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« Linfirmière et le prisonnier »
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[QUOTE="PinkyLife, post: 8908261, member: 262735"] Un mince filet despoir venait déclairer un avenir qui sannonçait morne. Mon avocat me rend enfin visite : le jeune et talentueux Badrini. Je lattends au milieu cette pièce sombre, maladroitement éclairé par deux incisions carrées sur des murs qui suinte la crasse. Des quatre coins de la salle se dégage des relents fétides donnant à ce lieu quelque chose de l'antichambre de l'Enfer. Pieds, mains, torse, jambes et crâne attaché fermement à mon siège, je commence à trouver le temps ironiquement long. Lentrebâillement de la lourde porte renforcée me le fait entrevoir. Il arrive, le pas décidé accompagné de près par deux agents de la Bienséance. Il entrera seul. Costume noir, cousu par les mains les plus expertes, cheveux fraichement coupé, rasé de près, Badrini apporta avec lui une touche délégance à ce lieu qui sest juré de nous avilir jusquà nous rendre animal. Mais à sa mine irritée je comprenais quassumer mes friponneries devenait au dessus de ses forces. Pourtant il a lépaule large. Mon avocat est de ceux dont la mesure intellectuelle est authentique. Elle nest ni surfaite, ni fabriquée. Elle est innée. Les traits naïfs de son visage nont jamais été déformés par les pesanteurs des postures hypocrites. Sa sincérité ma toujours touché. Sa simple visite est à elle seule, une consécration à mon message. Pourtant son regard se veut sans appel. Il tire vers lui une chaise en métal en fixant le sol avec lattitude de celui qui va annoncer sa défection à un proche. Rien que cette impression provoque en moi une onde de choc. Je lui siffle alors, comme pour confirmer ou chasser cette impression : - Ma méthode de com' est foireuse mon ami, mais on s'refait pas Il sourit, Al Hamdoulillah. Son sourire m'atteint en plein cur. Je menquiers de la situation à lextérieur. Il mexplique que depuis mon incarcération les lilliputiens se prennent pour des Éléphants, que les lutins se prennent pour des magiciens, et que la médiocrité gagne encore du terrain. Mais je ne lécoute pas Jai quune envie, lui narrer comment cupidon a fait de mon cur sa cible en menvoyant une flèche lorsque aperçu pour la première fois linfirmière de la prison... [/QUOTE]
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