Kelaât sreghna : « mariage de contrat », une autre forme d’esclavage , en vogue dans la région !

ould khadija

fédalien
Contributeur
Une nouvelle forme d’esclavagisme est apparue à Kelaât Sreghna.

Appelée communément dans la région « mariage de contrat », cette pratique consiste à céder sa fille contre de l’argent pendant une durée déterminée.

Le phénomène est encore peu médiatisé.

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Explications.

« Les mariages de contrats » seraient en vogue à Kelaât Serghana. C’est du moins ce nous affirme Mme Zakia Chramo, la présidente de l’association Annakhil, basée à Marrakech.

Des révélations qui étonnent. « C’est au cours d’une récente caravane que nous avions organisé dans la région que nous avons pris connaissance de cette aberration. Depuis notre ONG travaille à recueillir les témoignages de filles et de femmes qui ont subi, pendant une période de leurs vie, les conséquences de cette nouvelle forme d’esclavage », nous confie la militante associative.

« Mariage de contrat » : mode d’emploi

« C’est un acte dûment légalisé. La mention de mariage n’y a aucun droit de cité, puisqu’il s’agit d’une déclaration sur l’honneur de la part du père ou du tuteur de la fille ou de la femme reconnaissant avoir contracté un prêt auprès d’un homme (le preneur de la fille) et qu’il s’engage à le lui remettre dans un délai déterminé », précise Mme Chramo.

C’est par ce subterfuge que la « cession » des femmes se fait au vu et au su des autorités locales.


Notre interlocutrice précise que ce « mariage » est calqué sur le modèle du système de locations des maisons et appartements de la vielle médina de Marrakech, appelé « R’hine ».

Sauf qu’à Kelaât Serghna ce sont des femmes qui se retrouvent otages de ces transactions pendant des années ou, dans les pires des cas, durant toute leurs vie.

A notre question de savoir si des étrangers étaient attirés par ce « mariage », notre interlocutrice a répondu par la négative.


Les témoignages font défaut

A Kelaât Serghna, une chape de plomb très pesante entoure cette forme d’esclavagisme. « Recueillir des témoignages relève du parcours du combattant. Nous avons réussi à convaincre des femmes de parler de leurs expériences », nous confie Mme Chramo. Sauf qu’elles sont encore rares celles qui osent franchir ce pas. « Hier soir, à l’occasion d’une conférence, organisée à Rabat par trois ONG sur la parité, toutes nos tentative d’amener des victimes à témoigner devant le public se sont révélées vaines »,



Mohammed Jaabouk
http://www.yabiladies.com/articles/details/31017/maroc-mariage-contrat-autre-forme.html
 
Une nouvelle forme d’esclavagisme est apparue à Kelaât Sreghna.

Appelée communément dans la région « mariage de contrat », cette pratique consiste à céder sa fille contre de l’argent pendant une durée déterminée.

Le phénomène est encore peu médiatisé.
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Explications.

« Les mariages de contrats » seraient en vogue à Kelaât Serghana. C’est du moins ce nous affirme Mme Zakia Chramo, la présidente de l’association Annakhil, basée à Marrakech.

Des révélations qui étonnent. « C’est au cours d’une récente caravane que nous avions organisé dans la région que nous avons pris connaissance de cette aberration. Depuis notre ONG travaille à recueillir les témoignages de filles et de femmes qui ont subi, pendant une période de leurs vie, les conséquences de cette nouvelle forme d’esclavage », nous confie la militante associative.

« Mariage de contrat » : mode d’emploi

« C’est un acte dûment légalisé. La mention de mariage n’y a aucun droit de cité, puisqu’il s’agit d’une déclaration sur l’honneur de la part du père ou du tuteur de la fille ou de la femme reconnaissant avoir contracté un prêt auprès d’un homme (le preneur de la fille) et qu’il s’engage à le lui remettre dans un délai déterminé », précise Mme Chramo.

C’est par ce subterfuge que la « cession » des femmes se fait au vu et au su des autorités locales.

Notre interlocutrice précise que ce « mariage » est calqué sur le modèle du système de locations des maisons et appartements de la vielle médina de Marrakech, appelé « R’hine ».

Sauf qu’à Kelaât Serghna ce sont des femmes qui se retrouvent otages de ces transactions pendant des années ou, dans les pires des cas, durant toute leurs vie.

