Le Maure
Taza avant Gaza
Le gouvernement espagnol, malgré toutes les critiques proférées à son égard par l’opposition, le secteur associatif et une grande partie des médias, semble être un des rares acteurs officiels à garder raison dans le dossier du Sahara et des événements de Laâyoune. Sa ministre des Affaires étrangères, Trinidad Jiménez, est même allée de l’avant sur l’appréciation du rôle du Maroc dans le Sahara.
Dans son intervention devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat espagnol ce jeudi, 25 novembre, Trinidad Jiménez, la ministre des Affaires étrangères s’est exprimée sur le statut juridique du Maroc en rapport avec le Sahara occidental. Selon les normes du droit international public, « on ne peut pas qualifier le Maroc de pouvoir d’occupation », affirme Jiménez. « Le pouvoir qu’exerce le Maroc de facto dans le territoire de Laâyoune n’est ni fruit d’un conflit armé, ni d’un élément de force, mais il est l’effet d’un accord », explique à l’agence de presse EFE, la ministre, en faisant référence aux accords conclus en 1975 au moment où l’Espagne se retirait de son ancienne colonie.
Ces affirmations ne sont cependant pas une reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole. Jiménez le clarifie en estimant que le Sahara est « un territoire non autonome ou le processus de décolonisation n’a pas été porté à bout ». Un processus qui, en théorie, peut mener à deux situations : soit le Maroc quitte le territoire et concède l’indépendance aux Sahraouis, soit l’ONU prend acte de la souveraineté du Maroc sur ce territoire. Dans ce cas, le plan d’autonomie marocain sera vraisemblablement appliqué.
Le ton donné par Jiménez devant le Sénat semble pourtant indiquer un penchant vers la deuxième possibilité. La ministre suivrait ainsi son ainé du PSOE, Felipe Gonzalez. Celui qui a été président du gouvernement espagnol entre 1982 et 1996 estime aujourd’hui que devant la complexité du conflit, l’autonomie du Sahara est la solution la plus probable pour sortir de l’impasse. Une solution aux précédents historiques, car le Sahara a toujours eu des relations spécifiques avec le Royaume.
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Dans son intervention devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat espagnol ce jeudi, 25 novembre, Trinidad Jiménez, la ministre des Affaires étrangères s’est exprimée sur le statut juridique du Maroc en rapport avec le Sahara occidental. Selon les normes du droit international public, « on ne peut pas qualifier le Maroc de pouvoir d’occupation », affirme Jiménez. « Le pouvoir qu’exerce le Maroc de facto dans le territoire de Laâyoune n’est ni fruit d’un conflit armé, ni d’un élément de force, mais il est l’effet d’un accord », explique à l’agence de presse EFE, la ministre, en faisant référence aux accords conclus en 1975 au moment où l’Espagne se retirait de son ancienne colonie.
Ces affirmations ne sont cependant pas une reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole. Jiménez le clarifie en estimant que le Sahara est « un territoire non autonome ou le processus de décolonisation n’a pas été porté à bout ». Un processus qui, en théorie, peut mener à deux situations : soit le Maroc quitte le territoire et concède l’indépendance aux Sahraouis, soit l’ONU prend acte de la souveraineté du Maroc sur ce territoire. Dans ce cas, le plan d’autonomie marocain sera vraisemblablement appliqué.
Le ton donné par Jiménez devant le Sénat semble pourtant indiquer un penchant vers la deuxième possibilité. La ministre suivrait ainsi son ainé du PSOE, Felipe Gonzalez. Celui qui a été président du gouvernement espagnol entre 1982 et 1996 estime aujourd’hui que devant la complexité du conflit, l’autonomie du Sahara est la solution la plus probable pour sortir de l’impasse. Une solution aux précédents historiques, car le Sahara a toujours eu des relations spécifiques avec le Royaume.
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