Kouchner veut bannir le mot "euthanasie" parce qu'il y a ....nazi

Pareil

Just like me :D
VIB
Je ne savais pas ou poster ce sujet. J'ai hésité entre jrad pour son humour et hdc pour son émotion!

Merci à bladi de créer un forum: mur des lamentations hhhh

Mouais, enfin, c'est pas parce qu'il y a le mot "nazi" dedans qu'il veut le faire bannir.

Et je ne pense pas qu'il veuille faire interdire le mot comme s'il s'agissait d'interdire de fumer au volant ou quoi que ce soit....


Il dit juste ne pas aimer ce mot et aimerait bien qu'il y en ait un autre, moins froid, plus chaleureux d'une certaine manière pour apaiser le côté trop "agressif" (je ne suis pas d'accord avec ça, mais bon, il en a le droit) du terme euthanasie.
 

memoLi

Bladinaute averti
le souhait de mourir en paix............... :

anesthésie définitive ou anesthésie funéraire

fini les acharnements thérapeutiques

mam
Personne n'a le droit doter la vie d'une personne sous prétexte que cette personne souffre...ou qu'il y a un acharnement thérapeutique...

C'est tout simplement un crime...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
la cour de cassation vient de la refuser :fou: à une personne, après un accident,
dans un état de délabrassions (ou de délabrement) depuis 6 ans
qui restera toute sa vie restante un "légume" :pleurs:
c'est une honte :(

la justice aurait donné un autre avis s'il avait été état de Michael Shoumareur (j e sais pas l'écrire)
le champion automobile....................... :rolleyes::rolleyes::rolleyes:

mam
 
Dernière édition:

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Personne n'a le droit doter la vie d'une personne sous prétexte que cette personne souffre...ou qu'il y a un acharnement thérapeutique...

C'est tout simplement un crime...

ceux qui pensent ça n'ont jamais écouté leur corps leur parler
si le corps dit : stop c'est assez
surtout quand même le morphine ne fait plus effet

moi j'appelle ça du sadisme.....................

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
On peut vite basculer dans le désespoir et/ou la criminalité (au regard de la Loi d'Allah) avec cette option.
Sujet très délicat.

oui, car que met on en cause ?
Notre conscience, Notre religion, Notre implication, Nos principes, Nos lois

et le patient IL en pense quoi ?

toujours NOUS NOUS NOUS :fou:

mam
 

memoLi

Bladinaute averti
ceux qui pensent ça n'ont jamais écouté leur corps leur parler
si le corps dit : stop c'est assez
surtout quand même le morphine ne fait plus effet

moi j'appelle ça du sadisme.....................

mam
A quoi ça sert de faire évoluer la médecine?
Tout en se targuant d'être à la pointe de la technologie médicale...si c'est pour se débarrasser de malades qui ne sont pas en pleine possession de leur mental?
 
oui, car que met on en cause ?
Notre conscience, Notre religion, Notre implication, Nos principes, Nos lois

et le patient IL en pense quoi ?

toujours NOUS NOUS NOUS :fou:

mam
En écrivant cela, j'ai pensé précisément au cas où le patient ne peut pas/plus s'exprimer (en tout cas explicitement), c'est donc la famille bien souvent qui porte la responsabilité des décisions, de la surveillance ...de l'espoir, des angoisses donc oui NOUS !
:pleurs:
 
Mouais, enfin, c'est pas parce qu'il y a le mot "nazi" dedans qu'il veut le faire bannir.

Et je ne pense pas qu'il veuille faire interdire le mot comme s'il s'agissait d'interdire de fumer au volant ou quoi que ce soit....


Il dit juste ne pas aimer ce mot et aimerait bien qu'il y en ait un autre, moins froid, plus chaleureux d'une certaine manière pour apaiser le côté trop "agressif" (je ne suis pas d'accord avec ça, mais bon, il en a le droit) du terme euthanasie.

Un peu suspecte cette compassion soudaine pour la connerie!!