A notre question de savoir si des étrangers étaient attirés par ce « mariage », notre interlocutrice a répondu par la négative.

Les témoignages font défaut

A Kelaât Serghna, une chape de plomb très pesante entoure cette forme d’esclavagisme. « Recueillir des témoignages relève du parcours du combattant. Nous avons réussi à convaincre des femmes de parler de leurs expériences », nous confie Mme Chramo. Sauf qu’elles sont encore rares celles qui osent franchir ce pas. « Hier soir, à l’occasion d’une conférence, organisée à Rabat par trois ONG sur la parité, toutes nos tentative d’amener des victimes à témoigner devant le public se sont révélées vaines »,



Mohammed Jaabouk
http://www.yabiladies.com/articles/details/31017/maroc-mariage-contrat-autre-forme.html


mariage temporaire? tradition chiite? En Iran c'est une forme de légalisation de la prostitution.
 

pititecurieuse

Anti bullshit
VIB
ollalala ! ce passage...
« Mariage de contrat » : mode d’emploi

« C’est un acte dûment légalisé. La mention de mariage n’y a aucun droit de cité, puisqu’il s’agit d’une déclaration sur l’honneur de la part du père ou du tuteur de la fille ou de la femme reconnaissant avoir contracté un prêt auprès d’un homme (le preneur de la fille) et qu’il s’engage à le lui remettre dans un délai déterminé », précise Mme Chramo.

C'est comme si il achetait un frigo... acte dûment légalisé ! ca fait froid dans le dos comme même...
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
Que dit Zemzmi ?

A-t-il pondu une fatwa halalisant cet empreint/mariage temporaire...?

Il va surement le halaliser avec l'argument suivant : en islam la récitation de la "fatiha" suffit à légitimer un mariage (donc pas de formalisation "par écrit") et que, pour le divorce, il suffit que le mari "énonce" à sa femme "inti taliq" (tu es divorcée) 3 fois... en criant de préférence pour que tout le monde l'entende .

Avec cette fatwa , l'honneur sera sauf ...et le contrat signé entre le pére ou le tuteur de le "preneur de la fille" sera finalement un vrai contrat commercial licite pour ...autant qu'il obeisse à la procédure de la finance islamique .

:prudent: :D

nb : amis bladinautes, c'est du 2e degré :)
 

Siphax1

ⵜⴰⵎⴰⵣⵖⴰ - Tamazɣa
VIB
Il va surement le halaliser avec l'argument suivant : en islam la récitation de la "fatiha" suffit à légitimer un mariage (donc pas de formalisation "par écrit") et que, pour le divorce, il suffit que le mari "énonce" à sa femme "inti taliq" (tu es divorcée) 3 fois... en criant de préférence pour que tout le monde l'entende .

Avec cette fatwa , l'honneur sera sauf ...et le contrat signé entre le pére ou le tuteur de le "preneur de la fille" sera finalement un vrai contrat commercial licite pour ...autant qu'il obeisse à la procédure de la finance islamique .

:prudent: :D

nb : amis bladinautes, c'est du 2e degré :)

Nous sommes tous - par notre silence - des complices. Des criminels!
Et les fous/folles d'Allah nous disent : "Al-islam karram almar2ah""

Täbben li-kh** oummatin oukhrijät li'nnas...! oooooft!
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
Mariage contrat ou la prostitution halal.

Le summum !

Ce qui est encore plus grave c'est que, selon l'ONG Annakhil , les autorités de Kelaat Sraghna savent...et se taisent !!

Kelaat Sraghna (dans le Haouz, pas trés éloignée de Marrakech) est une petite ville : donc , en principe ,tout se "sait" .
 
ollalala ! ce passage...
« Mariage de contrat » : mode d’emploi

« C’est un acte dûment légalisé. La mention de mariage n’y a aucun droit de cité, puisqu’il s’agit d’une déclaration sur l’honneur de la part du père ou du tuteur de la fille ou de la femme reconnaissant avoir contracté un prêt auprès d’un homme (le preneur de la fille) et qu’il s’engage à le lui remettre dans un délai déterminé », précise Mme Chramo.

C'est comme si il achetait un frigo... acte dûment légalisé ! ca fait froid dans le dos comme même...

