Matriarcat Touareg (Sahara) : culte de Tin Hinan
reine-mère fondatrice des hommes bleus
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Les Touareg (au singulier un Targui) ou, sous sa forme francisée, les Touaregs (au singulier un Touareg) ou encore Kel Tamasheq sont un peuple de Berbères nomades vivant dans le Sahara central, l’Algérie, la Libye et sur les bordures du Sahel, Niger, Mali, et Burkina Faso.
Leur langue est le tamajaq ou tamasheq ou encore tamahaq selon les régions. Ils utilisent un alphabet appelé tifinagh (prononcer tifinar).
Ce sont les descendants des premiers habitants de l’Afrique du Nord. Les Touareg sont souvent appelés par les occidentaux, les « hommes bleus », d’après la couleur de leur chèche. Teinte avec de l’indigo, elle décolore sur la peau avec le temps.
Vidéo : Bernard Lugan, spécialiste en géopolitique de l’Afrique, explique la relation des Touaregs à l’islam
http://matricien.org/geo-hist-matriarcat/afrique/touareg/
La reine-mère des hommes bleus
Tin Hinan est l’ancêtre légendaire des Touaregs nobles du Hoggar.
Il s’agit d’une femme de légende, que l’on connait aujourd’hui à travers la tradition orale touarègue qui la décrit comme «une femme irrésistiblement belle, grande, au visage sans défaut, au teint clair, aux yeux immenses et ardents, au nez fin, l’ensemble évoquant à la fois la beauté et l’autorité».
Son nom veut dire en tamachek, « celle qui se déplace » ou « ou celle qui vient de loin ». Pour plus de détails, lisez sa biographie : Tin Hinan, reine-mère fondatrice des Touaregs (Sahara).
Les Touareg sont les descendants des Libyens dont parle Hérodote (géographe grec du Ve siècle av-JC), qui avaient leurs femmes en commun, qui ne demeuraient pas avec elles, et dont les enfants étaient élevés par les mères.
Selon les récits de l’Antiquité, relatant les informations collectées pendant ses voyages en Afrique du Nord, les Libyens se disaient descendre des Troyens, par ailleurs le terme de « Maxies » était utilisé par les Africains pour se dénommer. Ils prétendaient que Minerve était la fille adoptive de Jupiter, car ils ne pouvaient admettre qu’un homme engendrât sans le secours de l’autre sexe : les femmes seules étaient capables d’un tel miracle.
Des femmes libres et puissantes
«En terre sahraouie, selon la vieille tradition, ce sont les femmes qui détiennent les hautes responsabilités. Elles peuvent être ministres ou des ambassadrices.(...)
La mère possède la terre
S’il est un point sur lequel la société targuie diffère de la société arabe, c’est par le contraste de la position élevée qu’y occupe la femme comparée à l’état d’infériorité de la femme arabe.
à suivre
mon escapade dans le désert sud tunisien, à la frontière de la Lybie a laissé des traces
mam