Non, je ne suis pas du tout d'accord avec toi.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Rien ne te dit que un jour tu ne souhaiterai pas toi même qu on mette fin a tes jours a cause de souffrances.
Soit humble.


<Peut-on nous forcer à devenir un cadavre qui respire ?

Qu’est-ce la vie lorsque l’esprit s’en va ?

Car l’esprit a bien quitté, il y a cinq ans, le corps du malheureux Vincent Lambert. Tel est le fond de la question qui se pose chaque fois qu’on s’acharne à maintenir le fonctionnement végétatif du corps ayant appartenu à ce qui était un être humain.

Quelqu’un chez qui, depuis des années, toute pensée, tout sentiment, toute parole a cessé de jaillir et ne jaillira plus jamais, est-il encore en vie ?

Certains (contrairement à 89% des Français) le prétendent.

Mais qu’est-ce donc la vie, qu’est-ce l’humain pour eux ?
Si une matière corporelle réduite à sa simple matérialité c’est encore de la vie, c’est encore de l’humain, nous voici alors tombés dans le plus sombre des matérialismes.

Ce matérialisme nous conduit à un paradoxe abracadabrant.
Dans le débat de société qui est engagé, un tel matérialisme est la plupart du temps défendu… au nom de la spiritualité de la religion encore dominante.
En revanche, ceux qui prétendent qu’il est légitime (pourvu, bien sûr, qu’on y consente !) d’en finir avec le semblant d’une vie privée d’esprit, ceux-là sont généralement les plus grands pourfendeurs de l’esprit :
ils pataugent dans l’hédonisme vulgaire d’un monde sans âme qu’ils sont les premiers à encenser ou à créer.

Les dés sont pipés et il vaut mieux revenir à la question essentielle.
Seule la vision la plus platement matérialiste peut appeler « vie » l’ensemble des fonctions permettant – disons les choses crûment – que l’animal végétatif qu’est devenu le malheureux Vincent Lambert ne soit pas encore organiquement décédé.

Deux objections s’élèvent pourtant. « Mais qui vous assure, monsieur le tueur, que de tels êtres ne ressentent vraiment rien du tout ? »

Faisons un effort et supposons-le. Ce serait la chose la plus abominable !
Y aurait-il un supplice plus cruel, plus raffiné que celui d’être plus ou moins « conscient » d’une telle dégradation, d’une telle impuissance, d’un tel silence ?

Deuxième objection.
« Vous oubliez, monsieur l’assassin, qu’il reste toujours un espoir, si minime soit-il !
Dieu, dans sa miséricorde infinie, peut toujours faire qu’un miracle s’accomplisse ! » De tels miracles se sont en effet accomplis… un nombre infime de fois.

La plupart du temps ils se bornent à ce que le malheureux parvient à esquisser un tout petit geste, ou à prononcer un mot ou deux.

Si vous tenez à vous accrocher à une telle possibilité, libre à vous de le faire.

Vous avez tout le droit à demander qu’en cas de malheur vos proches (si vous ne vous apitoyez pas sur leur sort) vous sacrifient leur vie et maintiennent votre corps réduit à l’état de matière.

Personne ne veut imposer l’euthanasie !
Quand on ne craint pas la mort sans laquelle il n’y aurait pas de vie ;
quand on considère que seule une vie intense, puissante, est digne d’être vécue, on prétend alors une seule chose : que personne ne nous impose le plus grand affront fait à la vie.

Celui consistant à devenir, des années durant, un cadavre qui respire, pas encore décomposé.>

bd volt


mam

>
 

memoLi

Bladinaute averti
<Peut-on nous forcer à devenir un cadavre qui respire ?

Qu’est-ce la vie lorsque l’esprit s’en va ?

Car l’esprit a bien quitté, il y a cinq ans, le corps du malheureux Vincent Lambert. Tel est le fond de la question qui se pose chaque fois qu’on s’acharne à maintenir le fonctionnement végétatif du corps ayant appartenu à ce qui était un être humain.

