Journée internationale des droits de l'enfant

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
1610826_377519192408847_796488508431272427_n.jpg



Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité."

Kofi A. Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unie.

C'est en 1995 que le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la 'Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l'enfant'. Cette journée internationale est un moment privilégié pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde. Elle tente aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l'enfant de 1989.

Une convention et des droits

La Convention Internationale des Droits de l'Enfant est un texte de 54 articles, adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle affirme qu'un enfant n'est pas seulement un être fragile qu'il faut protéger mais que c'est une personne qui a le droit d'être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l'endroit du monde où il est né. Et aussi qu'il a le droit de s'amuser, d'apprendre et de s'exprimer. Elle a été ratifiée par 191 pays sur 193. Seuls la Somalie et les États Unis ont refusé de s'engager.

Ce texte est très important, mais pas suffisant : il reste beaucoup à faire pour faire des droits des enfants une réalité. Les droits ne sont réels que dans la mesure où ils sont mis en pratique, pour les enfants comme pour tous. Promouvoir les droits des enfants, c'est tout d'abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder. C'est à ce prix que les droits de l'enfant seront véritablement respectés.

L'UNESCO a toujours accordé une place significative à l'enfant au sein de ses programmes et de ses activités, qui visent notamment au développement optimal de la personnalité dès la petite enfance, au progrès social, moral, culturel et économique de la communauté, à l'appréciation des identités et valeurs culturelles, et à la sensibilisation au respect des droits et des libertés fondamentales.

La situation en France et dans le monde

La promotion et le respect des Droits de l'Enfant ne doit pas rester un simple idéal, mais doit devenir une réalité au quotidien, que soient enfin reconnus les droits essentiels de l'enfant : droit à la protection, droit à la santé, droit au développement harmonieux, droit à la culture, droit à l'éducation.

Enfant en France :

  • Un million d'enfants pauvres
  • 19.000 enfants maltraités
  • 76.000 sont en danger dans un contexte familial dégradé et qui menace leur développement éducatif et/ou matériel
  • quelque 240.000 enfants placés ou pris en charge
  • 85 000 sont touchés par le saturnisme
  • record des suicides des 15-24 ans.
  • 150 000 filles et garçons quittent chaque année le système scolaire sans aucune perspective
  • 15 000 ne suivent pas leurs cours alors qu'ils sont inscrits au collège ou au lycée et qu'ils n'ont pas encore 16 ans.
  • 15 % des enfants qui arrivent au collège ne comprennent pas ce qu'ils lisent
Même si la France traite globalement bien ses 15 millions de moins de 18 ans, elle "peut mieux faire", résumait récemment le Conseil français des associations pour les droits de l'enfant (Cofrade).

Le 14 décembre, l'Unicef sortira son rapport annuel intitulé "Enfants exclus, enfants invisibles", sur les enfants qui ne sont pas enregistrés à l'Etat civil ou les enfants de la rue. Fin 2004, le même rapport indiquait que plus d'un milliard d'enfants sur Terre, soit plus de la moitié au monde, "souffrent de privations extrêmes liées à la pauvreté, à la guerre et au sida.

En 2005, un enfant meurt encore toutes les 3 secondes. Sans parler des millions d’enfants privés d’éducation, de soins, de nourriture, d’eau potable…
Parmi les nombreuses oeuvres qui agissent pour que soit reconnue la dignité des pauvres et des enfants du monde entier, l'UNICEF est surement l'une des plus connues, c'est pourquoi nous vous conseillons de découvrir, ou de redécouvrir, l'oeuvre de l'UNICEF.

Un site à visiter : www.droitsenfant.org
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Je rêve ou les mots « mère » et « femme » n’apparaissent à aucun moment dans cet article qui parle pourtant des violences subies par les enfants ?
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Je rêve ou les mots « mère » et « femme » n’apparaissent à aucun moment dans cet article qui parle pourtant des violences subies par les enfants ?

la maltraitance peut être multiple
et ne vient pas forcément de la "mère-femme"
et les enfants soldats ?
et les enfants sex toy ?

on n'y parle pas non plus de l'enfant "témoin"

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
la maltraitance peut être multiple
et ne vient pas forcément de la "mère-femme"
et les enfants soldats ?
et les enfants sex toy ?

on n'y parle pas non plus de l'enfant "témoin"

mam
Je voulais mentionner une autre forme du tabou de la violence féminine. La plupart des cas de maltraitance, viennent de la mère (et son impunité est garanti par la loi et par la culture). Je ne crois pas que les enfants soldats ou les enfants sex toy soient des phénomènes qui tuent deux enfants par jour en france… on a pas d’enfants soldats en france, et la france n’est pas ce pays dont j’ai oublié le nom et où les enfants se prostituent.

Il y a alors en france plus d’enfants qui meurent de maltraitance que de femmes qui meurent de violence conjugale (6 fois plus)… un autre phénomène qui « étrangement » n’intérresse pas les féministes.
 
Haut