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JUSTICE – Le procès d’une filière d’acheminement de jeunes Français vers la Syrie s’est ouvert ce lundi devant le tribunal de grande instance de Paris. Plusieurs d’entre eux sont soupçonnés d’avoir voulu partir rejoindre les rangs de Daech. Compte-rendu d’audience.
Vous êtes marié ?", demande le juge. "C’est personnel", répond Cédric Vuillemin. "Avec qui ?", insiste le magistrat. "Je n’ai pas envie de le dire". Le président du tribunal est fixé dès les premières minutes de l’audience. En face, dans le box, les cheveux mi-longs, frisés et très noirs, le prévenu refuse de répondre aux questions. Il exige d’ailleurs que son avocat cesse de le défendre. Barbe fournie aux reflets roux, il interrompt l’interrogatoire du président qui s’était concentré sur d’autres prévenus. "C’est l’heure de ma prière", lance-t-il à l’attention du tribunal. Denis Couhé, le président, ne tombe pas dans le piège de la provocation. Il lui signifie que ce n’est pas le lieu et adresse ses questions à l’attention des autres prévenus.
Pendant plusieurs minutes, Cédric Vuillemin, lunettes rectangulaires, récite ses prières entre ses lèvres, paumes de la main ouvertes vers le ciel, le buste penché vers l’avant, dans un mouvement de va-et-vient. Le président ne relève pas et s’attache à poursuivre son interrogatoire.
Des contacts tissés sur la toile
Ce Français avait été arrêté en juin 2014 à Schaerbeeck, une commune de la banlieue de Bruxelles, cinq jours après l’arrestation de Mehdi Nemmouche, soupçonné d’être le tueur du musée juif de Bruxelles. Plombier de formation, originaire des Mureaux (Yvelines), il est impliqué dans une filière d’acheminement de combattants vers la Syrie. Comme lui, une douzaine d’autres individus sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir aidé, voulu, voire tenté de rejoindre les rangs de Daech en 2013 et 2014. Sept d’entre eux comparaissent libres et deux sont détenus. Les autres sont toujours actuellement en Syrie, vivants ou morts. Un seul en est revenu et se présente désormais comme "repenti".
http://www.metronews.fr/info/juge-p...um=social&utm_campaign=Twitter-Reco-Metronews
Vous êtes marié ?", demande le juge. "C’est personnel", répond Cédric Vuillemin. "Avec qui ?", insiste le magistrat. "Je n’ai pas envie de le dire". Le président du tribunal est fixé dès les premières minutes de l’audience. En face, dans le box, les cheveux mi-longs, frisés et très noirs, le prévenu refuse de répondre aux questions. Il exige d’ailleurs que son avocat cesse de le défendre. Barbe fournie aux reflets roux, il interrompt l’interrogatoire du président qui s’était concentré sur d’autres prévenus. "C’est l’heure de ma prière", lance-t-il à l’attention du tribunal. Denis Couhé, le président, ne tombe pas dans le piège de la provocation. Il lui signifie que ce n’est pas le lieu et adresse ses questions à l’attention des autres prévenus.
Pendant plusieurs minutes, Cédric Vuillemin, lunettes rectangulaires, récite ses prières entre ses lèvres, paumes de la main ouvertes vers le ciel, le buste penché vers l’avant, dans un mouvement de va-et-vient. Le président ne relève pas et s’attache à poursuivre son interrogatoire.
Des contacts tissés sur la toile
Ce Français avait été arrêté en juin 2014 à Schaerbeeck, une commune de la banlieue de Bruxelles, cinq jours après l’arrestation de Mehdi Nemmouche, soupçonné d’être le tueur du musée juif de Bruxelles. Plombier de formation, originaire des Mureaux (Yvelines), il est impliqué dans une filière d’acheminement de combattants vers la Syrie. Comme lui, une douzaine d’autres individus sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir aidé, voulu, voire tenté de rejoindre les rangs de Daech en 2013 et 2014. Sept d’entre eux comparaissent libres et deux sont détenus. Les autres sont toujours actuellement en Syrie, vivants ou morts. Un seul en est revenu et se présente désormais comme "repenti".
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