que si le jeûne devait avoir une valeur, il devait être accompagné de compassion et d’un souci pour la justice. Ces paroles d’instruction restent vraies aujourd’hui:

‘Tous les jours ils me cherchent,
Ils veulent connaître mes voies;
Comme une nation qui aurait pratiqué la justice
Et n’aurait pas abandonné la loi de son Dieu,
Ils me demandent des arrêts de justice,
Ils désirent l’approche de Dieu. -
Que nous sert de jeûner, si tu ne le vois pas?
De mortifier notre âme, si tu n’y as point égard? –
Voici le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants,
Et vous traitez durement tous vos mercenaires [employés].
Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller,
Pour frapper méchamment du poing;
Vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour,
Pour que votre joie soit entendue en haut.
Est-ce là le jeûne auquel je prends plaisir,
Un jour où l’homme humilie son âme?
Courber la tête comme un jonc,
Et se coucher sur le sac et la cendre,
Est-ce là ce que tu appelleras un jeûne,
Un jour agréable à l’Eternel?
Voici le jeûne auquel je prends plaisir:
Détache les chaînes de la méchanceté,
Dénoue les liens de la servitude,
Renvoie libres les opprimés.
Et que l’on rompt toute espèce de joug;
Partage ton pain avec celui qui a faim,
Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile;
Si tu vois un homme nu, couvre-le,
Et ne te détourne pas de ton semblable.

Alors la lumière poindra comme l’aurore,
Et ta guérison germera promptement;
Ta justice marchera devant toi,
Et la gloire de l’Eternel t’accompagnera.
Alors, tu appelleras, et l’Eternel répondra;
Tu crieras, et il dira: Me voici!
Si tu éloignes du milieu de toi le joug,
Les gestes menaçants et les discours injurieux,
Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim,
Si tu rassasies l’âme indigente,
Ta lumière se lèvera sur l’obscurité,
Et tes ténèbres seront comme le midi.
L’Eternel sera toujours ton guide,
Il rassasiera ton âme dans les lieux arides,
Et il redonnera de la vigueur à tes membres;
Tu seras comme un jardin arrosé,
Comme une source dont les eaux ne tarissent point’ (Esaïe 58:1-11)


Dans le Nouveau Testament, les mots grecs utilisés habituellement pour désigner le jeûne sont nesteuo (verbe), nesteia et nestis (noms). En Actes 27:21, 33, les mots asitia et asitos (sans nourriture) sont aussi utilisés. On observait régulièrement le jeûne avec la prière et la fraction du pain. Les responsables de l’église jeûnaient lorsqu’ils chosissaient des missionnaires et des anciens (Actes 9:9; 13:2,3; 14:23).

En accord avec de telles paroles, Jésus acceptait le jeûne comme une discipline naturelle. L’Evangile précise qu’il a jeûné avant de commencer son ministère, comme le firent Moïse et Elie (Matthieu 4:2; Exode 24:18; 1 Rois 19:8). Pendant son ministère, il semble que ses compagnons ou ses disciples n’aient pas jeûné souvent, contrairement aux disciples de Jean-Baptiste ou à ceux des Pharisiens (Marc 2:18, 19). La raison en est qu’ils étaient comme à une fête parce que le Messie, comme l’époux, était encore avec eux. Cependant, Jésus a déclaré qu’après son départ, et jusqu’à son retour, ils jeûneraient (Matthieu 9:14-17; Marc 2:18-22; Luc 5:33-39).

Remarquant la manière dont les gens jeûnaient, Jésus a donné ce conseil:

‘Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret te le rendra’ (Matthieu 6:16-18).
 
Chaque année, tous les Musulmans dans le monde entier jeûnent d’une manière particulière pendant le mois du Ramadan. A ce moment, ils demandent à leurs voisins chrétiens de quelle manière ils jeûnent. D’après l’enseignement de l’Islam, tous les hommes de Dieu, Abraham, Moïse, David et Jésus jeûnaient. Ainsi, en remarquant qu’il n’y a pas de célébration particulière pour le jeûne chez les Chrétiens, quelques amis nous demandent: ‘Pourquoi les Chrétiens ne jeûnent-ils pas comme le faisaient Jésus et Moïse?’ (Matthieu 4:2; Exode 24:18).

De nombreux Chrétiens jeûnent en vérité, mais ils ne le font pas comme le font les Musulmans pendant le mois du Ramadan, et ils ne le montrent pas de façon évidente. Quelques-uns d’entre eux jeûnent chaque année pendant 40 jours, pour commémorer le début du ministère de Jésus et pour préparer la célébration de ses souffrances et de sa résurrection. Pour eux, le jeûne est connu sous le nom de ‘Carême’. Cependant, cette coutume n’est pas une loi donnée par Dieu et il n’est rapporté nulle part que Jésus lui-même jeûnait chaque année pendant 40 jours, mais il ne l’a fait qu’une fois. Nulle part il n’est dit que Jésus a prescrit un tel jeûne à ses disciples. Ainsi chaque Chrétien est libre de mettre au point sa propre coutume de jeûne. Un certain nombre observent le Carême, tandis que d’autres jeûnent d’une autre façon et à d’autres périodes.

Ce que Jésus a enseigné en réalité, c’est que nous ne devrions pas jeûner avec le désir d’être vus et honorés par les autres, mais que nous devrions jeûner pour l’amour de Dieu seulement. Nous trouvons dans la Bible de nombreux exemples de jeûnes afin de donner toute notre attention à la prière, comme un moyen de surmonter la tentation, de se détourner de la méchanceté et de l’injustice, et d’intercéder pour les autres.

