Agés de 14 à 17 ans, un groupe de neuf adolescents prépare son départ pour découvrir les conditions de vie des Sahraouis, à la frontière du Maroc.
La ville de Rezé soutient depuis plusieurs années le peuple sahraouis, en accueillant notamment chaque été, dans ses structures jeunesse, des jeunes qui découvrent ainsi l'Occident. Une sensibilisation qui porte ses fruits, puisqu'un groupe d'adolescents partira du 22 octobre au 1 er novembre dans un camps sahraouis.
Ancienne colonie espagnole, le Saraha Occidental n'a toujours pas de statut juridique définitif. Il est cerné par trois pays, l'Algérie, la Mauritanie et le Maroc qui en réclame la souveraineté, ce que refusent les mouvements indépendantistes. Face à cet imbroglio politique, un grand nombre de la population du Saraha Occidental se retrouve à vivre dans des camps de réfugiés.
Partager une culture différente
Tout cela, nos jeunes rezéens le savent parfaitement. Ils sont âgés de 14 à 17 ans et la moitié d'entre eux ont déjà accueilli de jeunes sahraouis chez eux. Comme Tarikwa, 15 ans, en 3 e au collège de la Petite-Lande : « On les a accueillis trois fois à la maison et j'ai retrouvé l'un d'eux l'année suivante, lors d'un camp de l'Arpej, à Saint-Vincent-sur-Oust, dans le Morbihan. »
Tous nos vaillants rezéens ont pratiquement la même histoire : accueil à domicile de ces enfants en vacances à Rezé ou rencontres sur le site de Saint-Vincent-sur-Oust, où l'Arpej reçoit chaque année des enfants Saharouis. « C'est intéressant de partager une culture différente, de découvrir une autre histoire que la sienne », note Anaïs, 16 ans, lycéenne à Notre-Dame.
Les jeunes ont donc eu envie de pousser plus loin l'aventure et d'embarquer pour un voyage qui les mènera en Afrique, dans le camp de Smara, à côté de la frontière Marocaine. Un sacré périple : Nantes, Paris, Alger, et enfin Tindouf en avion, avant de rejoindre le camp en 4X4. Ils seront encadrés par deux animateurs de l'Arpej et logés dans le camp chez l'habitant. « On est conscient qu'on ne part pas en vacances », note Marie-Alix, 15 ans. « Mais ils sont tellement étonnés de notre mode de vie quand ils viennent ici, qu'on a voulu découvrir leurs conditions de vie là-bas. » Pour aider au financement de cette expédition, les jeunes ont créé une Association temporaire enfants citoyens (ATEC), dispositif soutenu par le mouvement d'éducation populaire des Francas. Ce qui leur permettra de financer à leur tour le voyage de leurs camarades Sahraouis l'été prochain à Rezé.
http://www.ouest-france.fr/actu/act...s-_44143-avd-20110912-61243891_actuLocale.Htm
La ville de Rezé soutient depuis plusieurs années le peuple sahraouis, en accueillant notamment chaque été, dans ses structures jeunesse, des jeunes qui découvrent ainsi l'Occident. Une sensibilisation qui porte ses fruits, puisqu'un groupe d'adolescents partira du 22 octobre au 1 er novembre dans un camps sahraouis.
Ancienne colonie espagnole, le Saraha Occidental n'a toujours pas de statut juridique définitif. Il est cerné par trois pays, l'Algérie, la Mauritanie et le Maroc qui en réclame la souveraineté, ce que refusent les mouvements indépendantistes. Face à cet imbroglio politique, un grand nombre de la population du Saraha Occidental se retrouve à vivre dans des camps de réfugiés.
Partager une culture différente
Tout cela, nos jeunes rezéens le savent parfaitement. Ils sont âgés de 14 à 17 ans et la moitié d'entre eux ont déjà accueilli de jeunes sahraouis chez eux. Comme Tarikwa, 15 ans, en 3 e au collège de la Petite-Lande : « On les a accueillis trois fois à la maison et j'ai retrouvé l'un d'eux l'année suivante, lors d'un camp de l'Arpej, à Saint-Vincent-sur-Oust, dans le Morbihan. »
Tous nos vaillants rezéens ont pratiquement la même histoire : accueil à domicile de ces enfants en vacances à Rezé ou rencontres sur le site de Saint-Vincent-sur-Oust, où l'Arpej reçoit chaque année des enfants Saharouis. « C'est intéressant de partager une culture différente, de découvrir une autre histoire que la sienne », note Anaïs, 16 ans, lycéenne à Notre-Dame.
Les jeunes ont donc eu envie de pousser plus loin l'aventure et d'embarquer pour un voyage qui les mènera en Afrique, dans le camp de Smara, à côté de la frontière Marocaine. Un sacré périple : Nantes, Paris, Alger, et enfin Tindouf en avion, avant de rejoindre le camp en 4X4. Ils seront encadrés par deux animateurs de l'Arpej et logés dans le camp chez l'habitant. « On est conscient qu'on ne part pas en vacances », note Marie-Alix, 15 ans. « Mais ils sont tellement étonnés de notre mode de vie quand ils viennent ici, qu'on a voulu découvrir leurs conditions de vie là-bas. » Pour aider au financement de cette expédition, les jeunes ont créé une Association temporaire enfants citoyens (ATEC), dispositif soutenu par le mouvement d'éducation populaire des Francas. Ce qui leur permettra de financer à leur tour le voyage de leurs camarades Sahraouis l'été prochain à Rezé.
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