Quelqu’un chez qui, depuis des années, toute pensée, tout sentiment, toute parole a cessé de jaillir et ne jaillira plus jamais, est-il encore en vie ?

Certains (contrairement à 89% des Français) le prétendent.

Mais qu’est-ce donc la vie, qu’est-ce l’humain pour eux ?
Si une matière corporelle réduite à sa simple matérialité c’est encore de la vie, c’est encore de l’humain, nous voici alors tombés dans le plus sombre des matérialismes.

Ce matérialisme nous conduit à un paradoxe abracadabrant.
Dans le débat de société qui est engagé, un tel matérialisme est la plupart du temps défendu… au nom de la spiritualité de la religion encore dominante.
En revanche, ceux qui prétendent qu’il est légitime (pourvu, bien sûr, qu’on y consente !) d’en finir avec le semblant d’une vie privée d’esprit, ceux-là sont généralement les plus grands pourfendeurs de l’esprit :
ils pataugent dans l’hédonisme vulgaire d’un monde sans âme qu’ils sont les premiers à encenser ou à créer.

Les dés sont pipés et il vaut mieux revenir à la question essentielle.
Seule la vision la plus platement matérialiste peut appeler « vie » l’ensemble des fonctions permettant – disons les choses crûment – que l’animal végétatif qu’est devenu le malheureux Vincent Lambert ne soit pas encore organiquement décédé.

Deux objections s’élèvent pourtant. « Mais qui vous assure, monsieur le tueur, que de tels êtres ne ressentent vraiment rien du tout ? »

Faisons un effort et supposons-le. Ce serait la chose la plus abominable !
Y aurait-il un supplice plus cruel, plus raffiné que celui d’être plus ou moins « conscient » d’une telle dégradation, d’une telle impuissance, d’un tel silence ?

Deuxième objection.
« Vous oubliez, monsieur l’assassin, qu’il reste toujours un espoir, si minime soit-il !
Dieu, dans sa miséricorde infinie, peut toujours faire qu’un miracle s’accomplisse ! » De tels miracles se sont en effet accomplis… un nombre infime de fois.

La plupart du temps ils se bornent à ce que le malheureux parvient à esquisser un tout petit geste, ou à prononcer un mot ou deux.

Si vous tenez à vous accrocher à une telle possibilité, libre à vous de le faire.

Vous avez tout le droit à demander qu’en cas de malheur vos proches (si vous ne vous apitoyez pas sur leur sort) vous sacrifient leur vie et maintiennent votre corps réduit à l’état de matière.

Personne ne veut imposer l’euthanasie !
Quand on ne craint pas la mort sans laquelle il n’y aurait pas de vie ;
quand on considère que seule une vie intense, puissante, est digne d’être vécue, on prétend alors une seule chose : que personne ne nous impose le plus grand affront fait à la vie.

Celui consistant à devenir, des années durant, un cadavre qui respire, pas encore décomposé.>

bd volt


mam

>
esske cet homme pouvait vivre sans machines?
 
EUTHANASIE = ETAT NAZI
Certains le pensent ? Certainement à l'image de notre gouvernement qui fait un peu comme bon lui semble sans se soucier de ce que pense le peuple ( je sais , je sais, on a voté pour lui .... )
Il veut faire changer le nom, et au moment où la loi passera, on ne pourra pas reprocher à cet état son côté "dictatorial"
 
EUTHANASIE = ETAT NAZI
Certains le pensent ? Certainement à l'image de notre gouvernement qui fait un peu comme bon lui semble sans se soucier de ce que pense le peuple ( je sais , je sais, on a voté pour lui .... )
Il veut faire changer le nom, et au moment où la loi passera, on ne pourra pas reprocher à cet état son côté "dictatorial"


Toujours aussi naïf...cet homme s'est permis de dire ça car il n'a que mépris pour le peuple, qu'il est intouchable, et est convaincu qu'il peut faire ce qu'il veut dans ce pays.
 
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