Légalisé par qui ?!!???? Je pense plus à des traditions locales qui n'ont aucune légimité dans le pays. Est-ce vraiment choquant ?? Je ne crois pas. L'immoralité a encore de beaux jours. L'argent est une idole que beaucoup de monde vénère malheureusement.
 
Mariage contrat ou la prostitution halal.

Le summum !

Rien de hallal dans tout ça. Il ne remplit pas les conditions. Juste du business. Et de plus hormis ce coin paumé il n'est légale nul part. Si demain ces paysans hramistes décidé de faire des mariages contrat avec des chèvres ça n'aurai pas plus de valeur, ni légitimité.
 
Nous sommes tous - par notre silence - des complices. Des criminels!
Et les fous/folles d'Allah nous disent : "Al-islam karram almar2ah""

Täbben li-kh** oummatin oukhrijät li'nnas...! oooooft!

Il plaisantais et toi t'es sérieux lol. Il s'agit pas de fous de Dieu mais de fou de dirham ;-) Et dans ce cas des criminels il y en a beaucoup ! L'Islam n'a rien à voir dans cette affaire. Ce sont des paysans qui ont décidé d'avoir une idole. L'argent est le nouveau veau d'or ;-)
 
Que dit Zemzmi? A-t-il pondu une fatwa halalisant cet empreint/mariage temporaire...?

Il ne peut rendre hallal ce qui haram. Et quand bien même il le ferait, ça n'engage que lui. Si demain un mec avec une barbe et une gandoura qui passe à la télé rend halal le cochon et le chien, j'irai pas manger dans restaurant vietnamien pour me goinfrer de ces choses là sans me poser de questions.
 

pititecurieuse

Anti bullshit
VIB
Légalisé par qui ?!!???? Je pense plus à des traditions locales qui n'ont aucune légimité dans le pays. Est-ce vraiment choquant ?? Je ne crois pas. L'immoralité a encore de beaux jours. L'argent est une idole que beaucoup de monde vénère malheureusement.
Légalisé entre eux... je veux dire un acte légalisé par des civils ? c'est curieux... car ma définition de légalisé... c'est bien un acte qui est reconnu par les autorités locales, régionales et nationales.. Or, dans ce cas, on est tous d'accord qu'il n'y a aucun article de loi qui mentionne que des parents peuvent "louer" pour une somme quelquonque et durant un certain temps leur fille "cherie"....
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
Les langues commencent à se délier à Kelaat Sraghna !!

Reportage
: témoignages de filles "victimes" de la pratique des "contrat de mariage" , c'est à dire de filles "louées par leurs parents" pour ...ce que vous pensez !


C'est scandaleux et inacceptable !

L'Etat doit absolument intervenir pour mettre fin à ces soit disant "mariage de contrat" ...avant que cette pratique ne prennent de l'ampleur dans les régions déshéritées !


@Scoco
 

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
Les langues commencent à se délier à Kelaat Sraghna !!

Reportage : témoignages de filles "victimes" de la pratique des "contrat de mariage" , c'est à dire de filles "louées par leurs parents" pour ...ce que vous pensez !


C'est scandaleux et inacceptable !

L'Etat doit absolument intervenir pour mettre fin à ces soit disant "mariage de contrat" ...avant que cette pratique ne prennent de l'ampleur dans les régions déshéritées !


@Scoco
Mais ou est l’État ? Ach had siba a 3ibad lah !!!

L'esclavagisme du 21 siècle ! Me***! :fou:
 

Batboutatoune

Btibita au miel
VIB
Kiosque.360. Le démantèlement du réseau de mariage à la mode «Je m’offre à toi en mariage» continue de faire couler beaucoup d’encre. Al Akhbar livre plus de détails sur ce réseau qui se sert de la religion pour atteindre ses buts.
Dans son édition de ce week-end du 22-23 novembre, le quotidien arabophone Al Akhbar rapporte que les enquêtes menées par le service préfectoral de la police judiciaire (SPPJ) de Fès sur le réseau spécialisé dans «le mariage coutumier sans acte» qui vient récemment d’être démantelé, ont révélé des faits «surprenants» sur l’étendue de ce réseau tentaculaire destiné à piéger les fans de ce type de mariage ainsi que les méthodes et les traditions pratiquées dans ce genre d’union à l’échelle de plusieurs quartiers populaires dans la capitale spirituelle.

