Jewish film festival à casablanca : le qualificatif "juif" fait polémique

ould khadija

fédalien
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L'affiche du festival :
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Le festival du film juif démarre ce lundi 25 avril au stade olympique casablancais (SOC) situé sur la route d’El Jadida.

Avant le démarrage, la polémique commence déjà à s’installer.

Les réactions.
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La première édition du festival du film juif fait polémique. L’événement démarre dans trois jours et les critiques fusent déjà.

Certaines voix dénoncent une exploitation du fait religieux.

D’autres reprochent l’utilisation du terme "juif" dans l’intitulé du festival.

C’est le cas de l’écrivain et ex-membre de l’USFP Jaouad Benaissi qui dira dans un statut Facebook, repris par certains médias électroniques, qu’il n’y a pas de cinéma juif ou islamique.

«Le cinéma et les arts n’ont rien de divin. Ce sont des œuvres humaines qui n’ont rien à voir avec la religion».


Autre critique, cette fois-ci du journaliste Abdelilah Jouhari lorsqu’il reproche lui aussi le terme "juif" à l’intitulé et va plus loin en accusant les organisateurs de faire du commerce avec le religieux.

Vanessa Paloma, la directrice du festival déclare tout en gardant son calme, que cette mini-polémique est peut-être l’occasion de lever le voile sur ce que signifie réellement le terme "juif" et comprendre que ce n’est pas spécialement lié au religieux.

«Il y a bien des festivals de films amazighs et des festivals de films africains. Pourquoi cela ne pose pas de problèmes?», s’interroge la chanteuse et membre du comité du SOC. Elle regrette aussi le fait, selon elle, que les gens mélangent toujours la culture juive et la religion juive.

Le festival aura lieu du 25 au 28 avril au Stade olympic Casablancais très connu par les juifs de Casablanca puisque c’est un peu, comme l’appelle le réalisateur Kamal Hachar, "le club des juifs".

Trois films sont au programme : «Marocains juifs: des destins contrariés» de Younes Laghrari; «L’orchestre de minuit» de Jerôme Cohen et "Olivar et Aida" de Driss Mrini.

On remarque qu’il y a uniquement un seul film dont le réalisateur est de confession juive, les autres étant réalisés par des musulmans.


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Qods Chabaa
le360.ma
 
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