http://www.lesoir.be/1196896/articl...rnaliste-infiltre-une-cellule-daesh-en-france
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C’est équipé d’une caméra cachée que le journaliste Saïd Ramzi (un pseudonyme) s’est infiltré pendant 6 mois dans une cellule djihadiste en France (à Paris et Châteauroux). L’enquête sera diffusée ce lundi dans l’émission « Spécial investigation », sur Canal +.
Les membres de la cellule préparaient un attentat. Ils ont finalement tous été arrêtés à la fin de l’année 2015.
« Je veux combattre ces types »
« Je suis musulman et journaliste, je peux aller là où mes confrères ne pourront jamais mettre les pieds. […] Moi, avec une minuscule caméra cachée je vais exposer la coulisse d’une organisation qui contrôle totalement son image. », explique-t-il dans un teasing.
Dans une interview accordée à Télérama, le journaliste explique ses motivations : « Je suis musulman. Chaque nouvel attentat impacte un peu plus ma vie personnelle parce qu’il complique les problématiques autour du racisme et de l’intégration. Je veux combattre ces types qui tuent au nom d’Allah. Et l’arme que j’ai choisie, c’est l’infiltration. »
La rencontre avec Oussama
Le journaliste est entré en contact avec les djihadistes par les réseaux sociaux, notamment via l’application Telegram utilisée comme outil de propagande pour les sympathisants de Daesh.
Puis, il rencontre Oussama, le chef de groupe. « Oussama est habité par l’urgence de mourir et il passe son temps à me bourrer le crâne : « Le martyr ne ressent pas la douleur », « Viens, on va au paradis », « Nos femmes nous attendent »… ».
« Il est passé par la case prison, à Fresnes, pour avoir tenté de rejoindre la Syrie » et pour cette raison tout le monde l’écoute.
Le journaliste avoue ne jamais avoir eu peur des personnes auxquelles il a fait face : « Comment pourraient-ils s’en prendre à ma personne, alors qu’ils ne connaissent pas mon identité et ne disposent pas même d’une photo de moi ? ».
Ils préparaient un attentat
Un jour, un certain Abou Souleiman, tout juste revenu de Syrie, donne rendez-vous au journaliste dans une gare RER. A cet endroit, une femme en niqab lui remet un papier sur lequel un plan d’attaque visant une boîte de nuit est décrit.
Les membres du groupe seront finalement tous arrêtés en fin 2015, avant qu’ils ne puissent frapper.
L’un d’eux a néanmoins échappé à la police. Il a par la suite recontacté Saïd Ramzi par SMS : « T’es cuit mec ».
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C’est équipé d’une caméra cachée que le journaliste Saïd Ramzi (un pseudonyme) s’est infiltré pendant 6 mois dans une cellule djihadiste en France (à Paris et Châteauroux). L’enquête sera diffusée ce lundi dans l’émission « Spécial investigation », sur Canal +.
Les membres de la cellule préparaient un attentat. Ils ont finalement tous été arrêtés à la fin de l’année 2015.
« Je veux combattre ces types »
« Je suis musulman et journaliste, je peux aller là où mes confrères ne pourront jamais mettre les pieds. […] Moi, avec une minuscule caméra cachée je vais exposer la coulisse d’une organisation qui contrôle totalement son image. », explique-t-il dans un teasing.
Dans une interview accordée à Télérama, le journaliste explique ses motivations : « Je suis musulman. Chaque nouvel attentat impacte un peu plus ma vie personnelle parce qu’il complique les problématiques autour du racisme et de l’intégration. Je veux combattre ces types qui tuent au nom d’Allah. Et l’arme que j’ai choisie, c’est l’infiltration. »
La rencontre avec Oussama
Le journaliste est entré en contact avec les djihadistes par les réseaux sociaux, notamment via l’application Telegram utilisée comme outil de propagande pour les sympathisants de Daesh.
Puis, il rencontre Oussama, le chef de groupe. « Oussama est habité par l’urgence de mourir et il passe son temps à me bourrer le crâne : « Le martyr ne ressent pas la douleur », « Viens, on va au paradis », « Nos femmes nous attendent »… ».
« Il est passé par la case prison, à Fresnes, pour avoir tenté de rejoindre la Syrie » et pour cette raison tout le monde l’écoute.
Le journaliste avoue ne jamais avoir eu peur des personnes auxquelles il a fait face : « Comment pourraient-ils s’en prendre à ma personne, alors qu’ils ne connaissent pas mon identité et ne disposent pas même d’une photo de moi ? ».
Ils préparaient un attentat
Un jour, un certain Abou Souleiman, tout juste revenu de Syrie, donne rendez-vous au journaliste dans une gare RER. A cet endroit, une femme en niqab lui remet un papier sur lequel un plan d’attaque visant une boîte de nuit est décrit.
Les membres du groupe seront finalement tous arrêtés en fin 2015, avant qu’ils ne puissent frapper.
L’un d’eux a néanmoins échappé à la police. Il a par la suite recontacté Saïd Ramzi par SMS : « T’es cuit mec ».
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