Selon les premières investigations, il s’agit d’un réseau dont la plupart des membres appartiennent à un «courant religieux extrémiste» qui profitait de la situation de «précarité» des jeunes. l’objectif était de les faire tomber dans leurs filets en "leur proposant un mariage sans contraintes financières, notamment en ce qui concerne les frais de notification de l’acte, la dot et la cérémonie de mariage", croit savoir la publication.


Convaincus du secret de ce mariage fondé sur un simple accord verbal se résumant à la formule «je m’offre à toi en mariage», une méthode répandue dans des milieux radicaux et que le groupe démantelé a tenté d’appliquer, les jeunes recrutés pour cette besogne ont vite cédé à la tentation du mariage sans acte en contrepartie d'avantages matériels et en nature que les membres du réseau leur ont promis, tels que des emplois, des sommes d’argent et des logements.


Les mêmes investigations, poursuit Al Akhbar, ont dévoilé que des maisons situées dans des quartiers populaires relevant des circonscriptions de Zouagha et des mirinides «se sont transformées en lieux propices aux pratiques contraires aux valeurs, en ce sens que plusieurs mariées s’y donnent rendez-vous pour assouvir leur besoin charnel en l’absence flagrante d’union légale».


Les services de sécurité de Fès ont démantelé le plus vaste réseau spécialisé dans ces unions illégitimes et illégales après avoir interpellé son cerveau en compagnie de nombreux addicts au sexe qui se réfugient derrière la religion. Les recherches sont activement menées pour l’arrestation de 20 autres jeunes en liaison avec ce réseau.
Le360.ma
 
Une nouvelle forme d’esclavagisme est apparue à Kelaât Sreghna.

Appelée communément dans la région « mariage de contrat », cette pratique consiste à céder sa fille contre de l’argent pendant une durée déterminée.

Le phénomène est encore peu médiatisé.
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Explications.

« Les mariages de contrats » seraient en vogue à Kelaât Serghana. C’est du moins ce nous affirme Mme Zakia Chramo, la présidente de l’association Annakhil, basée à Marrakech.

Des révélations qui étonnent. « C’est au cours d’une récente caravane que nous avions organisé dans la région que nous avons pris connaissance de cette aberration. Depuis notre ONG travaille à recueillir les témoignages de filles et de femmes qui ont subi, pendant une période de leurs vie, les conséquences de cette nouvelle forme d’esclavage », nous confie la militante associative.

« Mariage de contrat » : mode d’emploi

« C’est un acte dûment légalisé. La mention de mariage n’y a aucun droit de cité, puisqu’il s’agit d’une déclaration sur l’honneur de la part du père ou du tuteur de la fille ou de la femme reconnaissant avoir contracté un prêt auprès d’un homme (le preneur de la fille) et qu’il s’engage à le lui remettre dans un délai déterminé », précise Mme Chramo.

C’est par ce subterfuge que la « cession » des femmes se fait au vu et au su des autorités locales.

Notre interlocutrice précise que ce « mariage » est calqué sur le modèle du système de locations des maisons et appartements de la vielle médina de Marrakech, appelé « R’hine ».

Sauf qu’à Kelaât Serghna ce sont des femmes qui se retrouvent otages de ces transactions pendant des années ou, dans les pires des cas, durant toute leurs vie.

A notre question de savoir si des étrangers étaient attirés par ce « mariage », notre interlocutrice a répondu par la négative.

Les témoignages font défaut

A Kelaât Serghna, une chape de plomb très pesante entoure cette forme d’esclavagisme. « Recueillir des témoignages relève du parcours du combattant. Nous avons réussi à convaincre des femmes de parler de leurs expériences », nous confie Mme Chramo. Sauf qu’elles sont encore rares celles qui osent franchir ce pas. « Hier soir, à l’occasion d’une conférence, organisée à Rabat par trois ONG sur la parité, toutes nos tentative d’amener des victimes à témoigner devant le public se sont révélées vaines »,



Mohammed Jaabouk
http://www.yabiladies.com/articles/details/31017/maroc-mariage-contrat-autre-forme.html
J'ai compris que a la fin du contrat le pere de le fille rend l'argent au preuneur de fille ( j'imagine avec des interet) et le preneur de fille va t'il retourner la fille a son pere intacte ( comme a l'origine)? ou il va la retourner comme shiffon chez elle en piece detaché.
c'est le pire d'esclavage si c'est vrais cette histoire.
 
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