Dans l’Ancien Testament, les mots hébreus pour jeûne sont sum (verbe) et som (nom). Les Musulmans utilisent les mêmes termes, Saum ou Sum en arabe pour désigner le jeûne. Le jeûne dans la Bible est une façon de se préparer pour de nouvelles entreprises, pour faire pénitence, pour l’intercession et pour la recherche du secours de Dieu dans la prière (1 Samuel 31:13; 1 Rois 21:27; 1 Samuel 12:16ss). Dans le temps, on commençait un jeûne pour des raisons personnelles (Psaume 35:13), comme une action nationale en face d’un grand malheur (Joel 2:15), ou comme une période d’observation liturgique (Zach. 8:19).

Le jeûne implique normalement l’abstinence de toute nourriture pour montrer sa dépendance envers Dieu et la soumission à sa volonté. Le grand jeûne à l’époque de l’Ancien Testament était le Jour du Pardon des Péchés (Lév. 16:29-34), que les Musulmans observaient aussi les premiers temps à Médine, avant que l’on décrète la pratique d’un mois entier de jeûne. Quelques siècles avant Jésus, on commençait à observer quatre autres jeûnes annuels (Zach. 8:19). En plus de ceux-ci, de la même manière que les Musulmans jeûnent pendant d’autres jours qui ne sont pas obligatoires, le peuple d’Israël jeûnait aussi de temps en temps . A une certaine époque, il y eut un tel abus de cette coutume, que les gens commencèrent à penser que le fait de jeûner procurerait automatiquement à quelqu’un une possibilité d’être entendu par Dieu. Cependant les prophètes s’opposèrent à un tel courant de pensée en déclarant que leur jeûne était vain (Esaïe 58:5-12; Jérémie 14:11,12; Zacharie 7).

Se référant à la manière dont le peuple jeûnait, Dieu a donné un message destiné à provoquer la réflexion, par l’intermédiaire du prophète Esaïe. Il a dit que si le jeûne devait avoir une valeur, il devait être accompagné de compassion et d’un souci pour la justice. Ces paroles d’instruction restent vraies aujourd’hui:

‘Tous les jours ils me cherchent,
Ils veulent connaître mes voies;
Comme une nation qui aurait pratiqué la justice
Et n’aurait pas abandonné la loi de son Dieu,
Ils me demandent des arrêts de justice,
Ils désirent l’approche de Dieu. -
Que nous sert de jeûner, si tu ne le vois pas?
De mortifier notre âme, si tu n’y as point égard? –
Voici le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants,
Et vous traitez durement tous vos mercenaires [employés].
Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller,
Pour frapper méchamment du poing;
Vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour,
Pour que votre joie soit entendue en haut.
Est-ce là le jeûne auquel je prends plaisir,
Un jour où l’homme humilie son âme?
Courber la tête comme un jonc,
Et se coucher sur le sac et la cendre,
Est-ce là ce que tu appelleras un jeûne,
Un jour agréable à l’Eternel?
Voici le jeûne auquel je prends plaisir:
Détache les chaînes de la méchanceté,
Dénoue les liens de la servitude,
Renvoie libres les opprimés.
Et que l’on rompt toute espèce de joug;
Partage ton pain avec celui qui a faim,
Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile;
Si tu vois un homme nu, couvre-le,
Et ne te détourne pas de ton semblable.

Alors la lumière poindra comme l’aurore,
Et ta guérison germera promptement;
Ta justice marchera devant toi,
Et la gloire de l’Eternel t’accompagnera.
Alors, tu appelleras, et l’Eternel répondra;
Tu crieras, et il dira: Me voici!
Si tu éloignes du milieu de toi le joug,
Les gestes menaçants et les discours injurieux,
Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim,
Si tu rassasies l’âme indigente,
Ta lumière se lèvera sur l’obscurité,
Et tes ténèbres seront comme le midi.
L’Eternel sera toujours ton guide,
Il rassasiera ton âme dans les lieux arides,
Et il redonnera de la vigueur à tes membres;
Tu seras comme un jardin arrosé,
Comme une source dont les eaux ne tarissent point’ (Esaïe 58:1-11)


Dans le Nouveau Testament, les mots grecs utilisés habituellement pour désigner le jeûne sont nesteuo (verbe), nesteia et nestis (noms). En Actes 27:21, 33, les mots asitia et asitos (sans nourriture) sont aussi utilisés. On observait régulièrement le jeûne avec la prière et la fraction du pain. Les responsables de l’église jeûnaient lorsqu’ils chosissaient des missionnaires et des anciens (Actes 9:9; 13:2,3; 14:23).

En accord avec de telles paroles, Jésus acceptait le jeûne comme une discipline naturelle. L’Evangile précise qu’il a jeûné avant de commencer son ministère, comme le firent Moïse et Elie (Matthieu 4:2; Exode 24:18; 1 Rois 19:8). Pendant son ministère, il semble que ses compagnons ou ses disciples n’aient pas jeûné souvent, contrairement aux disciples de Jean-Baptiste ou à ceux des Pharisiens (Marc 2:18, 19). La raison en est qu’ils étaient comme à une fête parce que le Messie, comme l’époux, était encore avec eux. Cependant, Jésus a déclaré qu’après son départ, et jusqu’à son retour, ils jeûneraient (Matthieu 9:14-17; Marc 2:18-22; Luc 5:33-39).

Remarquant la manière dont les gens jeûnaient, Jésus a donné ce conseil:

‘Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret te le rendra’ (Matthieu 6:16-18).

Bonjour, merci pour ces belles paroles ! C'est bien entendu valable pour nous aussi, mais malheureusement dans certains endroits le jeûne du mois de ramadhan est devenu plus une tradition culturelle qu'autre chose :(
 
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